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C’est, incontestablement, le plus ancien édifice religieux islamique érigé dans l’Occident musulman.

C’était en 670, lors de la première campagne en vue de l’annexion de l’Ifriqiya à l’empire musulman naissant. Après avoir choisi, à la lisière des contreforts montagneux du nord du pays, l’emplacement du «cantonnement» dans lequel il installa ses troupes dans la foulée d’une première offensive victorieuse, le général Okba Ibn Nafaa s’empressa d’y ériger un siège pour le gouvernement de la province ifriqiyenne et un oratoire en briques crues qui, au IXe siècle, après plusieurs réaménagements et à quelques détails près, se présentera sous l’apparence que l’on connait aujourd’hui à la Grande Mosquée.

 

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Mosquée de Kairouan

 

Monument singulier, que cette Grande Mosquée de Kairouan dont la parfaite harmonie cache à la perfection un « synchrétisme » architectural unique dans son genre.

Les matériaux qui ont servi à sa construction proviennent tous, en effet, de sites antiques appartenant à diverses époques antérieures à la conquête islamique, cependant que l’allure générale de l’édifice, en particulier, le minaret, reflète une lointaine influence orientale. Le tout forme un ensemble original, aux traits sobres mais non dépourvus d’élégance.

S’agissant de la décoration intérieure, il faut parler d’exubérance : une véritable explosion de motifs géométriques et floraux taillés dans le marbre fin qui décore la façade du mihrâb, la niche qui indique la direction de la Mecque, ou gravés dans les panneaux de bois précieux qui composent le minbar, chaire pour le prêche.

 

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Salle des prières, Mosquée de Kairouan

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Golfe d’Hammamet
mai 122017

Le golfe d’Hammamet est un large golfe situé au nord-est de la Tunisie et plus précisément au sud de la péninsule du cap Bon. Il fait partie de la mer Méditerranée. Il est délimité au nord par le cap Ras Maamoura, près de la ville de Béni Khiar, et au sud par la ville de Monastir. La ville de Hammamet, au nord, lui donne son nom.

 

Les principales villes bordant le golfe d’Hammamet sont Nabeul, Hammamet, Hergla, Chott Meriem, Sousse et Monastir, qui sont toutes des villes à forte activité touristique.

 

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Golfe d’Hammamet

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Monastir
mai 122017

La ville de Monastir est située au centre est de la Tunisie et sur le bord de la mer Méditerranée. Elle est millénaire et l’étude de son Histoire montre sa richesse en événements. Le patrimoine qu’elle nous a léguée en est témoin.

 

La Préhistoire
Monastir a connu les civilisations de l’âge de la pierre. Les fouilles archéologiques dans sa région prouvent l’existence de traces d’activités humaines très anciennes qui remontent à la civilisation Atérienne qui a couvert la fin de l’ère Paléolithique moyenne et le début de l’ère Paléolithique supérieure (de 35000 à 25000 ans av. JC). 

 

L’ère Phénicienne
Monastir, du latin « Monastérium » ou du grec «Monastérion», serait l’antique Ruspina, fondée par les phéniciens et plus particulièrement par les Tyriens au 4ème siècle av. JC. D’origine punique, le nom « Ruspina » signifie le cap ou plus précisément la « presqu’ île ». Elle s’étendait sur plus de 8 hectares sur un site stratégique à l’abri des incursions. Ruspina a aidé le héros carthaginois Hannibal dans sa guerre contre les Romains au 3ème siècle av. JC.

 

L’ère Romaine
Même si Ruspina a connu la présence romaine depuis la chute de Carthage au 2ème siècle av. J.C. (146 av. JC), il est certain que la civilisation punique, mélange de civilisation berbère et de civilisation phénicienne, a continué d’exister au milieu du 1er siècle av. JC. A cette époque, Ruspina avait un statut de ville libre dotée d’un conseil municipal et disposait d’un grand port. C’était à Ruspina que l’empereur Romain Jules César s’était réfugié avec son armée en l’an 46 av. J-C. Il en mena sa première bataille et sa victoire contre les Pompéiens. Ruspina, en tant que première ville africaine alliée à Jules César, a connu une prospérité rapide et s’était hissée à un rang élevé entre les villes.

 

L’ère arabo-musulmane
La ville de Monastir a été la première ville arabo-musulmane construite en « Ifriqiya » qui correspond à la partie est de l’Afrique du Nord, incluant la Tunisie et une partie de l’Algérie actuelles. Vers l’an 665 ap. J-C (an 45 de l’Hégire), elle est devenue une forteresse extérieure pour garder la capitale Kairouan.
C’était Herthouma Ibn El Aïoun, gouverneur du calife Haroun Errachid, qui fonda le Grand Ribat de Monastir en 796 ap. J-C (an 180 de l’Hégire). Le Ribat de Monastir était devenu l’ensemble défensif le plus imposant, grâce à des extensions et des fortifications effectuées entre le 15 et le 18 ème siècles. Il était habité par les Mourabitines, volontaires du Ribat.
Le Ribat de Monastir est de nos jours le fort le plus ancien et le mieux conservé du Maghreb. Son Nador, tour du guet, surplombe du haut de ses vingt mètres, la cour du Ribat bordée de trois côtés de cellules en étages.
On peut contempler du sommet de ce Nador, la splendide corniche de Monastir.

 

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Le Ribat de Monastir 

 

Le Protectorat français
La politique du protectorat français (1881-1956) avait comme objectif de recréer l’ancienne « Hadrumetum » des Romains, ce qui a favorisé la ville de Sousse au détriment de Monastir. La « région » de Monastir a été alors divisée en plusieurs caïdats et la ville de Monastir a fait l’objet d’un isolement économique par l’éloignement de la voie ferrée et la mise en veilleuse progressive de son port. Son rempart interne a été démoli en 1903 et ses boutiques en 1926. La ville de Monastir s’est ainsi trouvée dans une phase de récession économique, sociale et urbaine qui dura prés de trois quarts de siècle.

 

L’indépendance
Après l’indépendance en 1956, la ville a connu une métamorphose sous l’action du Président Bourguiba, natif de la ville. La démolition d’une partie de la médina a entraîné une perte considérable dans l’architecture ancienne et le patrimoine de la ville dont les restes sont encore visibles de nos jours.  

La ville est devenue aujourd’hui un pôle scientifique et technologique grâce à la Faculté des sciences, l’école des ingénieurs et l’Ecole préparatoire aux études d’ingénieurs ainsi que l’Institut des biotechnologies. Toutes ces institutions universitaires font que Monastir est une ville qui compte un cinquième de sa population composée d’étudiants.

 

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Port El Kantaoui – Sousse 

Lampedusa

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Lamparo
mai 122017

La pêche au lamparo, très ancienne, se pratique de nuit. Technique ancestrale, la pêche au lamparo nécessite une forte lumière qui permet d’attirer le plancton en surface et son prédateur tant recherché, le poisson bleu.

 

Les poissons, attirés par la lumière d’une lampe, se regroupent près du bateau : on les rassemble alors au filet, souvent avec une senne tournante non coulissante. Cette technique, pratiquée dans la capture des sardines et des anchois, fut longtemps l’une des plus importantes du bassin méditerranéen.

Aujourd’hui sa pratique diminue à cause de la stricte réglementation qui limite les ravages qu’elle causait sur les stocks de poissons.

 

Kélibia, le 4ème port Tunisien, est spécialisé dans la pêche au Lamparo.

 

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Barques de pêche au lamparo (Kelibia)

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Le drapeau tunisien est un drapeau totalement rouge, excepté en son milieu, ou il y a un disque blanc avec un croissant rouge qui entoure une étoile à cinq branches, également rouge, formant tous deux le symbole islamique.

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Selon certaines sources, le fond rouge représenterait le sang des martyrs tombés pendant la conquête du pays par les Ottomans, en 1574, alors aux mains des Espagnols.

Selon d’autres sources, le rouge du drapeau propage la lumière sur tout le monde musulman. Le blanc symbolise la paix alors que le croissant représente l’unité de tous les musulmans et les branches de l’étoile les cinq piliers de l’Islam : le pèlerinage à la Mecque, la prière, la foi, le ramadan, la zakat (l’aumône).

Pour d’autres, le cercle blanc situé au centre du drapeau représenterait simplement le soleil.

 

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Le drapeau de Malte

Le drapeau de la Sicile

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Hammamet
mai 122017

La Kasbah

La kasbah, ou la forteresse de Hammamet, dresse ses remparts au bord de la mer : de ce côté-ci, un chemin est aménagé le long des rochers, où l’on peut se poser en terrasse boire un verre. L’accès au rempart de la kasbah est payant bien qu’il n’y ait rien à visiter, mais il offre un beau point de vue sur la mer Méditerranée d’une part, le reste de la ville d’autre part, qui vaut la peine d’être vu. Un café à la terrasse agréable occupe l’une des tours. En résumé, l’ambiance est à la détente autour de la kasbah. Mais cela n’a pas toujours été le cas, et la kasbah en a connu de belles questions affrontements au fil du temps. Fondé au IXe siècle par les Aghlabides, les occupants de l’époque, elle fût plusieurs fois remaniée au Moyen-Age pour faire face à d’incessantes attaques de pirates. Grâce à la protection de la forteresse une ville se développe autour : la grande mosquée est ainsi dressée au XIIe siècle. Les Ottomans s’emparent de la petite ville au XVIe siècle. Les Chevaliers de l’Ordre de Malte s’en sont donné à coeur joie en 1602 lors d’une sanglante attaque de Hammamet. Malgré ce passé tumultueux la kasbah présente de nos jours un excellent état de conservation.

 

La Medina

La médina d’Hammamet s’étend sur un petit espace sur la pointe sud de la ville. Ceinturée par des remparts, ces derniers sont percés de trois entrées. Hammamet étant un lieu très fréquenté des touristes, un soin particulier semble être apporté pour conserver l’éclat de la petite médina. Dans le dédale de ruelles qui s’entrecoupent, les boutiques sont nombreuses au niveau du souk. Les marchands sont la plupart des roublards chevronnés au bagout interminable, qui promet une sérieuse séance de négociations. Il faut y regarder à deux fois car les babioles de piètre qualité sont innombrables. Une boutique de prêt-à-porter demeure incontournable, Fella, où quelques grands noms ont fait des emplettes : Greta Garbo, Grace de Monaco… Il n’en reste pas moins que la balade dans la médina est plus qu’agréable dès que l’on atteint certains passages moins passant : on s’étonne alors de la blancheur éclatante des façades de ses maisons, et des belles portes peintes de couleurs vives et richement décorées, dont certains contours sont sculptés.

 

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Hammamet

 

Les plages

Deux plages se situent à proximité directe de la médina : la première s’étend au pied du rempart de la kasbah, en arrivant d’Hammamet Sud, avec en arrière plan le début de la ville moderne d’Hammamet. Cette grande plage de sable est agréable, et de nombreuses barques colorées jonchent le rivage.
Derrière la médina est implanté un très beau cimetière marin musulman, auquel est accolé une petite section chrétienne. Le bord de mer par delà le cimetière puis en direction du nord est l’un des coins les plus agréables pour se baigner, avec une jolie plage de sable agrémentée d’une eau particulièrement chaude et transparente.

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Mahdia
mai 122017

La ville de Mahdia est située sur une presqu’île à 230 km au Sud de Tunis. Sa situation géographique et ses fortifications ont permis à la ville de jouer un rôle politique et économique de premier plan dans le bassin Méditerranéen jusqu’a la fin du XVIe siècle.

Mahdia est célèbre pour ses superbes plages de sable fin, sa médina et ses ports de pêche.

Construite à l’origine sur une presqu’île de 1 400 mètres de longueur sur 500 mètres de largeur, elle abrite l’un des premiers ports de pêche du pays.

Les principaux monuments, outre les sites archéologiques de la presqu’île, sont aujourd’hui protégés, la médina, la grande Mosquée, les fortifications, le port antique, le Palais El Quaen, le grand Bordj et la nécropole punique.

 

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Mahdia

 

Non loin de Mahdia, à seulement 30 km, se trouve l’amphithéâtre d’El Jem, le plus grand de l’Empire romain (entre 27 000 et 30 000 spectateurs) après le Colisée de Rome (45 000 spectateurs) et celui de Capoue. Celui-ci accueille chaque été depuis 1985 le Festival international de musique symphonique d’El Jam. 

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Son amphithéâtre est le plus grand de l’Empire romain (entre 27.000 et 30.000 spectateurs) après le Colisée de Rome (45.000 spectateurs) et celui de Capoue.

 

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À l’époque romaine, la cité de Thysdrus se développe grâce à sa position avantageuse sur un plateau dominant des sebkhas (des lacs salés, asséchés), point de passage le plus direct pour se rendre du nord au sud. La cité est, à partir du IIème siècle, parmi les plus prospères du monde romain.

La cité de Thysdrus bénéficie d’une active politique de mise en valeur des terres et de développement économique : les empereurs Vespasien et Titus y amènent l’eau par l’entremise du proconsul d’Afrique.
La légende raconte qu’Il aurait servi de refuge à la Kahéna, une « princesse » berbère en lutte contre les armées arabes …

Construite sur le modèle du Colisée de Rome, El Jem profite des progrès de l’art de la construction. Les constructeurs savent désormais diminuer les angles morts et intégrer des éléments de fonctionnement, telles les galeries passant en dessous de l’arène et communiquant avec l’extérieur.

L’amphithéâtre se compose de gradins, la cavea, divisés en trois parties séparées par des balustrades et desservies chacune par un escalier spécifique. Un podium est réservé aux personnalités et les spectateurs sont répartis selon la hiérarchie sociale de la cité.

Dans l’arène se déroulent les chasses aux fauves, les combats de gladiateurs. Un plancher encastrable permet l’accès aux galeries inférieures. En dessous de l’arène, les deux galeries sont bordées de seize chambres voûtées dans lesquelles les fauves sont enfermés. Une petite galerie à deux ouvertures permet de hisser les cages des fauves, grâce à un monte-charge, jusqu’à l’arène.

Le monument possède également un système pour recueillir les eaux de pluies, acheminées à travers un réseau de conduites et déversées, après purification, dans d’immenses citernes.

Une partie du Colisée fut détruite, par les canons du bey, en 1850, car des rebelles s’y étaient réfugiés.

 

 

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Mahdia

Tozeur

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Tozeur
mai 122017

L’oasis de Tozeur, ville-symbole du Grand Sud Tunisien, est l’une des portes du Sahara.

 

Il n’y a pas de dunes, mais un paysage désertique, qui s’ouvre, au loin, sur le chott El-Jerid.

 

Des milliers de petits jardins constituent les mille hectares de la palmeraie qui compte près de 400 000 arbres. Environ deux cents sources irriguaient cet ensemble, avant d’être remplacées par des forages dans les années 90. La palmeraie de Tozeur passe pour être la plus belle de Tunisie. 

 

Son histoire est assez riche et si on y trouve des traces d’une civilisation préhistorique, l’oasis a surtout été fréquentée par les Carthaginois et même citée par Ptolémée au IIème siècle avant JC.

 

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Tozeur

 

 

La région de Tozeur a servi de décor pour de nombreux films, comme Star Wars, Le patient Anglais, ou Les aventuriers de l’Arche perdue.

 

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                                                      Luke Skywalker, sur la planète Taooine

 

 

Lire aussi :  

Hammamet  

Amphithéatre El Jem

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Le Sahara (de l’arabe, Sahhra qui signifie désert) est le plus grand désert de la planète avec 8,5 millions de km2. Il traverse l’Afrique de l’Atlantique à la Mer Rouge et de la Méditerrannée au sud du tropique du Cancer et s’étend sur 10 pays : l’Algérie, l’Egypte, la Libye, le Mali, le Maroc (et le Sahara Occidental), la Mauritanie, le Niger, le Soudan, le Tchad et la Tunisie.

 

Le paradoxe est qu’on estime que le Sahara pourrait être une des plus grandes réserves d’eau douce du monde, avec une nappe qui pourrait alimenter tout le territoire pendant 300.000 ans. Malheureusement, elle n’apparaît que de manière résiduelle, circulant sous le sable et les oueds, à de très grandes profondeurs. Les principaux points d’eau du Sahara sont le lac Tchad, les lacs d’Oubari, la guelta d’Archeï, les lacs de Tozeur, …

 

Le Sahara offre des paysages contrastés : à côté des vastes étendues de dunes de sable, il y a des amas encore plus grands de cailloux et de pierres, d’immenses hauts plateaux et des montagnes très élevées qui côtoient des dépressions descendant au-dessous du niveau de la mer.

L’oasis n’est pas une île de végétation qui naît spontanément autour d’une source en plein désert, c’est une création de l’homme : l’oasis d’erg est une vaste cuvette creusé par l’homme à l’intérieur d’une dune artificielle, les oasis d’oued sont fréquentes dans les vallées qui descendent des montagnes, là où l’on peut recueillir la pluie tombée sur les montagnes et celle qui a été filtrée jusqu’à la nappe phréatique, l’oasis de sebkha est alimentée en eau par un réseau de galeries souterraines qui va jusqu’à la nappe phréatique.

 

Bande frontière entre désert et savane, sur la rive méridionale du Sahara, le Sahel se caractérise par le retour de la végétation, la rencontre des bergers nomades et de leurs troupeaux et les champs de mil des paysans sédentaires. Le Sahel connaît sa meilleure saison de mai à septembre, le reste de l’année tout est sec et l’harmattan soulève des tempêtes de poussière dans la canicule. Quand les pluies manquent, la sécheresse anéantit la végétation, les animaux meurent et le désert avance.

Le climat du Sahara, chaud, ensoleillé et aride, est caractéristique de celui d’un désert chaud, situé de part et d’autre d’un tropique.
Les températures diurnes sont très élevées, pouvant dépasser 50°C, et l’amplitude thermique entre le jour et la nuit est souvent supérieure à 35 ou 40°C.

 

Les précipitations sont très rares et irrégulières; la plupart des régions reçoivent en moyenne moins de 130mm de pluie par an, et certaines, comme le Tanezrouft ou le désert Libyque, restent plusieurs années sans pluie. Les pluies peuvent survenir sous la forme d’averses très brutales, et l’eau ruisselle dans les oueds. En Égypte, la haute vallée du Nil ne reçoit que quelques jours de pluie par an. Les précipitations augmentent dans les massifs montagneux du Hoggar et du Tibesti, et en marge du désert, surtout sous la forme d’averses estivales.

Des vents brûlants, comme le sirocco, ou plus frais, comme l’harmattan, modèlent et modifient le relief.

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En raison de sa situation géographique, le climat tunisien est influencé par les vents marins et sahariens. 

La côte nord est exposée aux vents soufflant depuis le sud de la France, ce qui provoque une baisse significative des températures et une hausse des précipitations en particulier en hiver. 

Au sud du pays, les vents chauds et secs soufflent sur les grandes étendues désertiques ainsi que sur les plaines. Le printemps et l’été voient apparaître le sirocco, vent d’origine saharienne qui peut facilement faire grimper la température au-dessus des 40 °C.

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Sousse
mai 122017

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                                                                        Port El Kantaoui

 

Ce point du Sahel (en arabe, Sahel signifie  le littoral) a été choisi au IXe siècle avant JC par les  phéniciens pour y fonder l’un des comptoirs qui jalonnaient la côte et a été appelé Hadrumetum. Troisième cité punique après Utique et Carthage, elle se prononce contre cette dernière lors de la dernière guerre punique et se vit attribuer par Rome, en récompense, le statut de ville libre. Au 1er siècle, la cité  prend  le parti de Pompée contre César. Pompée battu, la cité perd son immunité.

Avec l’Empire, elle prospère, devenant « colonie » sous Trajan (98-117). A la  fin du IIe siècle, elle est promue  capitale  de la nouvelle province romaine de Byzance (actuels Sahel et Tunisie Centrale). Son statut de port et son cosmopolitisme lui valent d’être, à partir  du IVème siècle, l’un des centres rayonnants du christianisme dans la région. Hardumetum, baptisée Hunericopolis sous les Vandales, puis Justinianapolis  sous les Byzantins, accueille les Arabes en libérateurs au IVe siècle. Port de Kairouan, Sousse connaît  un véritable âge d’or jusqu’à ce que les Fatimides choisissent pour capitale Mahdia, au  Xème siècle.

Occupée par les Normands au milieu du XIIe siècle, elle est ensuite reconquise par les Almohades.  

Au XVIIe siècle, Sousse est une place commerciale florissante, que l’emprise européenne affaiblit au siècle suivant.

 

Aujourd’hui, Port El Kantaoui est une marina réputée, pouvant accueillir plus de 300 bateaux de toutes dimensions.

 

Les évènements tragiques intervenus en juin 2015 à Sousse ne permettent pas d’envisager de s’y rendre en escale maritime en toute sécurité.

 

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Medina de Sousse

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Kelibia
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Kélibia, appelée Aspis lors de la Première guerre Punique, est une ville côtière du nord-est de la Tunisie. Située à la pointe de la péninsule du Cap Bon, à une centaine de kilomètres de Tunis, via Menzel Bouzelfa, elle est la troisième ville du gouvernorat de Nabeul après Nabeul et Hammamet.  (lire aussi : Golfe d’Hammamet)

 

Elle est le chef-lieu d’une municipalité comptant moins de 50000 habitants. Elle est par ailleurs un important port de pêche, avec une production annuelle de 15 000 tonnes de divers produits de la mer, dont environ 15 % de la production tunisienne de poisson. Kélibia est particulièrement spécialisée dans la pêche au lamparo.

 

Ses belles plages, dont La Mansoura, en font une destination touristique prisée. Les plages de Kelibia possèdent le sable le plus blanc et le plus fin de la Tunisie.

 

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Le muscat de Kélibia, vin fruité et sec produit dans la région, est réputé à travers le pays, et bénéficie de l’appellation AOC Kelibia.

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