Cette croisière avait pour objectif, au départ d’Ajaccio, de rallier la Sicile.
Nous sommes d’abord descendus sur la côte Ouest de la Corse, avec un arrêt à la Cala Tizzano. Après avoir traversé les Bouches de Bonifacio, nous avons longé la côte Est de la Sardaigne, jusqu’à la Cala Girgolu. Nous avons ensuite pris un cap direct sur Trapani, en Sicile.
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A l’arrivée en Sicile, nous avons d’abord mouillé sur l’île de Favignana avant de faire escale à Trapani. Nous avons ensuite longé toute la côte nord, avec des escales à Terrassini, Isola delle Femine, Palerme, Cefalu, Santa Agata Millitello, puis aux îles Eoliennes.
Aux Iles Eoliennes, nous sommes arrivés sur l’île de Vulcano, avant de rejoindre Rinella, sur l’île de Salina, puis l’île de Stromboli.
Depuis Stromboli, nous avons ensuite rejoint l’italie continentale : Capo Palinuro comme point d’arrivée, puis, Acciaroli, Capri, Ponza, Porto di Roma, Isola di Giannutri, Isola di Giglio.
A la hauteur de la Toscane, nous avons rejoint la côte est de la Corse, à Taverna, avant de descendre sur les îles Lavezzi, et ensuite remonter la côte ouest avec une escale à Campomoro, avant de rejoindre Ajaccio.
Cette croisère aura totalisé 1025 miles nautiques, soit l’équivalent de 1900 km terrestres.
Pour cet été 2012, les filles avaient décidé de ne pas effectuer le trajet aller, de Corse à la Sicile, mais de nous rejoindre directement par avion à Trapani.
Un peu après le lever du soleil, nous quittons la Cala di Tizzano pour longer la cote sud-ouest de la Corse et ensuite entrer dans les bouches de Bonifacio, que nous passons sans encombre à l’heure du déjeuner, avant que ne montent les vents de l’après-midi.
Nous arrivons ainsi dans les eaux de la Sardaigne, et passons ainsi à coté de La Maddalena, puis de Porto Cervo, pour ensuite rejoindre la cote Est de la Sardaigne.
Cala Girgolu
Nous mouillons en fin de journée dans le superbe mouillage de Cala Girgolu, où la baignade est de rigueur.
L’endroit est très sauvage, assez authentique.
En route pour chercher des pizzas sardes…
Cala Girgolu
Au fond, Foulques
Après débat, nous décidons que ce sera notre point de départ pour la Sicile. Nous aurions pû, de façon alternative, longer la cote Sarde en allant plein Sud, mais la route est plus longue.L’excellente météo annoncée nous a convaincu d’effectuer la route en direct, depuis la Cala Girgolu. Le choix était certes ambitieux, mais raisonné, avec au minimum de 48 heures de navigation à l’écart de toute côte.
Ce fût notre choix.
Après plus de 48 heures de navigation nous atteignons au petit matin l’île de Favignana, et nous mouillons dans la Cala Rotonda.
Favignana, Cala Rotonda
En début de matinée, nous entrons dans le port de Trapani, après en avoir demandé l’autorisation par VHF.
Arrivée à Trapani
La Marina
Les batteries de servitude ont démontré leur faiblesse au cours de la traversée. Nous trouvons, à l’arrivée à Trapani, un mécanicien qui nous rend ce service, non sans quelques palabres.
Les Yver repartent en avion dès le lendemain matin, et Marie-Bénédicte, Sixtine et Bérénice nous rejoignent le lendemain après-midi par un vol depuis Gerone.
Marie-Bénédicte, à la Tavernetta
Adrien
Nous quittons Terrassini en début de matinée, pour atteindre Isola delle Femmine à l’heure du déjeuner.
Nous mouillons par moins de 4 mètres de fond, ce qui n’est pas rassurant compte tenu des rochers proches et de la houle
Isola delle Femmine
Nous repartons en tout début d’après-midi de ce très bel endroit, pour rejoindre la Marina Villa Igeia, près de Palerme.
Nous tentons d’abord de mouiller devant la ville, mais nous nous rendons vite à l’évidence que la houle est insupportable. Pour finir, nous entrons dans le petit port de Cefalu, et nous jetons l’ancre de façon à ne pas gêner l’entrée et la sortie des bateaux locaux.
Cefalu
La sonde de température affiche 36° pour la température de l’eau dans le « port ».
Température de l’eau et profondeur sous la coque
L’église de Cefalu
Cefalu
Le phare
Mouillage, Cefalu
Bérénice
Cefalu, notre mouillage dans le « port »
« Melanzana », les aubergines Siciliennes
Nous quittons Sant’Agata Militello au lever du soleil, et atteignons l’île de Vulcano en début d’après-midi. Après avoir longé la côte ouest de l’île, nous rejoignons Porto di Ponente.
Vulcano
Vulcano, Porto di Levante
L´endroit est très fréquenté par de nombreux bateaux. Nous prenons le temps de trouver l’emplacement idéal pour notre mouillage, et jetons l’ancre par 5 mètres de fond.
Vulcano, les bains de boue
Vulcano, Porto di Levante
Vulcano, sur la plage
Vulcano, Porto di Ponente
Sixtine
Vulcano
Vulcano
Nous décidons de rejoindre Salina en début de matinée. Après être entré au port de Santa Marina sur la cote est, on nous fait savoir qu’il n’y a pas de place disponible pour la nuit.
Santa Marina, Salina
Nous longeons le sud puis l’ouest de Salina, pour mouiller au nord de Rinella dans l’après-midi, puis à l’entrée du port de Rinella dans la soirée. Avec 19 mètres de fond, la longueur de notre chaîne s’avère insuffisante pour être en sécurité en cas de coup de vent.
Nous rajoutons à notre ligne de mouillage une corde de 20 mètres (squareline) que nous avions prévue pour ces fameux mouillages réputés « profonds » dans les îles Eoliennes.
Salina, la plage de Rinella
La plage de Rinella fait partie de ces rares endroits à la fois simples, authentiques, et encore préservés.
Nous quittons Salina pour rejoindre Stromboli. Sur cette île, aucun mouillage n’est à l’abri du vent, et il faut donc espérer que la météo se maintienne.
Cette traversée de 73 miles nautiques a pour objectif de rejoindre directement la Campanie, en Italie continentale, depuis l’île de Stromboli, dans les îles Eoliennes.
En partant du Stromboli au lever du soleil, nous atteignons Capo Palinuro vers 19 heures. La journée est très chaude, et la mer est d’huile.
Bérénice
Depuis Capo Palinuro, nous mettons le cap tout au nord, pour rejoindre Acciaroli.
Acciaroli est un port de pêche connu pour avoir été un lieu de séjour d’Ernest Hemingway, un peu après la seconde guerre mondiale.
On dit que les pêcheurs d’Acciaroli l’auraient inspiré pour son roman « Le vieil homme et la mer« .
Acciaroli
Sixtine et Bérénice
En tout début de matinée, nous quittons Punta Licosa, et c’est en milieu d’après-midi que nous atteignons l’île de Capri.
Nous tentons de trouver une place au port de Marina Grande, mais sans succès.
Nous allons ensuite au sud de l’île pour jeter l’ancre à Marina Piccola, qui n’est pas un port, mais un mouillage de beau temps. L’endroit est superbe.
Départ de Capri au lever du soleil
En tout début de matinée, un peu après le lever du soleil, nous partons en direction des îles Pontines.
2222C’est en milieu d’après-midi que nous atteignons Ponza, à l’heure où tous les bateaux cherchent un abri pour la nuit. Nous finissons par trouver un endroit à l’abri, un peu à l’écart de la ville.
Ponza
En arrivant à Porto di Roma, nous appelons par VHF la capitainerie, qui nous autorise à entrer dans ce port « flambant neuf », reproduction du port antique de Rome.
Nous trouvons très aisément une place d’amarrage.
Après réflexion, nous décidons d’y passer quelques jours et d’aller visiter Rome, que Bérénice n’avait jamais vue.
Porto di Roma
Bérénice et Sixtine
Ostie
Le lendemain matin, nous partons ainsi pour une journée de visite à Rome, avec un taxi qui nous dépose au Vatican, et qui nous reprendra dans la soirée au même endroit.
Le monument Victor Emmanuel II
Pavés romains
Nous quittons avec regret le port de Rome, pour entrer en Toscane, et arrivons en fin d’après-midi sur l’île de Giannutri.
C’est par plus de 24 mètres de fond que nous jetons l’ancre.
Isola di Giannutri, Cala Spalmatoio
25n quittant le mouillage de l’île de Giannutri, nous décidons tout de même de passer devant l’épave du Costa Concordia, devant le port de l »île de Giglio.
Nous atteignons le port de Taverna vers 16 heures, alors que le vent se lève. L’amarrage au ponton est très sportif.
Nous faisons la connaissance de Frédéric Degris au port, sur son tout petit catamaran … en provenance de Bordeaux ! Nous nous retrouverons par la suite dans d’autres mouillages en Corse.
Pour contourner le sud de la Corse au plus vite, nous décidons d’emprunter le passage de la Piantarella.
Cette passe rend possible le passage par le nord de l’île de Cavallo pour éviter le contournement des Iles Lavezzi.
Passage de la Piantarella
Le passage entre les roches requiert de bien suivre les instructions nautiques et d’être attentif.
Dans le passage de la Piantarella (Cardinale Nord)
A la pointe de Spérone
Nous mouillons derrière l’île de Piana, un îlot de l’archipel des Lavezzi.
L’eau cristalline
Sixtine, Foulques et Bérénice
Marie-Bénédicte
Bérénice
Sixtine
Le lendemain, après le passage des bouches de Bonifacio, nous longeons la côte ouest de la Corse pour retrouver le beau mouillage de Campomoro.
La plage
C’est en milieu de journée que nous quittons Campomoro, pour rejoindre le Port Tino Rossi d’Ajaccio.
2012 Sicile
2012 Sicile
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