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Amphithéatre El Jem

Amphithéatre El Jem

  • Author: ventdusud
  • Date Posted: 12 Mai, 2017
  • Category:
  • Address: Amphithéatre El Jem

Son amphithéâtre est le plus grand de l’Empire romain (entre 27.000 et 30.000 spectateurs) après le Colisée de Rome (45.000 spectateurs) et celui de Capoue.

 

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À l’époque romaine, la cité de Thysdrus se développe grâce à sa position avantageuse sur un plateau dominant des sebkhas (des lacs salés, asséchés), point de passage le plus direct pour se rendre du nord au sud. La cité est, à partir du IIème siècle, parmi les plus prospères du monde romain.

La cité de Thysdrus bénéficie d’une active politique de mise en valeur des terres et de développement économique : les empereurs Vespasien et Titus y amènent l’eau par l’entremise du proconsul d’Afrique.
La légende raconte qu’Il aurait servi de refuge à la Kahéna, une « princesse » berbère en lutte contre les armées arabes …

Construite sur le modèle du Colisée de Rome, El Jem profite des progrès de l’art de la construction. Les constructeurs savent désormais diminuer les angles morts et intégrer des éléments de fonctionnement, telles les galeries passant en dessous de l’arène et communiquant avec l’extérieur.

L’amphithéâtre se compose de gradins, la cavea, divisés en trois parties séparées par des balustrades et desservies chacune par un escalier spécifique. Un podium est réservé aux personnalités et les spectateurs sont répartis selon la hiérarchie sociale de la cité.

Dans l’arène se déroulent les chasses aux fauves, les combats de gladiateurs. Un plancher encastrable permet l’accès aux galeries inférieures. En dessous de l’arène, les deux galeries sont bordées de seize chambres voûtées dans lesquelles les fauves sont enfermés. Une petite galerie à deux ouvertures permet de hisser les cages des fauves, grâce à un monte-charge, jusqu’à l’arène.

Le monument possède également un système pour recueillir les eaux de pluies, acheminées à travers un réseau de conduites et déversées, après purification, dans d’immenses citernes.

Une partie du Colisée fut détruite, par les canons du bey, en 1850, car des rebelles s’y étaient réfugiés.

 

 

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