Nous vous invitons à la lecture de notre carnet de bord du mois d’août 2020, qui retrace nos escales en Mer Ionienne.
Route parcourue en août 2020.
Nous sommes ainsi retournés dans beaucoup d’endroits que nous avions visités lors de notre arrivée en Grèce en 2016 avec notre voilier Le Vent du Sud.
Notre carnet de bord retrace ainsi les principales escales suivantes :
Dans le minuscule port d’Aigion, Le Vent du Sud reconnaissable à sa passerelle à l’arrière
Le Péloponèse a enduré des vents assez forts en fin d’hiver 2019/2020.
Le chantier naval où nous avons laissé notre voilier (Theodorakopoulos Marine) a jugé bon de déposer le Bimini ainsi que le panneau solaire.
Au fond sur la gauche, on devine l’île de Trizonia
Le moteur avait été hiverné dès octobre 2019, et un certain nombre de travaux de maintenance ont été réalisés sur le voilier :
Contre toute attente, notre vol de Paris à Zakynthos (Zante en Français) du 28 juillet n’a pas été annulé !
Avec un retard d’une heure au départ d’Orly, nous sortons de l’aéroport de Zante à 12H00, notre ferry étant à 12H15. J’explique la situation au chauffeur de taxi qui se débrouille pour nous amener au terminal du ferry en un temps record. Le temps de prendre les billets et d’accéder au ferry, le ferry partira 30 secondes après.
A l’arrivée à Zyllini, un chauffeur de taxi nous accueille à la sortie, et nous amène à Aigio en un temps record. Il faut dire que sa vitesse de croisière sur l’autoroute de Patras est de 160 km/h !
Arrivée à Aigio, nous allons directement au quai ou est amarré le Vent du Sud. Dans l’après-midi, je réalise une inspection des travaux réalisés par le chantier NAVAL, dont nous sommes très satisfaits. Le patron du chantier s’arrange pour réparer sommairement un évier qui fuyait, et m’amène avec Bérénice à un supermarché pour faire un plein de courses, avant le départ prévu le lendemain.
Dans la soirée, nous allons dans le centre d’Aigio nous régaler de produits grecs, dans une taverna que nous connaissons bien.
Après un lever à 3 heures du matin, la nuit est salutaire.
Nous quittons le minuscule port d’Aïgio autour de 9 heures du matin, pour une navigation en direction de Nafpaktos. Le très ancien port (Naupacte en français) est surtout connu sous le nom de Lepante, avec la victoire de la flotte Chrétienne contre la flotte ottomane.
Le port est difficilement accessible, et nous mouillons donc à l’extérieur, dans la baie. L’endroit n’est pas très protégé du vent et de la houle, mais la vue est belle depuis le mouillage.
Nous passons sous le Patras, après en avoir demandé l’autorisation à RION TRAFFIC, par VHF, et les avoir informé de mon tirant d’air (18 mètres sur Le Vent du Sud).
Je confirme ma compréhension de l’autorisation en répétant les instructions données : « 3 pillars on the left side, 2 pillars on the right side« .
Passage sous le Pont de Patras, août 2020
Nous quittons Nafpaktos en début de matinée, en route vers Missonlonghi, située à 25 miles nautiques.
Un chenal d’environ 1 mile permet l’accès à un mouillage non loin de la ville.
Entrée dans le Canal de Missolonghi
Nous en profitons pour faire un ravitaillement en ville. La chaleur est suffocante. Le soir nous allons à notre taverna préférée, en face du bateau.
Nous quittons Missolonghi vers 8H30 en direction de l’est. Après 2 heures de navigation, nous quittons le Golfe de Patras. Près le contournement de l’île d’Oxia, nous arrivons à Nisis Petalas, ou nous jetons l’ancre derrière l’île.
L’endroit est très sauvage.
Dans la soirée, plusieurs voiliers viendront nous rejoindre dans cet abri.
La nuit fût tout de même mouvementée, avec un vent de Nord Ouest soufflant en rafales à 23 noeuds.
Nous quittons ce bel abri vers 8h45, en direction de l’île de Kastos, pour arriver vers 12 heures dans le petit port.
Nous plaçons deux amarres à terre depuis le mouillage dans le port. Dans l’après-midi, de nombreux voiliers viendront chercher une place disponible, sur cette petite île peuplée de 80 habitants l’hiver.
Nous quittons Kastos en début de matinée, et choisissons finalement de mouiller l’ancre au sud de l’île de Lefkas, dans une baie profonde.
Foulques et Sixtine nous rejoignent le lendemain soir, après un vol Paris Athènes et une liaison en bus.
Le lendemain, c’est avec un immense plaisir que nous retrouvons dans Ormos Syvota les Bertin Hugault, en croisière pour une semaine dans les îles Ioniennes.
Les prévisions météo font état d’orages à venir, avec une CAPE proche de 2800 k/joules : à l tombée de la nuit, nous observons les orages au nord de notre position, vraisemblablement sur la côte toute proche.
Un niveau de CAPE très élevé en ce mois d’août (obtenu avec Weather4D).
Nous quittons Lefkas autour de 10 heures, pour aller à Fiskardo, en Céphalonie.
Nous mettons deux amarres à terre, avec 35 mètres de chaîne.
Au fond, se dessine l’île d’Itaque
Nous remontons la cote de Céphalonie pour descendre celle d’Itaque, et entrons dans Ormos Kioni, sur l’île d’Itaque.
L’ancre finit par crocheter par 10 mètres de fond, mais décroche au bout de 2 heures.
Nous décidons avec nos amis de changer de lieu de mouillage, et jetons notre dévolu sur Ormos Ayos Nikolas, une baie qui semble en pleine mer, mais finalement bien protégée du vent de nord Ouest. L’eau est cristalline.
Nous quittons Itaque, en route vers l’île de Meganisi, et entrons dans Ormos Atheni, au nord de la baie.
Ormos Ayos Nikolaos – Itaque
En route vers Meganisi
Nous mouillons sans mal avec une amarre à terre. Dans l’après-midi, le vent forcit, et nous incite à jeter l’ancre au sud de la baie, en mouillage forain. Nos amis nous y rejoignent, et finissons par aller dîner tous ensemble dans la taverna en face.
C’est une soirée « de départ » pour nos amis, qui doivent rendre leur voilier le lendemain à Lefkas Marina.
L’ambiance est folle !
Les enfants iront le soir « en ville », à Port Vathi, et n’en reviendront que tard dans la nuit.
Nos amis lèvent l’ancre autour de de 7 heures du matin en direction de Lefkas.
Un pêcheur s’approche de notre bateau et nous propose des petits thons, que Foulques préparera en route.
Nous les suivrons 3 heures plus tard, en empruntant le canal de Lefkas, avec Sixtine à la barre.
Nous décidons de mouiller dans la port, en face des commerces et des nombreux restaurants.
La sortie du chenal de Lefkas nécessite de traverser un pont flottant, qui ouvre à heures fixes, pour quelques minutes.
A l’ouverture du pont de Lefkas à 7 heures, nous ne serons 3 voiliers et 1 bateau à moteur à emprunter le passage étroit.
Ouverture du Pont de Lefkas
En prenant gare au banc de sable à la sortie du canal, nous mettons le cap au Nord Ouest sur près de 30 miles.
Nous faisons face à une houle, avec des creux d’1m50, mais qui s’estompe à l’arrivée vers Anti-Paxos, vers midi.
Les mouillages étant bondés, nous décidons de jeter l’ancre à Port Gaïos, dans une eau cristalline par 6 mètres de fond.
Dans l’après-midi, nous allons voir Babis, l’instructeur de plongée PADI, pour inscrire Sixtine et Bérénice.
Nous partons pour 2 jours au sud de l’île, au mouillage dans la baie de Mongonisi.
Sixtine et Bérénice prennent des vidéos lors de leurs plongées avec Babis.
Nous quittons Paxos autour de 9 heures, pour prendre la direction de Nisis Sivota. Un houle en début de route témoigne du coup de vent de la veille.
A l’arrivée, autour de 12H30, nous mouillons entre deux îles avec 2 amarres à terre.
Une courte navigation, sans aucun vent, nous conduit à Petriti, un village au sud-est de Corfou. L’endroit est calme et « dans son jus ».
La vue depuis le bateau est magnifique.
Nous remontons entièrement l’île de Corfou, et passons devant la capitale, pour entrer dans Ayos Stefanos.
Pour mémoire, cette baie était notre escale d’arrivée en Grèce depuis les Pouilles, en 2016.
Le soir, nous allons dans ma taverna préférée, déguster l’excellent Lamb in the oven, mon plat préféré à Corfou.
En arrière-plan, à seulement 1 mile nautique, on voit les côtes de l’Albanie.
Nous quittons Ayos Nikolaos pour descendre un peu au sud, pour entrer dans Ormos Kalami, ou nous mouillons proche de la plage.
Les Coast Guards viendront nous demander de nous placer 50 mètres plus loin, jugeant que nous étions trop proches du rivage : nous nous exécutons.
Une escapade à corfou est l’occasion de prendre quelques clichés.
Nous allons dans la splendide marina de Gouvia, pour désarmer le bateau, et aussi profiter de la belle piscine de la marina.
Tout le monde s’affaire à nettoyer le bateau et l’annexe.
J’en profite pour remplacer l’ancre FOB 20 kgs par une LEWMAR DELTA 16 kgs.
Sixtine et Bérénice repartent en France, depuis l’aéroport de Corfou.
Le 27 août, nous partons à la pointe de Corfou, mettre le bateau à sec chez Corfu Yacht Yard.
Gouvion Marine, Corfou.
Avec Sixtine et Bérénice, nous nettoyons l’annexe.
L’ancre FOB de 20 kgs.
La nouvelle ancre LEWMAR Delta de 16 kgs.
Un dernier Gyros
Un dernier poisson pané.
Sixtine et Bérénice, le 27 août à 7H45 du matin. En attente du taxi pour rejoindre l’aéroport de Corfou.
Nous quittons Gouvia Marina en début de matinée, pour une petite nav’ d’1/2 heure vers la citadelle de Corfou.
J’appelle le chantier naval par téléphone, qui me demande de patienter quelques minutes, puis de m’avancer vers son dispositif sur rail.
En fin de matinée, nous allons à l’Oasis Hotel, dans le quartier de Perama, avec une vue incroyable depuis la chambre.
2020 Iles Ioniennes
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