Roccella Ionica est une commune italienne de la province de Calabre.
Elle se trouve sur la côte de la Mer Ionienne appelée Costa dei Gelsomini et est probablement bâti à l’emplacement de la cité grecque d’Amphisya, dont fait mention le poète latin Ovide.
Au xe siècle, la ville se nomme Rupella, puis Arocella, et prend enfin sa dénomination actuelle de Roccella en ceci qu’elle est bâtie sur un promontoire (une rocca en italien).
Chateau de Roccella Ionica
Le premier témoignage de l’existence de Roccella Ionica remonte à 1270 avec le don du Château de Roccella de San Vittorio à Gualtieri de Collepietro par Charles Ier de Sicile. C’est le premier document où le nom de la ville apparait uni à celui de son saint patron, San Vittorio di Cesarea.
Roccella subit pendant plusieurs siècles des raids sarrasins en ceci qu’elle était la seule ville de la côte Ionienne situé à proximité de la mer. Cela est d’ailleurs représenté sur le blason de la ville où l’on voit le saint patron de Roccella Ionica qui lutte contre un maure.
Du 14ème 15ème siècle, la cité de Roccella Ionica fut une principauté appartenant aux comtes Ruffo de Catanzaro. Vers la fin du 14ème siècle, Roccella fut donné en dot au beau-fils de Pietro III, Ruggero Sanseverino de Mileto. Elle repassa en suite aux mains des Ruffo qui la perdirent aux profits des comtes de Gerace avant d’être finalement récupérée en 1419 par Nicolò Ruffo, puis Antonio Centelles. Roccella fût enlevée par le roi Alphonse V d’Aragon en 1445 en raison de la rébellion de ce dernier, puis restituée en 1462.
En 1479, Roccella devint un fief de la famille Carafa, et elle le resta jusqu’en 1806
Acciaroli est un magnifique petit port situé juste au sud de la baie de Naples.
Si l’entrée est rendue un peu délicate par la présence de bancs de sable, on en est largement récompensé par le charme du petit village qui entoure le port. Il apparaît que les autorités locales ont la volonté de développer le tourisme haut de gamme, si l’on en juge par les prix pratiqués tant en ville qu’au port.
Il y a encore 10 ans, ce n’était qu’un petit port de pêche, et les choses ont bien changé, notamment au vu de l’affluence de bateaux, et même des yachts, le long de de la digue.
Mais on sent aussi la volonté de conserver la beauté de cet endroit qui aurait dit-on été fréquenté par Hemingway.
Capri est une île de la baie de Naples située en face de la péninsule de Sorrente en Italie.
Sur son territoire se trouvent la commune homonyme de Capri et la commune d’Anacapri. Ses dimensions sont de six kilomètres de long sur trois de large. L’étymologie du nom de Capri remonte aux anciens colons grecs qui furent les premiers habitants de l’île. Il ne dérive donc pas du latin (capreae = chèvres), mais du grec ancien κάπρος (kapros = sanglier).
Epoque romaine
La ville fut habitée à une époque très reculée. Tacite écrit qu’il y avait 12 villas impériales à Capri. Les ruines de celle de Tragara pouvaient encore être vues au xixe siècle.
Tibère, le successeur d’Auguste, construisit aussi une série de villas à Capri, la plus connue étant la villa Jovis. Depuis la petite église de la Madonna del Soccorso, qui s’élève désormais sur les ruines de l’antique demeure, la vue est à couper le souffle : elle balaie Ischia, Procida, la baie de Naples et la péninsule de Sorrente.
Villa Jovis, Capri
Moyen Âge et époque moderne
Lorsque le maréchal Murat succède à son beau-frère Joseph Bonaparte sur le trône du royaume de Naples, le général Jean Maximilien Lamarque est chargé le 18 décembre 1808 de prendre l’île de Capri. Lamarque en entreprit l’escalade à la tête de ses hommes, faisant enlever les échelles et retirer les navires pour ôter toute possibilité de repli. Il ne restait donc plus aux Français qu’à se faire décimer sur place ou à vaincre, et c’est baïonnette au canon qu’ils réussirent après plusieurs tentatives à enfoncer les défenses anglaises, imposant à l’ennemi une capitulation laissant aux mains des troupes françaises magasins, munitions et ateliers. Rendant hommage à la valeur de ses adversaires, le général Lamarque accorda la liberté aux Anglais qui quittèrent l’île sans armes ni bagages.
Histoire contemporaine
À partir du XIXe siècle, Capri devient une destination de villégiature pour l’aristocratie romaine, aux saisons où la température est trop élevée dans la capitale. L’île est fréquentée par de nombreuses personnalités : Henry James, Oscar Wilde, Rainer Maria Rilke, Victoria de Bade ou encore Curzio Malaparte, des artistes allemands, et des révolutionnaires russes y élisent également un temps domicile. Le médecin Axel Munthe fait restaurer la villa San Michele et Fritz Krupp, héritier des aciéries prussiennes, fait construire un chemin escarpé jusqu’à sa villa, ainsi qu’une grotte artificielle dans le port de Marina Piccola.
Capri connaît un regain de popularité à la fin des années 1930, mais surtout dans les années 1950-1960, où elle devient une destination prisée de la jet-set : le prince Rainier et Grace Kelly, la duchesse de Windsor, Richard Burton et Elizabeth Taylor, Marisa Berenson, Penelope Tree, David Bailey, Valentino, Aristote Onassis et Jackie Kennedy … L’île donne naissance à un style vestimentaire issu de l’artisanat local (gros colliers en corail et turquoises, spartiates ou encore le pantalon capri à ourlet), inspirant les créateurs de mode (Dolce & Gabbana par exemple).
Capri dans l’art et la littérature
L’île a accueilli de nombreux hôtes illustres comme Jean Cocteau, André Gide, Maxime Gorki qui vint en exil à Capri entre les deux révolutions russes de 1905 et 1917, Oscar Wilde, Jacques d’Adelswärd-Fersen, Pablo Picasso… Elle est devenue une destination très prisée des touristes. On y visite notamment la villa San Michele et ses collections, qui appartenaient au médecin et écrivain suédois Axel Munthe (1857-1949), ainsi que la villa Malaparte, ou encore la villa Vismara, transformée en hôtel.
Parmi les spécialités locales de Capri, on peut citer :
– Salade caprese : basilic, mozzarella, tomate.
– Le limoncello est une liqueur obtenue par macération d’écorces de citron dans de la grappa.
– Le « finochietto » est une liqueur proche de l’absinthe et se déguste comme digestif.
Au cœur de la mer Tyrrhénienne, à un trentaine de kilomêtres des côtes, se trouve un petit archipel resté longtemps méconnu, le îles Pontines,
Dans les année 60, les habitants de Ponza, la plus grande de ces îles, une majorité des habitants ont émigré aux États-Unis et en Tunisie.
Formée il y a des millions d’années suite a une série de tremblements de terre sous-marin et d’éruptions volcaniques, Ponza est une île aux multiples couleurs, et on y trouve des falaises de calcaire, de tuf, aux couleurs changeantes, jaunes, blanches, parfois rosées, et aux formes étonnantes, de nombreuses grottes creusées par les Romains ou par le temps, une mer turquoise, des piscines naturelles, et des plages magnifiques.
Mais si l’île est aussi belle à l’intérieur que de l’extérieur, il n’y a que quelques années que les touristes y séjournent en masse l’été. Pour cela, il aura fallu que des « people » l’élisent comme lieu de vacances à l’instar de Caroline de Monaco, mais surtout de la famille Fendi qui y a transformé deux anciennes demeures en maisons d’hôtes.
Port de Ponza
Inauguré en 2001, le port de Rome a revu le jour après des siècles d’oubli, qui avaient ensevelis son ancienne splendeur disparue avec la chute de l’empire romain.
Le port d’aujourd’hui, bien que s’inspirant de la structure d’origine, présente un aspect tout nouveau, car il a été conçu pour la plaisance.
La plage dans le port
Autrefois carrefour des commerces et nœud militaire stratégique de l’Empire, le port d’aujourd’hui rassemble 75 commerces et compte un peu moins de 800 postes d’amarrage.
Le port de plaisance se trouve au cœur d’une réserve naturelle protégée, administrée par la Ligue Italienne pour la Protection des Oiseaux (LIPU) qui contribue ainsi à la sauvegarde de l’environnement du site.
Ostie fut le port fluvial et maritime, par lequel transitaient les marchandises nécessaires à l’entretien de la population romaine, qui atteignait sous l’Empire le million d’habitants.
Au II ème siècle après JC, Ostie elle-même compta jusqu’à 50.000 habitants: armateurs, marchands, artisans, fonctionnaires, marins, débardeurs.
Aujourd’hui, les ruines de la ville d’Ostie et de ses nécropoles, qu’on ne cesse de fouiller et d’étudier, constituent un des sites archéologiques parmi les plus intéressants de la Méditerranée. Et le musée du lieu abrite des statues, des reliefs et des peintures murales admirables.
Théatre d’Ostie
Isola di Giannutri est une petite île italienne de Méditerranée, proche des côtes de Toscane. C’est l’île la plus méridionale de l’archipel toscan.
L’île est petite, soit 260 hectares et moins de 3 km du nord au sud pour 500 m de largeur, et sa forme rappelle celle d’une demi-lune. Elle est rattachée administrativement à la commune d’Isola del Giglio qui occupe l’île voisine de Giglio.
Giannutri se caractérise par la présence de trois sommets : Capel Rosso (85 m), Monte Mario et Poggio del Cannone. Sa côte est découpée et comporte deux baies, la baie « Cala della Spalmatoio » (dans le nord-est) et « Cala Maestra » (dans le nord-ouest). De nombreuses cavernes se trouvent le long de la côte. La plus connue est la grotte « Gala dei Grottoni » au sud de l’île. Le climat est particulièrement doux en hiver et les plantes tropicales y prospèrent : euphorbes, palmiers et orchidées sauvages.
L’île était déjà peuplée durant l’Antiquité, les Romains y avaient bâti un port et des villas. L’une d’elles, la Villa Domizia, a survécu aux siècles.
Villa Domizia, Isola di Giannutri
Célèbre localité touristique de la Campanie, Palinuro se trouve sur la petite presqu’île du promontoire de Capo Palinuro, près de Salerne.
Autour du Cap, on trouve des grottes, de belles plages, et de petites baies. Parmi les grottes, signalons la Grotte Bleue, qui doit son nom à la couleur intense de ses eaux, la Grotte d’argent, dont le nom tient au fait que le calcaire se trouve sur le fond de cette grotte et donne des reflets argentés. On trouve aussi la Grotte du Sang, qui doit son nom à la présence de petites algues rouges, et la Grotte des Moines, dont les sculptures en calcaire ressemblent à des moines qui prient.
Un arc naturel en roche se trouve sur la plage de Capo Palinuro. Il se tend vers la mer et cache une jolie baie.
Arc naturel, Capo Palinuro
Santa Maria di Leuca se trouve sur la pointe la plus au sud de la péninsule de Salento, où les eaux de la mer Adriatique rencontrent celles de la mer Ionienne. Depuis le début des années 1900, Leuca est appréciée des riches Apuliens, comme en témoignent les élégantes et fières villas Art Nouveau qui bordent le front de mer.
Leuca figure depuis longtemps dans les annales de l’histoire: Virgile, Thucydide, Salluste, Strabon et Horace l’évoquent tous dans des contextes historiques et littéraires, tandis que des documents attestent que Saint-Pierre y séjourna, sur son chemin vers Rome.
Le nom de la ville provient du grec Leukos, signifiant la lumière ou lumineux, tandis que l’appendice de Santa Maria se réfère spécifiquement au sanctuaire religieux construit sur un site situé au-dessus du port, qui fut jadis la résidence d’un temple de Minerve. La légende raconte que le temple s’effondra sur le passage de Saint-Pierre…
Le sanctuaire, également connu sous le nom de Basilique De Finibus Terrae (Leuca était l’endroit où la terre prenait fin pour les Romains), a été consacré par le pape Jules I, le 1er août 343 après JC. Pendant longtemps lieu de pèlerinage, il est particulièrement animé chaque année à la mi-août.
Santa Maria di Leuca, le sanctuaire et le phare
Le 14 août, la statue de la Vierge est prise au sanctuaire pour être emmenée à l’église de Cristo Re, où elle y reste pour la nuit. Le 15 août, lors du festival catholique de l’Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie, la statue est promenée à travers les rues et descend vers le port. Elle est alors placée sur un bateau de pêche spécialement décoré qui, accompagné d’une flottille, navigue en mer jusqu’au port de San Gregorio, puis revient. Une fois que la statue est de retour en toute sécurité dans son sanctuaire, les feux d’artifice et la fête peuvent commencer.
Non loin du sanctuaire se trouve l’impressionnant phare, construit en 1864, sur l’emplacement d’une tour de guet du XVIème siècle. Sa forme octogonale s’élève sur 47 mètres dans le ciel, soit 100 m au dessus du niveau de la mer, et comporte un escalier en colimaçon de 254 marches. Toujours utilisé, il s’agit de l’un des monuments les plus impressionnants de Leuca.
Leuca arbore également une chute d’eau artificielle monumentale, construite pour signaler l’extrémité de l’aqueduc des Pouilles. Commencé au milieu du XIXème siècle, il fallut attendre longtemps avant que l’aqueduc ne soit terminé et n’arrive à Leuca, sa destination finale, en 1941.
Mussolini était un grand défenseur du projet du plus long aqueduc d’Europe. Il ordonna une construction très ostentatoire: l’entrée de l’aqueduc est intégrée à un pont situé au sommet du promontoire Japigo et une voie de roches disparaît en contrebas, flanquée de chaque côté par 300 marches. Une colonne romaine se dresse fièrement tout en bas, transférée sur ordre de Mussolini, de la capitale à Leuca. La cascade n’est ouverte que quelques jours par an.
Les plages de sable se trouvent à proximité de Felloniche, Posto Vecchio, Torre Vado et Pescoluse.
Crotone est une ville italienne située dans la région de Calabre, à 600 km de Rome.
La ville de Crotone, glorieuse cité de la Grèce Antique où Pythagore résida pendant près de trente ans, compte aujourd’hui plus de 60 000 habitants.
Crotone
Fondée en 710 avant JC par les Achéens et les Spartiates, la ville de Crotone connait rapidement une période de prospérité.
En 450 avant JC, le parti démocratique s’impose, avant que la cité ne soit assiégée par les romains et devienne en 194 avant JC une colonie romaine.
Au Moyen-Age, la ville de Crotone est envahie par les Normands.
Rattachée au Royaume de Naples au XVIème siècle, la cité intègre le nouveau Royaume d’Italie en 1860.
En 1980, une crise économique succède au plein essor industriel de l’entre-deux guerres. L’inondation de 1996 paralyse une grande partie de la ville, ralentissant son développement.
Depuis le début du XXIe siècle, Crotone est en reconstruction et en rénovation urbaine.
Dans le récit d’Homère, Scylla, fille de Phorcys et de Cratéis est comme un monstre ayant dix (ou six) têtes munies de trois rangées de dents et dont le corps se terminait par douze pieds.
Sa taille était entourée de têtes de chiens hurlantes. Embusquée dans le détroit de Messine, elle attendait les navigateurs imprudents.
A l’origine Scylla était une belle jeune nymphe qui ne ressemblait pas à ses frères et sœurs mais elle repoussait tous ses soupirants et en particulier le dieu marin Glaucos qui était fou amoureux d’elle. Ce dernier demanda à la magicienne Circé de lui fabriquer un philtre magique pour conquérir l’insensible Scylla.
Circé tomba amoureuse de Glaucos qui la repoussa et pour se venger elle transforma la belle Scylla en un monstre hideux qui enleva et dévora six compagnons d’Ulysse.
Plus tard elle fut changée en rocher et c’est ainsi qu’Enée la vit lors de son voyage.
En face de Scylla se trouve Charybde un autre monstre marin.
Le détroit de Messine
On raconte aussi que c’est Amphitrite jalouse de son mari qui jeta des herbes magiques dans la source où Scylla se baignait, et la nymphe fut changée en un monstre affreux.
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La mer Tyrrhénienne est une partie de la mer Méditerranée située à l’Ouest de la péninsule d’Italie, et bornée au Sud par la Sicile, à l’Ouest par les îles de Sardaigne et de Corse, au Nord par l’île d’Elbe et le promontoire de Piombino.
Elle a 660 km du Nord au Sud, entre l’lle d’Elbe et la Sicile, et 445 km de l’Est à l’Ouest, entre le golfe de Naples (Castelmare) et la Sardaigne (cap Carbonara). Les plus grandes profondeurs (3731m) sont sur cette ligne. Au nord, entre la Corse et la Toscane, elles n’atteignent que 1572 m.
Le détroit de Messine, d’une largeur de 3150m, joint la mer Tyrrhénienne à la mer Ionienne. Le canal de Piombino (10 km) et celui de Bastia (55 km) joignent la mer Thyrénienne à la mer de Ligurie.
La mer Tyrrhénienne est un centre d’activité volcanique, avec de nombreuses petites îles :
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