Nous vous invitons à la lecture de notre carnet de bord du mois d’août 2020, qui retrace nos escales en Mer Ionienne.
Route parcourue en août 2020.
Nous sommes ainsi retournés dans beaucoup d’endroits que nous avions visités lors de notre arrivée en Grèce en 2016 avec notre voilier Le Vent du Sud.
Notre carnet de bord retrace ainsi les principales escales suivantes :
Dans le minuscule port d’Aigion, Le Vent du Sud reconnaissable à sa passerelle à l’arrière
Le Péloponèse a enduré des vents assez forts en fin d’hiver 2019/2020.
Le chantier naval où nous avons laissé notre voilier (Theodorakopoulos Marine) a jugé bon de déposer le Bimini ainsi que le panneau solaire.
Au fond sur la gauche, on devine l’île de Trizonia
Le moteur avait été hiverné dès octobre 2019, et un certain nombre de travaux de maintenance ont été réalisés sur le voilier :
Contre toute attente, notre vol de Paris à Zakynthos (Zante en Français) du 28 juillet n’a pas été annulé !
Avec un retard d’une heure au départ d’Orly, nous sortons de l’aéroport de Zante à 12H00, notre ferry étant à 12H15. J’explique la situation au chauffeur de taxi qui se débrouille pour nous amener au terminal du ferry en un temps record. Le temps de prendre les billets et d’accéder au ferry, le ferry partira 30 secondes après.
A l’arrivée à Zyllini, un chauffeur de taxi nous accueille à la sortie, et nous amène à Aigio en un temps record. Il faut dire que sa vitesse de croisière sur l’autoroute de Patras est de 160 km/h !
Arrivée à Aigio, nous allons directement au quai ou est amarré le Vent du Sud. Dans l’après-midi, je réalise une inspection des travaux réalisés par le chantier NAVAL, dont nous sommes très satisfaits. Le patron du chantier s’arrange pour réparer sommairement un évier qui fuyait, et m’amène avec Bérénice à un supermarché pour faire un plein de courses, avant le départ prévu le lendemain.
Dans la soirée, nous allons dans le centre d’Aigio nous régaler de produits grecs, dans une taverna que nous connaissons bien.
Après un lever à 3 heures du matin, la nuit est salutaire.
Nous quittons le minuscule port d’Aïgio autour de 9 heures du matin, pour une navigation en direction de Nafpaktos. Le très ancien port (Naupacte en français) est surtout connu sous le nom de Lepante, avec la victoire de la flotte Chrétienne contre la flotte ottomane.
Le port est difficilement accessible, et nous mouillons donc à l’extérieur, dans la baie. L’endroit n’est pas très protégé du vent et de la houle, mais la vue est belle depuis le mouillage.
Nous passons sous le Patras, après en avoir demandé l’autorisation à RION TRAFFIC, par VHF, et les avoir informé de mon tirant d’air (18 mètres sur Le Vent du Sud).
Je confirme ma compréhension de l’autorisation en répétant les instructions données : « 3 pillars on the left side, 2 pillars on the right side« .
Passage sous le Pont de Patras, août 2020
Nous quittons Nafpaktos en début de matinée, en route vers Missonlonghi, située à 25 miles nautiques.
Un chenal d’environ 1 mile permet l’accès à un mouillage non loin de la ville.
Entrée dans le Canal de Missolonghi
Nous en profitons pour faire un ravitaillement en ville. La chaleur est suffocante. Le soir nous allons à notre taverna préférée, en face du bateau.
Nous quittons Missolonghi vers 8H30 en direction de l’est. Après 2 heures de navigation, nous quittons le Golfe de Patras. Près le contournement de l’île d’Oxia, nous arrivons à Nisis Petalas, ou nous jetons l’ancre derrière l’île.
L’endroit est très sauvage.
Dans la soirée, plusieurs voiliers viendront nous rejoindre dans cet abri.
La nuit fût tout de même mouvementée, avec un vent de Nord Ouest soufflant en rafales à 23 noeuds.
Nous quittons ce bel abri vers 8h45, en direction de l’île de Kastos, pour arriver vers 12 heures dans le petit port.
Nous plaçons deux amarres à terre depuis le mouillage dans le port. Dans l’après-midi, de nombreux voiliers viendront chercher une place disponible, sur cette petite île peuplée de 80 habitants l’hiver.
Nous quittons Kastos en début de matinée, et choisissons finalement de mouiller l’ancre au sud de l’île de Lefkas, dans une baie profonde.
Foulques et Sixtine nous rejoignent le lendemain soir, après un vol Paris Athènes et une liaison en bus.
Le lendemain, c’est avec un immense plaisir que nous retrouvons dans Ormos Syvota les Bertin Hugault, en croisière pour une semaine dans les îles Ioniennes.
Les prévisions météo font état d’orages à venir, avec une CAPE proche de 2800 k/joules : à l tombée de la nuit, nous observons les orages au nord de notre position, vraisemblablement sur la côte toute proche.
Un niveau de CAPE très élevé en ce mois d’août (obtenu avec Weather4D).
Nous quittons Lefkas autour de 10 heures, pour aller à Fiskardo, en Céphalonie.
Nous mettons deux amarres à terre, avec 35 mètres de chaîne.
Au fond, se dessine l’île d’Itaque
Nous remontons la cote de Céphalonie pour descendre celle d’Itaque, et entrons dans Ormos Kioni, sur l’île d’Itaque.
L’ancre finit par crocheter par 10 mètres de fond, mais décroche au bout de 2 heures.
Nous décidons avec nos amis de changer de lieu de mouillage, et jetons notre dévolu sur Ormos Ayos Nikolas, une baie qui semble en pleine mer, mais finalement bien protégée du vent de nord Ouest. L’eau est cristalline.
Nous quittons Itaque, en route vers l’île de Meganisi, et entrons dans Ormos Atheni, au nord de la baie.
Ormos Ayos Nikolaos – Itaque
En route vers Meganisi
Nous mouillons sans mal avec une amarre à terre. Dans l’après-midi, le vent forcit, et nous incite à jeter l’ancre au sud de la baie, en mouillage forain. Nos amis nous y rejoignent, et finissons par aller dîner tous ensemble dans la taverna en face.
C’est une soirée « de départ » pour nos amis, qui doivent rendre leur voilier le lendemain à Lefkas Marina.
L’ambiance est folle !
Les enfants iront le soir « en ville », à Port Vathi, et n’en reviendront que tard dans la nuit.
Nos amis lèvent l’ancre autour de de 7 heures du matin en direction de Lefkas.
Un pêcheur s’approche de notre bateau et nous propose des petits thons, que Foulques préparera en route.
Nous les suivrons 3 heures plus tard, en empruntant le canal de Lefkas, avec Sixtine à la barre.
Nous décidons de mouiller dans la port, en face des commerces et des nombreux restaurants.
La sortie du chenal de Lefkas nécessite de traverser un pont flottant, qui ouvre à heures fixes, pour quelques minutes.
A l’ouverture du pont de Lefkas à 7 heures, nous ne serons 3 voiliers et 1 bateau à moteur à emprunter le passage étroit.
Ouverture du Pont de Lefkas
En prenant gare au banc de sable à la sortie du canal, nous mettons le cap au Nord Ouest sur près de 30 miles.
Nous faisons face à une houle, avec des creux d’1m50, mais qui s’estompe à l’arrivée vers Anti-Paxos, vers midi.
Les mouillages étant bondés, nous décidons de jeter l’ancre à Port Gaïos, dans une eau cristalline par 6 mètres de fond.
Dans l’après-midi, nous allons voir Babis, l’instructeur de plongée PADI, pour inscrire Sixtine et Bérénice.
Nous partons pour 2 jours au sud de l’île, au mouillage dans la baie de Mongonisi.
Sixtine et Bérénice prennent des vidéos lors de leurs plongées avec Babis.
Nous quittons Paxos autour de 9 heures, pour prendre la direction de Nisis Sivota. Un houle en début de route témoigne du coup de vent de la veille.
A l’arrivée, autour de 12H30, nous mouillons entre deux îles avec 2 amarres à terre.
Une courte navigation, sans aucun vent, nous conduit à Petriti, un village au sud-est de Corfou. L’endroit est calme et « dans son jus ».
La vue depuis le bateau est magnifique.
Nous remontons entièrement l’île de Corfou, et passons devant la capitale, pour entrer dans Ayos Stefanos.
Pour mémoire, cette baie était notre escale d’arrivée en Grèce depuis les Pouilles, en 2016.
Le soir, nous allons dans ma taverna préférée, déguster l’excellent Lamb in the oven, mon plat préféré à Corfou.
En arrière-plan, à seulement 1 mile nautique, on voit les côtes de l’Albanie.
Nous quittons Ayos Nikolaos pour descendre un peu au sud, pour entrer dans Ormos Kalami, ou nous mouillons proche de la plage.
Les Coast Guards viendront nous demander de nous placer 50 mètres plus loin, jugeant que nous étions trop proches du rivage : nous nous exécutons.
Une escapade à corfou est l’occasion de prendre quelques clichés.
Nous allons dans la splendide marina de Gouvia, pour désarmer le bateau, et aussi profiter de la belle piscine de la marina.
Tout le monde s’affaire à nettoyer le bateau et l’annexe.
J’en profite pour remplacer l’ancre FOB 20 kgs par une LEWMAR DELTA 16 kgs.
Sixtine et Bérénice repartent en France, depuis l’aéroport de Corfou.
Le 27 août, nous partons à la pointe de Corfou, mettre le bateau à sec chez Corfu Yacht Yard.
Gouvion Marine, Corfou.
Avec Sixtine et Bérénice, nous nettoyons l’annexe.
L’ancre FOB de 20 kgs.
La nouvelle ancre LEWMAR Delta de 16 kgs.
Un dernier Gyros
Un dernier poisson pané.
Sixtine et Bérénice, le 27 août à 7H45 du matin. En attente du taxi pour rejoindre l’aéroport de Corfou.
Nous quittons Gouvia Marina en début de matinée, pour une petite nav’ d’1/2 heure vers la citadelle de Corfou.
J’appelle le chantier naval par téléphone, qui me demande de patienter quelques minutes, puis de m’avancer vers son dispositif sur rail.
En fin de matinée, nous allons à l’Oasis Hotel, dans le quartier de Perama, avec une vue incroyable depuis la chambre.
Pour notre croisière en 2019, nous avIons prévu de retourner en Mer Ionienne, à l’autre extrémité de la Grèce.
Notre vol depuis la France est arrivé à Rhôdes le 31 juillet 2019, et nous avons rejoint notre voilier, qui est situé à l’île de Léros, par ferry.
Avec un vol retour le 2 septembre, nous avons eu plus d’un mois de navigation en Grèce, et avons rejoint Aigion, dans le Golfe de Corinthe, où nous avons mis le voiler à sec pour l’hiver.
Notre programme pour un mois de navigation a été le suivant :
Il nous faut préparer le bateau pour plus d’un mois de navigation.
D’importants travaux de maintenance du moteur ont été réalisés par les services de la marina.
Les deux journées sont ainsi consacrées à :
Après avoir préparé le café, nous partons à 7H15 dans un petit vent d’ouest, qui forcit en navigation.
A l’arrivée à 11H30, on a 25 noeuds de vent de face. Les conditions météo n’ont pas permis de hisser les voiles. Il n’y a pas de doute, nous sommes sortis du Dodécanèse et sommes entrés dans les Iles Cyclades ! En fin de matinée, nous trouvons aisément une place au fond de la baie. Il n’y a que deux autres voiliers à l’ancre.
Levitha est une petite ile des Cyclades, habitée par une famille ainsi que quelques pêcheurs. La famille tient une taverna, à laquelle on accède par un « sentier » après 15 mn de marche. Il n’y a aucune pancarte ni de prix affichés. L’habitation est uniquement munie d’energie solaire et d’une petite éolienne, très discrète. Les quelques voiliers de passage, en escale, s’y retrouvent le soir. Nous y dégusterons des entrées typiquement Grecques ainsi que de belles daurades. Ici tout est frais, et local. Au retour de notre dîner, la torche s’avère indispensable pour retourner au ponton, où nous avons laissé notre annexe.
Au cours de la journée, le Meltem forcit, et les prévisions météo nous font penser que nous allons être bloqués quelques jours.
Le lendemain, nous marchons à pied vers la baie exposée au Nord de l’île, pour voir l’état de la mer.
Le spectacle est assez impressionnant.
Au mouillage dans la baie, il n’y a aucun réseau téléphone ou data disponible. L’endroit est très isolé, au milieu des Cyclades, mais tellement incroyable.
Nous quittons Levitha le le 7 août à 7 heures du matin, pour prendre une route à l’est en direction d’Amorgos.
Avec un vent du nord, le meltem, nous plaçons 2 ris dans la grand voile, puis en cours de route, nous déroulons le génois. A la hauteur d’Amorgos, nous faisons face à une houle de 2 mètres de hauteur. Avec une vraie détermination, nous poursuivons la route, et c’est finalement à Koufonisi que nous jetons l’ancre, après 7 heures de navigation et après avoir parcouru 42 miles nautiques.
Koufonisi est une petite ile du centre des Cyclades, voisine de Naxos. Elle dispose de plages à l’eau cristalline. L’endroit est superbe, et la baignade de rigueur. Le midi et le soir, nous trouvons des produits locaux dans les tavernas.
En fin de matinée, nous quittons notre beau mouillage pour continuer notre route à l’est.
Nous hissons la Grand voile, et dans le canal entre Naxos et Paros, nous avons une forte houle et un vent de 20 noeuds. Celui-ci s’atténue en cours de route, et c’est vers 17 heures que nous atteignons la belle plage de de Plati Yalos, sur l’île de Sifnos.
Le soir, nous trouvons des plats préparés, que nous ramenons au bateau, sans oublier l’excellent gateau à l’orange.
Nous quittons la baie de Plati Yalos en fin de matinée, pour une petite navigation en direction du Nord, d’environ 4 heures. C’est au fond de la baie de Livadhi que nous jetons l’ancre, par 7 mètres de fond. Nous profitons ainsi d’une couverture météo encore favorable, puisqu’un meltem fort est annoncé pour plusieurs jours.
Le lendemain matin, les filles partent en bus à la découverte de la Chora, située en hauteur. La vue sur les Cyclades y est époustouflante.
Le lendemain après midi au mouillage, nous aurons pas moins de 35 noeuds de vent en rafale, et regrettons presque de ne pas avoir mis 2 ancres…. Nous verrons bien.
Au mouillage, nous voyons arriver deux voiliers ayant les voiles déchirées…
Nous quittons Perdika vers 9h30 pour une petite navigation de 2 heures, en direction de l’île d’Agistri.
La mer d’huile au lever du soleil, et monte à peine à 5 noeuds en navigation.
Le génois nous procure un meilleur confort.
Nous mouillons l’ancre avec 10 mètres de profondeur, sous la protection de l’île de Donoura, en plaçant une amarre à terre.
L’eau est transparente et une forêt de pins entoure la baie.
Une navigation d’environ deux heures nous mène à Palaos Epidaurus, un petit village situé à 30 km du célèbre théatre d’Epidaure.
Nous avons ainsi le plaisir de fouler pour la première fois cette année le continent Grec : nous sommes dans le Péloponnèse.
Le théatre d’Epidaure est considéré comme le mieux préservé de tous les théatres grecs. L’acoustique est parait-il exceptionnelle, car on entend depuis n’importe lequel des 14 000 sièges un morceau de papier froissé sur la scène ou le tintement d’une pièce de monnaie lachée à terre.
En fin d’après-midi, Foulques et Aliénor vont faire une plongée dans les environs, après s’être équipés au centre PADI.
Nous levons l’ancre à 9H15 pour une route vers le Canal de Corinthe. Les conditions météo sont favorables en ce jour, un fort flux de Nord étant attendu pour les 3 jours qui viennent.
A 13H30, nous accostons au quai d’Isthmia control, afin de régler la modeste somme de 143 € pour le passage du canal de 6 km de long.
Après une attente d’environ une heure, nous recevons l’instruction sur le canal 11 de la VHF de lever l’ancre puis de suivre un navire à moteur.
Une caméra GOPRO fixée sur l’armature du bimini nous permet de filmer ce voyage retour vers la Mer Ionienne. Pour mémoire, nous avions effectués la traversée vers la Mer Egée en 2016.
Pour information, la vitesse de défilement des images a été multipliée par 4.
Nous quittons Loutraki à 8 heures du matin, pour une navigation très peu ventée.
A l’arrivée dans la baie d’Antikyra vers 15H30, le vent monte de façon surprenante à plus de 25 noeuds, avec une forte houle.
Nous décidons de nous mettre « alongside » le long du quai, et assistons à un balai de Canadairs cherchant à éteindre un incendie de forêt. Nous sommes ainsi « aux premières loges ».
Nous levons l’ancre à 9 heures, pour une navigation de 3/4 d’heures en direction de Galaxidi.
Nous connaissons bien la petite ville, nous y avions fait escale à l’issue de notre traversée depuis la Sicile en 2016.
C’est finalement dans l’entrée de la baie que nous mouillons. Il n’y a pas un souffle de vent à notre arrivée, puis en fin d’après-midi, c’est un vent du Nord de 15 noeuds qui nous rafraichît.
Depuis le mouillage on devine au loin Delphes, à mi-hauteur du Mont Parnasse. Le quartier qui porte ce nom à Paris a pour origine les étudiants du quartier latin qui avaient nommé avec humour Mont Parnasse un amas de gravats qui formait, avant 1725, une colline artificielle.
Nous quittons Antikyra à 8 heures du matin, par 10 noeuds de vent de Nord Ouest.
C’est avec surprise que nous découvrons qu’une houle très importante s’est constituée à la sortie de la baie, avec pas moins de 33 noeuds de vent.
Nous allons vers le sud pour quelques miles, et ceci convient finalement. Nous décidons d’aller trouver un abri dans une baie à proximité, qui est entourée de fermes marines : Ormos Amenokambi.
L’abri est très bon, et nous serons le seul bateau au mouillage pour la nuit.
Nous quittons Ormos Kallithea à 9h30, pour arriver devant le port d’Aigion vers 11 heures.
J’appelle le chantier en la personne de Mr Theodorakopoulos, en vue de rentrer dans le minuscule port. Il me guide visuellement : la sonde à l’entrée du port m’indique 2 mètres de profondeur, et descend à 1,70m par endroits dans le port ! Je n’ai pourtant pas eu la sensation de toucher le fond de l’eau. J’ai cherché à comprendre, car la quille de notre voilier fait 1,82m !
En discutant avec d’autres clients du chantier naval, qui ont une hauteur de quille équivalente, il semble que la quille s’enfonce simplement dans le sable du port, sur une bonne dizaine de centimètres… Pour compliquer le tout, les rochers autour du quai nous imposent de s’amarrer par devant.
La vue sur le Golfe de Corinthe est superbe depuis le bateau, comme depuis la plage adjacente.
L’eau est cristalline.
La ville d’Aigion faisait partie du royaume d’Agamemnon, roi de Mycene, ainsi que 11 autres villes de la ligue Acheienne.
Aigion est citée dans l’Iliade comme le l’emplacement où les villes du royaume se réunissaient, ce qui tend à démontrer la qualité du mouillage pour les bateaux.
La flotte d’ Agamemnon est décrite dans la littérature comme particulièrement imposante, regroupant une centaine de bateaux.
Les textes indiquent qu’Agamemenon aurait réuni les Achéens à Aigion avant de lancer la guerre de Troie.
La destination de croisière pour cette année 2018 est le Dodécanèse.
Notre vol depuis la France arrive à Athènes le 1er août 2018, et nous rejoignons directement notre voilier, qui est à Porto Heli, dans le Péloponnèse. Le vol retour étant le 2 septembre, nous avons plus d’un mois de navigation en Mer Egée, pour ainsi rejoindre l’île de Leros (dans le Dodécanèse), où se trouve le nouveau port d’attache pour notre voilier.
Notre programme pour un mois de navigation est approximativement le suivant :
La période hivernale a été mise à profit pour maintenir et réparer notre voilier, mais aussi compléter l’équipement :
Notre vol Air France arrive à 13 heures à Athènes.
Nous récupérons une voiture de location à l’aéroport, non sans appréhension à cause des récents incendies autour du Canal de Corinthe, au dessus duquel nous devons passer par la route, pour rejoindre Porto Heli.
Nous arrivons ainsi à Porto Heli, où notre voilier a été amarré au quai public.
Nous arrivons à Hydra autour de 14 heures, et mouillons au sud de l’île à Ayos Nikolaos
La journée est très ventée : Nous plaçons une amarre à terre avec 2 ancres.
Le lendemain matin, nous prenons le cap vers Kythnos, mais le meltem est trop fort : nous retournons au mouillage
Pour la nuit, nous serons 3 bateaux au mouillage, tous avec le pavillon Français.
Nous quittons Hydra à 11 heures du matin.
Nous sommes en vent de travers, avec 25 noeuds en pointe, et des creux de 3 mètres.
Nous arrivons à Ormos Agios Ioannis, sur la cote est de Kythnos, à 22H15.
Il ya très peu de lumière dans cette baie sauvage.
L’arrivée à Kyhnos signifie concrètement l’entrée dans l’Archipel des îles Cyclades, qui comprend 24 îles habitées.
Dans la baie, le vent n’est plus que 5 noeuds.
Pour le dîner, nous préparons des penne au pesto
Le lendemain matin, nous partons en direction de Syros, mais les creux de 2 mètres nous dissuadent de poursuivre la route, et retournons au mouillage.
Après 5 heures de navigation, nous arrivons à Ermopouli, sur lîle de Syros.
Cette île est considérée comme la capitale des Cyclades.
Il ya beaucoup de vent à l’arrivée, et nous décidons d’aller au quai de la ville. On a de l’eau, de l’électricité, et même des douches qui sont dignes d’un 5 étoiles !
Notre restaurant … en face du bateau nous sert notre première Moussaka de la saison.
Nous profitons d’être au coeur de la ville pour aller visiter l’île, à pied.
Eglise St Nicolas, Ermopouli
Le port, depuis les hauteurs d’Ermopouli.
Nous louons une voiture pour aller explorer l’île, et arrivons à Kini, une magnifique plage sur la cote Ouest.
Le voilier tangue beaucoup, notamment avec les arrivées et départs de ferries.
Nous décidons d’aller dans la nouvelle « Marina », qui est en fait un port inachevé sans eau ni éléctricité. A l’arrivée, un vent très fort ne nous permettra aucune erreur.
Fort heureusement, des belges nous aident à amarrer alongside, non sans mal. Les amarres souffrent, mais nous sommes bien en sécurité. Nous avions fait le plein d’eau au quai de la ville, et nous mettons en route le générateur 220 v en soirée.
Nous quittons Syros Marina à 6 heures, en direction de Mykonos.
Nous arrivons à 10 heures à Ormos Ornos. Dans la baie, il ya beaucoup de yachts.
Nous finissons par trouver, non sans mal, un emplacement au fond de la baie
C’est l’occasion d’aller visiter l’île de Mykonos : nous partons en annexe.
Nous partons dans l’après-midi pour Iannos Ioannis, à l’est de l’île
Nous quittons Mykonos à 6 heures du matin.
En arrivant au cap Ouest d’Ikaria, on affronte un coup de vent avec 30 nooeuds bien établis.
Nous arrivons à Agios Kirikou a 14 heures : cette nouvelle marina – gratuite – n’a pas d’ électricité, et l’eau est distribué de façon sporadique, une fois par jour pendant une paire d’heures.
J’inscris Sixtine et Bérénice à un cours de plongée, le « Discovery PADI », et Foulques plonge a 18 mètres a Manganisi : il y a en effet un avion anglais de la 2nde guerre mondiale qui a été abattu par les italiens.
Un yacht se met alongside devant nous, à la nouvelle marina : le capitaine est un Egyptien .Nous rencontrons des egyptiens.
Nous allons a pied diner avec eux dans la baie d’à coté.
Au menu figurent des homards, des poissons, et des spécialités de l’île : tout est délicieux. Nous revenons en Taxi.
Nous quittons Ikaria pour prendre la direction des îles Fournoi, situées jute en face de notre marina.
Nous rejoignons ainsi Ormos Vlikhada, avec un vent de 20 noeuds et aussi un peu de houle
Le mouillage s’effectue sans problème à 5 mètres, au fond de la baie
L’endroit est superbe.
Nous partons en matinée en direction de Patmos.
Il ya peu de houle, et le vent est de 10 noeuds.
Nous arrivons vers midi à Ormos Griko, une large baie mais assez encombrée.
Nous finissons par mouiller dans Ormos Meloyi, une petite baie très au calme, avec une vue plongeante sur les hauteurs de Patmos.
Nous allons visiter le monastère st Jean et la Grotte de l’apocalypse
Nous partons en direction de Lipsi, une petite île qui compte assez peu d’habitants.
Nous décidons de ne pas aller au port, mais de rester dans la baie.
De façon assez surprenante, je trouve un coiffeur qui me coupe les cheveux pour une somme très modeste.
Dans la baie, je remarque un voilier au nom évocateur de « Troll ». Une fois à proximité du voilier en annexe, nous sommes invités à bord avec Bérénice et Sixtine.
Ce moment est relayé sur l’excellent blog Le petit monde de Troll.
Nous partons pour l’île de Leros.
Nous arrivons à Ormos Plakoudi, au nord Leros, après 2 heures de navigation au moteur.
Au restaurant en face, un festin de mariage commence à 13 heures, pour se terminer très tard dans la nuit …
Nous jetons l’ancre dans une baie au sud de l’île
Le soir, nous allons dans un excellent restaurant de poissons.
Nous partons en matinée en direction de la baie de Lakki, où se trouve notre nouveau port d’attache, Leros Marina.
Depuis 10 ans, nous naviguons pendant l’été en mer Méditerranée.
Nos carnets de voyage depuis 2008 sont consignés dans ce blog.
Initialement basé dans le Var, notre voilier a successivement rejoint la Corse, la Sicile, puis la Grèce.
Le Vent du Sud étant équipé de l’AIS, on peut aisément suivre en temps réel la dernière position reçue.
La destination de notre croisière pour l’été 2017 est les Cyclades.
Nous vous invitons à la consultation de nos Carnets de voyage 2017
La période hivernale a été mise à profit pour maintenir et réparer notre voilier, mais aussi compléter l’équipement.
L’ajout d’un panneau solaire est sans nul doute l’équipement qui nous manquait le plus.
Le chantier a également réalisé d’importants travaux de maintenance sur le moteur.
Nous remplissons 2 chariots plein de courses, et faisons le plein de gasoil et de sp95, pour le moteur de l’annexe.
Le guindeau pose problème, et notre chantier nous dépèche immédiatement un électricien qui vient d’Ermione.
Il pose un nouveau relais au niveau du tableau électrique et en profitons pour changer la télécommande du guindeau.
Le souvlaki sera encore à l’honneur le soir.
Nous partons de Porto Heli vers 10 heures dans le but de rejoindre l’île d’Hydra.
Un Meltem de 25 noeuds nous incitera à rester pour la nuit du coté du Péloponnèse, dans le beau mouillage d’Ak Milianos.
Nous jetons l’ancre par 5 mètres de fond.
Un yacht avec 5 hommes d’equipage mouille a quelques metres de nous. Au bout d’une heure, le risque de collision devient réel et l’on nous propose d’aller mettre une amarre a terre. Nous finissons par accepter et leur fournissons notre squareline de 60 mètres.
Nous quittons Ak Milianos en début de matinée, pour prendre la route d’Hydra.
Nous mouillons au sud de l’île, à Ayos Nikolaos, en plaçant une amarre à terre, avant d’explorer les criques aux alentours.
Nous serons le seul bateau au mouillage pour la nuit.
Nous quittons notre mouillage en milieu de matinée pour arriver dans la baie de Mandraki, située à 3/4 mile au nord du petit port d’Hydra, que nous voyons bondé.
Nous mouillons par 10 mètres de fond avec amarre à terre.
L’endroit est superbe, et nous partons à pied visiter la pittoresque ville d’Hydra, certes assez touristique. Nous ramenons un chariot plein de courses, et revenons en water-taxi, qui nous dépose directement sur LE VENT DU SUD.
Après un lever à 6H20, nous détachons les amarres à terre et profitons de l’accalmie pour achever de placer les 2 ris dans la grand voile.
Nous quittons Mandraki à 7h20 avec un vent qui forcit à l’arrivee sur Kythnos avec pas moins de 25 noeuds. Nous sommes contents d’être arrivés dans cette île qui fait partie des Cyclades.
Nous finissons par trouver une place au fond de la baie d’Apokrisi et mouillons par 7 mètres de fond.
Les prévisions méteo font état d’un vent de meltem, de l’ordre de 25 à 30 noeuds.
Nous partons nous réfugier a Mericka, un tout petit port sur la cote ouest de Kythnos.
L’île est très peu touristique, et principalement fréquentée par des Grecs en vacances, et des voiliers en escale.
Les 15 places au quai s’avéreront toutes occupées en soirée.
Le soir, nous dégusterons de l’agneau façon crétoise, sur une taverna sur la plage adjacente au quai.
Nous finirons par bien crocher le fond de l’eau à la 4ème tentative, non sans mal, en plaçant une seconde ancre de 15 kgs attachée à la première, selon la technique de l’empennelage. Pour mémoire, notre ancre principale pèse 20 kgs.
Nous quittons Kythnos à 12H30 pour prendre une route en direction de l’île de Sifnos, située au sud-est.
En milieu de parcours, nous décidons finalement de nous mettre à l’abri au sud de l’île de Serifos, dans Ormos Koutoula. A l’arrivée au mouillage, Bérénice note une pointe de 35 noeuds à l’anémo au cap sud ouest de Serifos, sachant que la vitesse SOG du bateau atteint 7,5 noeuds. Un skipper rencontré la veille à Kythnios m’avait effectivement prévenu des vents de plus de 40 noeuds au sud de cette île.
Au mouillage, le vent est tout de même de 25 noeuds, et descend à 15 noeuds en début de soirée.
Il est intéressant de noter que l’île de Serifos jouit d’une excellente réputation parmi les Grecs, mais la destination n’a pas été trop commercialisée puisque le tourisme de masse n’a pas encore atteint cette île.
Nous quittons Serifos à 9 heures, pour prendre la direction de l’île de Paros, située à 30 miles.
A la sortie de la baie, nous trouvons un vent de l’ordre de 20 noeuds tout de même, et une houle qui durera pour toute la traversée. A 16 heures, l’entrée de la baie de Paroikia nécessite une grande attention compte tenu des récifs et du traffic des navettes inter-iles.
Nous trouvons sans problème un emplacement par 7 mètres de fond devant la plage.
La ville est superbe, avec ses maisons toutes blanches.
Paros est située au cœur des Cyclades et représente une carte postale idéale des îles Grecques de la région.
La capitale de l’île, Paroikia, est un beau village avec des maisons d’un blanc éclatant.
L’île est connue depuis la nuit des temps pour son marbre, mais aussi son fameux vin, qui est réputé.
Nous levons l’ancre en début d’après-midi pour aller rejoindre le sud de l’île, en prévision d’un fort coup de vent annoncé, et décidons d’emprunter le chenal entre les deux îles, Paros et Antiparos.
Le chenal entre Paros et Antiparos est étroit, et nécessite une veille attentive à l’avant, ainsi qu’à la sonde de profondeur. Sa traversée ne peut s’effectuer que par temps très calme. Bérénice notera une profondeur minimum de 3 mètres au milieu du chenal.
Aliki est une petite ville charmante et très pittoresque, que nous allons visiter en fin de journée. L’eau est très claire, on y voit le fond par 7 mètres.
Le village d’Aliki est située au point le plus sud de Paros et elle a pris son nom du marais salant (en grec: Aliki) qui est situé à la lisière du village.
Au cours de la semaine, le vent forcit autour de 25 noeuds en continu, avec des rafales 40 nooeuds en rafale. Nous restons évidemment sur place. Pour mémoire, nous avons placé deux ancres, l’une dernière l’autre, avec 40 mètres de chaîne.
A la fin du coup de vent, nous immortalisons le moment par une vidéo.
Nous quittons Aliki avec un vent de 15 nœuds et empruntons à nouveau le chenal qui nous sépare d’Andiparos.
A la sortie du chenal, nous faisons face à une houle impressionnante.
Nous donnons notre linge à une blanchisserie qui fait deux tournées de machines, et nous le récupérons plié en fin de journée. Nous visitons le monastère qui est magnifique, et trouvons aussi une icone.
Nous quittons Paros à 6 heures, la houle de la veille s’étant largement réduite. On aura tout de même des creux d’1m50 pour rejoindre Livadhi, avec un vent de 15 nœuds qui nous permet de réaliser de belles pointes de vitesse à l’arrivée. (5H30 pour 31 miles parcourus).
Nous empruntons un bus pour aller visiter la Chora, la capitale de Serifos, perchée à 600 mètres de hauteur. Les tournants qu’emprunte le bus donnent le vertige. Nous sommes récompensés à l’arrivée par une vue époustouflantes sur les îles aux alentours.
C’est tout simplement magnifique.
Nous quittons Serifos à 6H30 pour une navigation de 58 miles qui nous fait sortir des îles Cycladiques.
La mer est d’huile au départ. A l’arrivée, nous avons un bon vent de sud-ouest, et avançons toutes voiles dehors.
Il y a du monde dans la baie, et nous peinons à faire accrocher l’ancre … à la 4ème tentative. Nous prenons la même table dans notre Taverna préférée.
Le lendemain matin, nous allons à pied jusqu’à la ville d’Hydra.
Nous quittons Mandraki à 13H30 et longeons la cote d’Hydra avec un vent de sud est de 10 nœuds, qui est le bienvenu. Le Meltem ne franchit que rarement la pointe sud d’Hydra.
Nous mouillons au nord de l’île, à Ormos Zoyiorya.
L’eau est cristalline, et le paysage verdoyant.
L’eau est cristalline le matin, et nous en profitons pour se baigner avant de partir en direction du continent.
Nous atteignons Leonidhion après 3 heures de navigation, et décidons de nous mettre au quai pour notamment remplir notre cuve d’eau, qui est vide. L’endroit a fait l’objet d’un documentaire sur les villages encore préservés du tourisme de masse dans le Péloponnèse.
A notre grande surprise, le quai sera rempli moins d’une heure après notre arrivée.
Ici, l’eau est d’un couleur similaire à celle que l’on trouve aux Caraïbes.
Nous n’aurons malheureusement pas le temps d’aller voir le monastère de la vierge d’Elonas, perché sur une falaise comme dans les Météores.
Il est intéressant de noter que dans cette région, les plus agés parlent encore le dialecte Tsakonika, qui représente le lien, en quelque sorte, entre le Grec Dorique (ancien grec) et le Grec Démotique (Grec moderne).
Le Lycabette est une colline qui culmine à 277 mètres et constitue le point le plus élevé de la ville d’Athènes.
On y accède à pied ou depuis un funiculaire, et au sommet se trouve la chapelle Saint-Georges (Hagios Georgios), batie au 19ème siècle.
La destination de notre croisière pour l’été 2016 était la Grèce.
Nous avons quitté la Sicile début juillet, pour rallier fin août le Péloponnèse, à proximité des îles Cyclades.
Notre programme de navigation, d’une durée avoisinant 2 mois, a été approximativement le suivant :
Notre voilier est désormais à Porto Heli, le nouveau port d’attache pour notre voilier.
Cette croisière a représenté environ 870 miles nautiques, soit l’équivalent d’environ 1600 kilomètres terrestres.
Nous vous invitons à la consultation de nos Carnets de voyage 2016
Nous décidons de rejoindre un port après plusieurs jours passés au mouillage, et aussi parce-que nous n’avions pas lavé le bateau depuis la dernière tempête.
Nous arrivons ainsi à Gouvia Marina, située à quelques 7 miles de notre mouillage. L’accueil est formidable, et on apprécie la piscine privée, située devant le terrain de cricket, héritage d’une époque ou Corfou appartenait à l’Empire Britannique.
Après le passage au bureau de la marina, je passe au Port Authorities, afin d’obtenir le fameux DEPKA, le document obligatoire pour naviguer en Grèce, toujours exigé en violation du droit européen et de l’appartenance à l’espace Schengen. La charmante fontionnaire m’explique qu’ils ne délivrent plus ce document à Gouvia Marina, mais elle me fait une attestation de non-délivrance de DEPKA, afin d’être en règle ….. pour 15 euros. Je signe ce document écrit intégralement en Grec. Elle m’explique que certains ports dans les Iles Ioniennes risquent d’exiger un DEPKA, mais m’encourage à ne pas me précipiter …
Foulques
Nous en profitons pour réaliser pas moins de 5 tours de machines pour le linge, avec notre petite machine à laver de bord, que nous trouvons fort utile.
En fin d’après-midi, nous allons à Corfou chercher une connexion data internet ainsi qu’une ligne mobile Grecque. La ville est superbe. Nous croisons quelques Popes dans les rues, et dans le vieux centre, nous rentrons dans une magnifique église orthodoxe.
Le petit port de plaisance
Corfou
La vielle ville
Aux alentours de 22 heures, il fait un peu moins chaud, et nous allons dîner dans une Taverna située juste en dehors du domaine sécurisé de la marina. Les plats sont locaux, faits maison. Je déguste ma première moussaka, et Foulques un assortiment de souvlaki. Nous quittons la taverna en renouvelant nos ‘epharisto‘. Il va sérieusement falloir apprendre plus de mots en Grec !
Nous quittons Gouvia Marina à 13 heures, pour prendre la direction de Paxos, en longeant l’île de Corfou. Il y a 10 noeuds de vent de SW au NW, et nous sommes entièrement toilés, avec une allure au travers à l’arrivée.
En arrivant à 19 heures à Gaïos, nous mouillons devant l’entrée du chenal sud, à droite du lieu affiché sur cette webcam.
Port Gaïos
Nous allons à terre avec l’annexe, chercher un instructeur de plongée nommé Babis, au centre Waterplanet, et inscrire Foulques à son cours PADI pour le lendemain.
A la taverna pour dîner, nous apprenons avec stupeur les évènements intervenus en France à St Etienne du Rouvray. Nous allons alors dans la minuscule mais non moins très belle église orthodoxe au centre de la place.
Depuis le mouillage
Gaïos
Le lendemain matin, Foulques fait connaissance avec deux bateaux de Français à coté du notre. Sur le voilier Mayreau, la famille est partie depuis un an.
Foulques
Nous quittons Gaïos en fin de matinée, pour rejoindre Mongonisi, une petite baie située au sud de l’île de Paxos. L’endroit est superbe, au calme.
On s’amarre à un quai, après avoir jeté l’ancre loin devant, car ici, il n’y a pas de pendilles. Nous réussissons du premier coup, et n’en sommes pas peu fiers. Nous sommes à plus de 2 mètres du quai, car il y a des roches sous l’eau, qui endommageraient sans nul doute notre safran si nous nous approchions plus. Pour vérifier la bonne tenue de cet amarrage à l’ancre, Foulques plonge et note qu’il y a à peine 40 cm sous le safran, et que l’ancre a bien accroché.
Le Vent du Sud, on le devine avec son bimini
Dans l’après-midi, nous retournons à pied à Gaïos, et Foulques y fera deux plongées successives.
Paquebot de croisière du Ponant, au mouillage devant Port Gaïos
Le soir, nous allons dîner à la Taverna. Il convient de préciser que le quai leur « appartient », et qu’il est de bon ton d’aller chez eux.
La Taverna, Mongonisi
Le dîner, composé de dolmades, moussaka, et d’agneau avec pommes de terre cuits au four, sera animé par des dances traditionnelles Grecques.
Foulques
Adrien, à la Taverna Pan & Theo
Il s’en suivra des dances contemporaines, en chaîne, de tous les convives autour de la Taverna, dans une ambiance comme à Kalokairi (Mamma Mia).
Danse Grecque
Nous décidons de rallier Port Gaïos samedi matin, où nous trouvons une place presque en face de l’église, avec un amarrage à l’ancre qui nous réalisons aisément. Le quai est empli de voiliers italiens, venant de l’Adriatique pour la plupart.
Foulques, en annexe autour de Port Gaïos.
Foulques retrouve Babis au centre PADI, pour une à deux plongées par jour.
Centre de plongée tenu par BABIS
Le soir, on nous livre à bord de délicieuses entrées grecques : tzatziki, caviar d’aubergine, poivrons farcis, champignons à l’ail, … sans oublier le succulent pita.
Les prévisions météo font état d’une très importante CAPE, et donc un risque élevé d’orages sur Corfou, où nous retournons sans attendre, afin d’y être pour l’arrivée des filles,prévue le 3 août.
Nous effectuons la traversée retour vers Corfou en début d’après-midi, après une plongée où Foulques est descendu à 14 mètres. Nous sommes au près serré, car sans surprise, le vent de l’après-midi est le plus souvent du nord, en été.
Nous mouillons dans Kamenno bay, juste avant le coucher du soleil.
Nous arrivons à Gouvia Marina en début de matinée, dans la perspective de récupérer les filles le lendemain matin à l’aéroport de Corfou.
Demain, nous serons sur le bateau depuis 25 jours.
Nous avons nos habitudes pour le déjeuner : une salade Grecque !
Patatras !
Marie-Bé se blesse sérieusement à la main et aussi à la tête, dans l’escalier du sous-sol de la maison. Un passage aux urgences révèle qu’elle doit subir une intervention chirurgicale le lendemain, à savoir le jour de son départ pour Corfou. La santé passe avant tout, et tant pis pour le vol réservé depuis des mois.
Du coup, seules Sixtine et Bérénice prennent l’avion depuis Roissy, et elles nous rejoignent à la marina de Corfou. C’est une journée de retrouvailles après les camps de guides, et les JMJ en Pologne pour Sixtine !
Dans l’après-midi, l’opération de Marie-Bé se déroule très bien, et nous apprenons avec un grand soulagement qu’il n’y aura aucune séquelle. Dans la foulée de cette bonne nouvelle, je lui réserve un vol pour le dimanche 7 août.
Nous quittons Gouvia Marina en milieu de matinée, après un dernier plongeon dans la piscine, et prenons la direction de Paxos. Marie-Bé nous y rejoindra dimanche prochain par un flying dolphin au départ du port de Corfou. Je réserve sa place … par simple envoi de mail à la compagnie.
Adrien
A l’arrivée, le vent souffle à 20 noeuds de NW, et autant dire que nous avançons à belle allure. Nous mouillons un peu avant 17 heures devant l’îlot d’Agios Nikolaos.
Arrivée du dîner
Au coucher du soleil un peu après 20H30, Sixtine, Foulques et Bérénice partent chercher des plats grecs dans notre Taverna préférée, que nous ramenons sur le bateau.
Sixtine et Bérénice veulent aussi essayer la plongée …. alors nous allons voir Babis, qui propose de venir en fin d’après-midi.
Sixtine et Bérénice reviennent enchantées de leur séance de découverte de la plongée en bouteilles avec Babis.
Samedi matin, nous accostons au quai de Port Gaïos, en mouillant l’ancre au milieu du chenal, et en plaçant des amarres à terre. Foulques réalise ses deux dernières plongées, avec toujours autant de plaisir.
Dimanche matin, Marie-Bé arrive à Corfou en avion depuis Paris, puis à Paxos par navette rapide depuis le port de Corfou. La famille est enfin réunie, et je réalise sans attendre le changement de pansement.
Merci à toutes les personnes qui l’ont soutenue ces derniers jours !
Foulques effectue une dernière plongée à plus de 14 mètres, et obtient son PADI Open water Diver, une certification reconnue mondialement. Il aura aussi beaucoup travaillé son anglais pour les cours théoriques !
Nous quittons Mongonisi à 7H45, non sans mal, une chaîne d’un autre voilier s’étant posée sur la notre. Foulques se félicite d’avoir placé un orin, ce qui nous a permis de remonter l’ancre.
La destination du jour est Lefkas, une île Ionienne reliée au continent Grec par une pont qui se lève pendant 10 minutes, aux heures fixes.
Entrée dans le chenal de Lefkas
Nous entrons dans le canal de Lefkas vers 14H30, dès que le pont se lève, et empruntons la passe, qui est assez étroite en certains endroits. J’avais été prévenu par d’autres plaisanciers que toutes les cartes pour le canal de Lefkas sont fausses, et je n’ai pas été déçu. Les bancs de sable se déplacent, et la parade a consisté pour moi à suivre un voilier de 50 pieds qui possède à priori un important tirant d’eau.
Pont de Lefkas
Vers 16H30, nous mouillons à Ormos Vlikho, dans une large baie au sud de Nidri, sur l’île de Lefkas. Le site est superbe.
Ormos Vlikho
Nous entrons ici dans l’Odyssée d’Homère : en effet, selon l’archéologue Dörpfeld, le héros d’Homère était né à Lefkada ou, autrement dit, Lefkada était l’Ithaque d’Homère. Son hypothèse était basée sur son étude de l’Odyssée, portant en particulier sur les vers dans lesquels Ulysse décrit sa terre natale adorée au roi des Phéaciens, Alcinous.
Les fouilles dans la grotte de Choirospelia laissèrent présumer que la grotte aurait pu abriter les cochons qu’Ulysse rencontra à la baie de Sivota.
Il identifia les vallées entre les villages de Frini et Nidri comme les sites possibles du palais antique et des chantiers navals d’Ulysse, et révéla la présence d’une grande ville, présumée être la ville antique de Nericos. La ville était habitée par une race très civilisée à l’apogée de sa prospérité. Il a mis à jour les murs d’un grand bâtiment qui mesurait environ 40 mètres, les ruines d’un théâtre préromain, et de nombreuses tombes contenant des bijoux en or et en argent. Tout indiquait une forme archaïque élaborée d’enterrement où les corps étaient partiellement brûlés et les dépouilles préservées. Il trouva des pierres provenant de temples antiques et un système d’évacuation des eaux constitué de tuyaux.
Mais il n’existe toujours pas de preuve absolue que le roi Ulysse soit né à Lefkada.
Nous quittons notre mouillage d’Ormos Vlicko sur l’île de Lefkas vers 13H30 et prenons la direction de l’île de Meganisi.
En route, nous longeons l’île de Skorpios, propriété du défunt armateur grec Aristote Onassis, puis de sa fille Athina, et passons devant le mouillage à l’ouest de l’île, l’endroit préféré de Jackie Kennedy lorsqu’elle était sur le Christina, le célèbre yacht, aux robinets tout en or. Les guides nautiques déconseillent d’ailleurs de mouiller à cet endroit, car la chaine-mère du Christina serait toujours au fond de l’eau. Il est interdit d’approcher de l’île qui est une propriété privée, à la limite de la marée haute. Il y aurait un personnel pléthorique sur l’île, qui dispose d’une centrale électrique. Le testament d’Onassis stipulait que Skorpios devait être restitué à l’état Grec à sa mort, mais cette disposition ne fût jamais respectée…
Nous arrivons en moins de deux heures sur l’île de Meganisi, dans Ormos Abelike, pour le déjeuner, …il n’est jamais que 15H30 !
La vue depuis le fond de la baie est magnifique.
Vue sur l’Attique, au loin, depuis Ormos Abelike (Meganisi)
Sixtine et Bérénice
Eglise de Vathi, Meganisi
Dans la soirée, nous avons l’immense plaisir de retrouver les Riberolles à notre mouillage, qui terminent 15 jours de croisière dans les Iles Ioniennes depuis Lefkas. Nous les avions initialement rencontrés en Sardaigne en 2010. Quelle changement pour toutes les filles, depuis 5 ans ! Nous immortalisons cet instant.
Retrouvailles après 5 ans !
Nous quittons Meganisi pour retourner sur l’île de Lefkas, à Tranquil Bay. Nous partons en annexe à Nidri, où Marie-Bé se fait enfin enlever, dans un cabinet médical, ses agraphes sur la tête.
Un coup de vent est annoncé pour la fin d’après-midi entre Lefkas et Itaque. A midi, notre mouillage est déjà rempli de voiliers. Il est plus sage de rester à Tranquil Bay pour la nuit.
Tranquil Bay
Une multitude de cyprès sur la colline donne à la baie un petit air de Toscane.
Un petit air de Toscane
Nous levons l’ancre à 9H15 et prenons le petit-déjeuner en mer, en route pour Itaque.
C’est encore Homère qui qui fournit la meilleure description de l’île : « Il n’y a à Itaque ni grands espaces ni prairies. C’est une terre à chèvres, plus plaisante à mes yeux qu’un pays à chevaux…«
A l’ouest de l’île, à coté de Port Polis, se trouvent des ruines de l’age de Bronze, que l’on considère généralement comme le palais d’Ulysse. Mais peut-être aussi le héros vivait-il plus modestement…
Ormos Kioni
Kioni
Nous jetons l’ancre vers midi, avec une amarre à terre, non sans mal, car les fonds sont très profonds à proximité de la rive. L’eau est cristalline, et nous partons en annexe mouiller dans la petite baie.
Bérénice
La nuit fût courte, avec un vent de secteur sud qui provoque un ressac.
En début de matinée, nous écoutons les chants de l’église Orthodoxe de Port Vathi.
Nous faisons l’appoint de gasoil et d’eau au ponton carburant. Il nous en coutera 3 centimes d’euro par litre, soit moins cher que sur Lefkas (6 cts), semble-t-il. Pour mémoire, notre capacité de stockage en eau – potable ou non – est de 240 litres, dont 40 litres pour le cumulus.
Nous sortons de la baie pour prendre la direction de la côte sud d’Itaque.
En route, nous croisons à 100 mètres le VENUS, le fameux yacht de 79 mètres de long qui appartient à la famille Jobs. Il est connu que ce yacht croise en Méditerranée depuis quelques années. Conçu par Philippe Starck pour Steve Jobs, le défunt patron d’Apple, il faut reconnaître que les lignes sont fortement inspirées du design des Apple Store ! Les hommes d’équipage sont nombreux, tous en tenue noir et blanc. Quel style !
Nous immortalisons l’instant en prenant une photo, et voyons le navire entrer la baie derrière nous.
Le VENUS, yacht de la famille Jobs
Nous entrons dans Ormos Andreou en fin de matinée, et jetons l’ancre par 15 mètres de fond, devant la plage. L’endroit est assez désert et sauvage. On distingue clairement le fond de sable, dans cette eau si cristalline.
Plage d’Ormos Andreou
Dans la soirée, plusieurs voiliers auront de la peine à s’installer dans la baie, avec un vent de Nord-Ouest soufflant en rafales parfois violentes.
L’arrivée au port d’Itaque est inoubliable.
Entrée de la baie
On pénètre dans une baie flanquée de montagnes faisant penser à un fjord. Tout au fond de la baie, on aperçoit la minuscule capitale de l’île.
Ithaque est un endroit magique, et représente le retour au bercail. Ulysse a navigué pendant une décennie pour atteindre sa maison, et de nombreux marins estiment qu’Ithaque est l’objectif ultime.
Selon la mythologie, Ithacos était le fils d’un roi de Céphalonie qui s’était installé ici, et qui avec son frère avait construit une fontaine qui fournissait toute l’île en eau. Il a été prouvé qu’Itaque était la capitale de Céphalonie, à l’époque mycénienne (1500 avant JC). Cela coïncide avec la guerre de Troie, et si Ulysse a vraiment existé, c’est à cette période qu’il aurait été roi.
Vathy, la capitale d’Itaque, a le plus grand port naturel du monde.
C’est dans cette baie que nous jetons l’ancre en milieu de matinée.
Arrivée dans la baie
Port Vathi
Sixtine
Nous levons l’ancre à 9H30 pour remonter le canal séparant Itaque de Cephalonie, et entrons dans Ormos Polis en fin de matinée. Il y a 20 mètres de fond, et nous plaçons deux amarres à terre.
Le « Port de la Cité » est une belle anse ourlée d’une plage de sable, bordée d’une grotte-sanctuaire, et dominée par les ruines de constructions datant de la Guerre de Troie.
C’est du Port de la Cité que Télémaque était parti à la recherche d’informations sur son père disparu depuis la chute de Troie. C’est de là encore que les prétendants lancèrent un navire pour intercepter et tuer le fils d’Ulysse trop dangereux pour eux.
On suppose que le palais d’Ulysse était situé dans les environs de Stravos, un lieu situé en hauteur, à quelques kilomètres au nord, et d’où l’on pouvait apercevoir les navires entrant dans la baie de Port Polis.
Le mouillage de Port Polis
Amarres à terre
Marie-Bé
Le port de pêche
Sanctuaire
Le sac de linge sale est plein ! Nous sortons le générateur 220V ainsi que la machine à laver sur le pont, et Bérénice se charge des tournées de lessive.
La succession de mouillages forains loin des commerces a vidé la cambuse !
En vue de faire le plein de vivres, nous remontons Ithaque vers le nord, passons devant l’île d’Atokos, puis prenons la direction d’Astakos, située en Grèce continentale. Astakos est une petite ville qui vit d’un peu de tourisme, essentiellement des Grecs en vacances.
Nous ramenons un chariot plein d’emplettes, pour ensuite mouiller juste après le petit port, avec 20 nœuds de vent qui souffle en rafale du NO. L’ancre finit par crocher à la seconde tentative.
En quittant la baie d’Astakos, nous slalomons entre les îles Dragonera et Echinades, pour ensuite longer Ormos Oxia par le nord.
L’arrivée à la pointe d’Ak Sofra marque l’entrée dans le Golfe de Patras, que nous empruntons jusqu’à l’entrée du canal de Missolonghi.
Entrée du chenal
A l’entrée du chenal se trouvent des maisons de pêcheurs (pelades) sur pilotis dans l’eau peu profonde, qui ont un petit air d’Asie du sud-est.
Maisons de pêcheur
Dans le chenal
Dans le chenal
Il semblerait que de nombreuses « cabanes » aient été transformées en résidences secondaires, plus grandes et plus belles que les pelades d’origine.
Pelades
Nous quittons Missolonghi au matin, en empruntant le canal éponyme, et prenons route à l’est, en direction du Golfe de Corinthe.
A 5 miles avant le Pont de Patras, qui sépare les Golfes de Patras et de Corinthe, j’appelle par VHF Rion Traffic pour demander l’autorisation de passer sous le pont. L’opérateur me demande mon tirant d’air, qui est de 18 mètres, et me donne ensuite la consigne de passer sous le pont en laissant 3 piliers sur ma gauche. Je confirme ma bonne compréhension des instructions à l’opérateur: « 3 pillars on the left side, 1 pillar on the right side ».
Arrivée au pont de Patras
Sous le pont
Nous arrivons avant 15 heures à Trizonia, la seule île habitée du Golfe de Corinthe, et qui n’a pas de voitures.
Vue du mouillage
Trizonia
Les alentours de la baie sont verdoyants, plantés de vignes et d’oliviers.
Trizonia
Nous poursuivons notre route à l’est, dans le Golfe de Corinthe, en direction de Galaxidhi, où nous arrivons en début d’après-midi. Les places au quai ne sont pas nombreuses, j’ai compté environ 20 emplacements au total. A l’arrivée, Andreas, le « capitaine officieux du port » nous met nos amarres à quai et nous fournira l’appoint de gasoil. On nous propose un service de laundry : tout le linge nous sera ramené en début de soirée.
Dimanche soir, on nous demandera de régler 11€ pour la place au quai ainsi que pour l’eau et l’électricité.
Nous partons en taxi pour Delphes, ou nous arrivons en moins d’une demi-heure.
Pour les anciens grecs, Delphes était le centre du monde. Son site spectaculaire, au milieu des parois escarpées du mont Parnasse contribue à son mystère.
Le trésor des Athéniens, construit en marbre de Paros après la victoire de Marathon.
L’oracle de Delphes, qui siégeait dans le temple d’Apollon, était célèbre dans toute la Grèce. Ses interprétations étaient vagues, mais il avait la réputation d’être plus fiable que les autres. Le septième jour du mois, tout le monde pouvait poser des questions à l’oracle sur toute sorte de problèmes. L’oracle était une femme, censée avoir reçu le don de prophétie d’Apollon. Les prêtres interprétaient les prédictions.
Devant le théatre de Delphes
Le théatre pouvait accueillir 5000 personnes, et le stade, servant aux jeux Pythiques, pouvait en contenir 7000.
Le musée, qui rivalise avec celui d’Athènes, renferme des pièces incroyablement conservées.
Le Sphinx ailé
L’Omphalos, qui trouvait juché au sommet de la colonne dite des danseuses
L’aurige, prince grec de Sicile, qui triompha aux jeux Olympiques et Pythiques
Depuis Delphes nous allons au Monsatère d’Ossios Loukas (Luc le Bienheureux), un ermite grec mort en 953, mais qui n’est pas l’auteur de l’Evangile. Le monastère est niché dans une vallée, au milieu des vignes et des oliviers.
Entrée du monastère
Monastère d’Ossios Loukas
Devant l’église
L’église
Christ
Vierge
Luc le Bienheureux
Les chapelles comptent parmi les plus belles de l’architecture bizantine en Grèce, et des fresques incroyablement conservées.
Nous quittons Galaxidhi à 7H15, en direction du canal de Corinthe.
On a oublié de passer à la boulangerie chercher du pain !
Qu’à cela ne tienne, on a un peu de farine, de la levure, et un four. Le pain s’avérera être très apprécié. Je rajouterai un peu plus de sel la prochaine fois.
A l’entrée du canal, j’appelle Isthmia Pilot par VHF, qui me donne l’instruction de ne pas mouiller mon ancre, et de me préparer à suivre deux autres voiliers. Il faut quelquefois attendre plusieurs heures avant de passer, et nous n’aurons attendu que quelques minutes.
Traverser ainsi le canal de Corinthe en bateau est tout simplement magique.
Il y a un très fort courant, avoisinant 2 noeuds dans le sens Est vers Ouest, et qui nous a contraint à mettre le moteur à plein régime.
On a immortalisé cette traversée dans la vidéo ci-dessous, en mode accéléré pour la majeure partie du film :
A la sortie du canal, nous accostons au quai pour aller régler la somme de 145€ au titre du droit de passage. Rapporté au nombre de miles parcourus (3,2 miles), c’est le canal le plus cher au monde. Il faut garder en tête que l’alternative au canal consiste à passer par le sud du Péloponnèse, et ainsi rallonger la route de 400 km !
On est ainsi entré dans le Golfe Saronique, situé dans la partie ouest de la Mer Egée. Nous longeons la cote du Péloponnèse jusqu’à Korfos, ou nous accostons chez « Papa Georges« , pour dîner en face du bateau. L’accueil est formidable, comme souvent dans de telles tavernas : aide à l’amarrage, eau, éléctricité, wifi, douches…
On ne se lasse pas de toutes les entrées grecques, et bien évidemment de la moussaka locale.
Dîner en face du bateau
Une courte navigation nous amène à Palaos Epidaurus, un petit village situé à 30 km du célèbre théatre d’Epidaure.
Le théatre d’Epidaure est considéré comme le mieux préservé de tous les théatres grecs. L’acoustique est parait-il exceptionnelle, car on entend depuis n’importe lequel des 14 000 sièges un morceau de papier froissé sur la scène ou le tintement d’une pièce de monnaie lachée à terre.
Plage de Palaos Epidaurus
La plage est superbe, et nous décidons de reporter la visite du théatre d’Epidaure à une autre fois. En milieu d’après-midi, un orage éclate au loin, sur les montagnes du Péloponnèse, et une brise de sud-ouest se lève, qui apporte une houle. Mais nous n’aurons – malheureusement – toujours pas de pluie, dont nous rêvons.
Port Vathy est un abri pour pêcheurs sur la cote ouest de la presqu’île de Methana. Le minuscule port offre un peu de protection du Meltem, lorsqu’il souffle trop fort, et ce fût le cas.
Nous apprécions beaucoup cet endroit, un peu à l’écart des routes traditionnelles. Nous nous régalons le soir dans l’une des tavernas, avec du poisson et un excellent plat d’agneau.
Entrée de Port Vathy
Nous quittons Port Vathy vers 9H30, pour contourner la presqu’ile de Methana, et ensuite prendre la direction d’Hydra.
Les bulletins météo annonçaient un important flux de nord-ouest, et nous ne fûmes pas déçus. Au milieu du Golfe de Methana, nous avons une houle de travers mais surtout des creux de 2 mètres, ce qui rend la poursuite de la route un peu compliquée.
La configuration de l’île de Poros nous apparaît comme idéale pour trouver un abri, et finissons par nous établir au mouillage, au pied de la ville, Le vent est certes violent et catabatique, mais le plan d’eau est calme. Du bateau, le point de vue sur la ville est idéal. Toutes ces maisons blanches nous donnent un avant-gout des îles Cyclades, maintenant assez proches.
Le plus haut sommet de l’île de Poros est le pic Vigla, qui culmine à 358 mètres. Dans la partie nord de l’île se trouve les ruines du Temple de Poséidon, qui a été édifié en 520 après JC. C’est dans ce sanctuaire que l’orateur Démosthène se serait donné la mort.
Poros, depuis le mouillage
Poros
Poros
Nous partons en annexe dans l’étroit chenal de 360 mètres, qui sépare Poros du Péloponnèse, pour admirer l’île.
Ce 28 août marque le 50ème jour sur notre bateau, depuis l’arrivée à notre marina en Sicile le 10 juillet.
En ce jour anniversaire, nous quittons Poros avec un vent qui a faibli, mais qui avoisine 20 noeuds jusqu’à la pointe d’Hydra, et rejoignons le nouveau port d’attache de notre voilier, qui est Porto Heli.
Nous entrons dans la baie sans triomphalisme particulier, mais avec la satisfaction d’être « arrivés à bon port », après avoir parcouru 870 miles nautiques, soit l’équivalent de plus de 1600 km terrestres.
La croisière 2016
Bon nombre de moments passés cet été sur le bateau ont été exceptionnels, et nous regrettons déjà de n’avoir pas pû explorer tous les sites remarquables.
Nous avons deux jours pour désarmer Le Vent du Sud, qui sera mis à sec pour l’hiver, dans un chantier de la baie, afin que des travaux de réparation et de maintenance soient effectués.
Et pour l’année prochaine ?
Il ne fait nul doute que nous irons dans les îles Cyclades, toutes proches, et pourquoi pas en Crète.
Les Cyclades
Nous avons tout l’hiver pour préparer cette future croisière.
L’église de Porto Heli
Nous quittons Porto Heli pour prendre la direction Athènes, en vue de notre vol retour, prévu pour le lendemain. Nous quittons ainsi le Péloponnèse pour entrer dans l’Attique, en franchissant le Canal de Corinthe … par l’autoroute.
Les Sporades se situent au nord des Cyclades.
En tout, ce sont 11 îles qui constituent les Sporades dont 4 seulement sont habitées : Skiathos, Skyros, Skopelos, et Skantzoura. Ces îles possèdent une riche végétation, un terrain montagneux et des plages comptant parmi les plus belles de la Grèce.
Skiathos, revêtue de verdure, offre un paysage idyllique avec ses 70 baies et criques, ses trois ports, et les neufs îlots qui l’entourent. C’est une île touristique, qui connaît une vive animation nocturne.
C’est dans les iles grecques de Skiathos et Skopelos qu’a été tourné le film Mamma Mia avec Meryl Streep. Phyllida Lloyd a en effet choisi les îles Grecques des Sporades pour tourner son film.
Lîle de Paxos est située dans la mer Ionienne, non loin de Corfou. On y accède par bateau depuis Corfou ou depuis Parga, en Grèce continentale.
La légende raconte que Poseidon, qui souhaitait se créer un petit nid d’amour à partager avec Amfitriti,a frappé le sud de Corfou avec ton trident et que c’est ainsi que sont nées les petites îles de Paxos et Antipaxos.
Les îles Ioniennes
Gaios est la capitale de Paxos et le port central de l’île. Lorsque le bateau entre dans le port de Gaios, on peut observer deux îles très vertes: l’île de Panagia et l’île de Saint-Nicolas. Saint-Nicolas abrite une forteresse vénitienne construite à partir des plans de Léonard de Vinci. On peut se promener dans les ruelles étroites appelées “kantounia”, visiter le musée de Paxos ou encore la galerie municipale.
Loggos est un petit village de pêcheurs typique, avec ses maisons blanches et ses fenêtres colorées. Dans le passé, il y avait une forte activité commerciale sur l’île. Sur l’un des côté du port, on peut apercevoir une ancienne usine de savon désaffectée. Aujourd’hui, le petit village pittoresque de Loggos est surtout célèbre pour ses restaurants, réputés.
Lakka est un petit village typique qui se situe au nord de Paxos. Les nombreux yachts que l’on peut voir dans le port lui donnent un air très cosmopolite. Il y a un club de voile tout proche. On peut aller voir le phare et l’Église de Ypapanti, à proximité.
En naviguant autour de l’île, on peut apercevoir de nombreuses grottes, et des plages à l’eau turquoise, seulement accessibles par bateau.
Sur l’île d’Antipaxos, on pourra emprunter plusieurs sentiers de randonnée qui traversent des oliveraies et passent par des vieux villages et des églises. Sur la côte ouest, on peut visiter Tripitos et son arche en pierre grandiose, voir aussi les falaises blanches abruptes de Erimitis, et le village abandonné.
L’ile de Spetses, fait partie des iles Saroniques. Spetses est situé à l’entrée de la baie d’Argos. Son ancien nom était « Pityoussa » à cause de son grand nombre de pins, qui encore aujourd’hui donne un cachet particulier à l’île.
Spetses
Les premiers fondements de Spetses remontent à la première ère hellène (2500-2000 avant JC), dont on retrouve des fondations, statues et coupes en terre. Plus récemment, elle fut connue pour avoir été la première île à prendre part dans la guerre d’indépendance. Dans le square Dapia, on y trouve même des canons qui furent utilisés à cette époque.
C’est une belle île, à la végétation importante et verdoyante. Elle possède plusieurs belles plages de sable et criques romantiques éloignées de tout. Les plages les plus populaires sont Agii Anargyri et Agia Paraskevi. La capitale de l’ile est une vraie beauté architecturale pleine de maisons néoclassiques à deux étages, aux balcons en bois et aux murs colorés, entourées par des ruelles sinueuses.
Les voitures sont très rares, on doit donc utiliser le vélo ou les calèches. Pour voyager dans toute l’île, le mieux est d’emprunter les taxis bateaux, louer une bicyclette, ou prendre un des bus qui dessert la plupart des plages. En prenant un Flying Dolphin, on peut rejoindre Nauplie, et de Spetsæ on peut facilement partir en excursion pour le Péloponnèse.
Le centre vital est situé autour du vieux port, et c’est là que la vie nocturne y est la plus intense. Les plus beaux sites à voir à Spetses sont la maison de l’héroïne révolutionnaire Bouboulina, la maison Hexis, et l’église St Triade.
Le manque de source d’eau sur l’île fait que les habitations sont autour du port, proche du ravitaillement en eau potable.
L’île de Lefkada, appelée aussi Leucade est située dans la mer Ionienne. Elle fait partie du groupe des îles Ioniennes, avec Corfou, Zante, Céphalonie, Ithaque, Paxos et Kithyra. Lefkada est célèbre dans le monde entier pour ses plages immaculées de sable blanc et ses eaux turquoise.
Accès
L’île de Leucade est la seule du pays où il est possible d’accéder en voiture. En effet, un pont la relie au continent. On peut rendre à Lefkada en partant d’Athènes avec un bus. La distance entre les deux villes est de 378 km, et il faut compter environ 5 heures de trajet.
L’île possède son propre aéroport international, Aktion, situé à 18 km du centre-ville.
Il existe plusieurs liaisons de ferries entre Lefkada et les autres îles Ioniennes ainsi qu’avec le Péloponnèse (Ports de Patras et Kyllini).
Nidri, Lefkas
Les chutes d’eau de Nidri
A la périphérie de Nidri, on peut visiter les cascades de Dimossari. Durant la période estivale, c’est l’endroit idéal pour se baigner dans les eaux cristallines du lac et voir le petit village du bord de mer de Nidri.
Les plages
Croisière vers les îles d’Ithaque, Kefalonia et Skorpios
Il existe de nombreuses possibilités de croisières autour de l’île le Leucade et de ses environs. La plus recommandée est celle qui part de Nidri, fait une première escale à Porto Katsiki pour la baignade, puis une seconde escale sur la belle station balnéaire de Fiskardo, sur l’île de Céphalonie. Après Fiskardo, le bateau prend la direction d’Ithaque, sur laquelle se trouve la maison d’Ulysse, le célèbre héros d’Homère. L’escale suivante se fait à la caverne Papanicolis sur l’île de Mégasini, un endroit utilisé comme repaire durant la Seconde Guerre Mondiale. Après avoir visité les grottes, on pourra se rendre vers Skorpios, l’île sur laquelle le célèbre armateur Aristote Onassis avait l’habitude de venir se baigner. La dernière étape, avant d’entamer le retour vers Lefkada, se fait sur l’ile de Madouri, qui abrite la maison du poète grec Aristote Valaoritis.
Séparée du continent par un étroit canal, l’île de Poros, est une petite île volcanique, douce, verdoyante et odorante d’une grande beauté.
Elle abrite la ville de Poros, érigée sur la petite péninsule de Sferia. Station balnéaire populaire en Grèce, Poros est un charmant petit village parfumé par les pins, les citronniers et les oliviers qu’elle abrite, sillonné par de petites ruelles et composé de pittoresques maisons blanches aux volets colorés ainsi que d’édifices au style architectural néo-classique.
Selon la mythologie grecque, l’île de Poros qui appartenait à Apollon, le dieu du Soleil, a été échangée contre Delphes, afin de devenir la propriété de Poséidon. Durant toute sa période faste, au cours de l’Antiquité grecque, entre le VIe et le Ve siècle, Poros fut ainsi le principal lieu de culte du dieu Poséidon et était nommée Kalavria.
L’île d’Itaque, qui est est montagneuse et rocailleuse, est séparée de Céphalonie par un détroit. La végétation est essentiellement composée d’oliviers, vignes, pins et cyprès. Les grandes plages sont quasiment inexistantes et les côtes offrent plutôt des petites criques de galets.
Iles Ioniennes
Le petit port de Vathi aligne de belles et vieilles demeures sur son front de mer. Quelques jolies ruelles aboutissent à la place centrale assez animée avec ses cafés, tavernes et boutiques. Des bateaux proposent des excursions vers Cephalonie, Leucade, Meganissi et il est également possible de se rendre sur la belle plage de Gidaki, inaccessible par la terre.
De nombreux sites sur Itaque évoquent l’Odyssée d’Homère. Une promenade conduit vers la grotte des nymphes. C’est dans la baie de Deka qu’Ulysse fut déposé endormi. La source d’Arethousa, au Sud, est accessible en 2 heures de marche environ. C’est là qu’Ulysse, déguisé en mendiant rencontra Eumée. On suppose que le palais d’Ulysse était situé dans les environs de Stavros.
Le village de Kioni, qui est le port le plus pittoresque de l’île. est situé au pied de collines verdoyantes. Entre Kioni et le charmant village d’Frikes, se trouvent un grand nombre de belles criques.
Toute proche de la capitale, Egine est une île très fréquentée.
Elle fut la première capitale de Grèce en 1828. Elle possédait une flotte puissante dans l’antiquité et on y frappa les premières monnaies Grecques.
Aegine
Le port de l’île est un endroit très agréable. Une belle petite chapelle blanche est construite tout au bout du quai. La petite ville, très animée avec son marché et ses retours de pêche, conserve une forte personnalité.
En suivant la route côtière, on atteint le petit port de Souvala, également desservi depuis Le Pirée. On atteint ensuite le temple d’Aphaia. Il formait l’un des 3 cotés du triangle sacré avec le temple du cap Sounion et le Parthénon. Il est un des mieux conservés de Grèce. Situé au milieu des pinèdes, il offre une belle vue sur la mer et les côtes d’Egine. Non loin vers l’intérieur de l’île, se trouve le monastère d’Agios Nektarios, qui mérite un détour.
La station balnéaire d’Agia Marina est très fréquentée, essentiellement par des touristes d’Europe du Nord. Au Sud-Ouest de l’île, la baie de Marathonas offre plusieurs jolies plages de sable. Le centre et l’Ouest d’Egine sont plantés de pistachiers dont la production est très réputée.
Missolonghi est une ville grecque située sur la rive nord du golfe de Patras. En plus de son importance historique, la ville est capitale de l’Étolie-Acarnanie.
Elle se trouve sur la rive Est d’une lagune utilisée pour l’aquaculture et la pêche.
Missolongui, sur la route qui longe la lagune
Elle doit surtout sa célébrité aux sièges qu’elle dut subir durant la guerre d’indépendance grecque, et à la personnalité du philhellène anglais Lord Byron qui y mourut.
La ville est encore entourée de ses remparts construits par les Vénitiens. La porte principale est la « Porte de la Sortie », par où les assiégés tentèrent de forcer, sans succès, le siège en 1826. Juste à côté de cette porte se trouve le « Jardin des héros », vaste parc dédié aux défenseurs grecs et aux philhellènes de divers pays étrangers tombés lors des sièges. Un tumulus central accueille les combattants anonymes. À sa droite, on peut voir la tombe de Markos Botzaris par le sculpteur français David d’Angers, puis le monument à Lord Byron qui contient le cœur du poète philhellène.
Principal port à destination des îles ioniennes, et étape obligée vers Delphes, Olympie et d’autres sites touristiques du Péloponnèse, on ne fait souvent que passer à Patras.
Patras est la capitale et la ville la plus peuplée du Péloponnèse. Elle donne sur le golfe de Patras, au nord de la péninsule, et fait partie de la région Achaï où poussent des pieds de tomates par milliers et des vignes qui font d’excellents crus.
Occupée par les Vénitiens, incendiée par les Turcs, Patras a été rebâtie au XIXe siècle sur un plan en damier, à flanc de colline. Dans sa partie basse, on trouve le port et les commerces. La vieille ville, et le « kastro » construits par les Byzantins, surplombent la cité.
Patras possède aussi un odéon romain de 2.500 places parfaitement bien conservé. Plus récente, la basilique byzantine Agios Andreas, a été construite en 1979 à l’endroit même où l’apôtre fut martyrisé par crucifixion, ce qui en fait un haut-lieu de pèlerinage.
La capitale du Péloponnèse est surtout réputée pour son carnaval, le plus ancien « apokria » de Grèce qui mérite que l’on y aille pendant ses festivités.
Le carnaval de Patras se déroule en l’occurrence à partir du 17 janvier et jusqu’au dimanche précédant le « lundi pur ». Rythmé par des « bourboulias » ou bals quotidiens au cours desquels les femmes choisissent leur partenaire, ce carnaval connaît deux temps forts, la chasse au trésor à laquelle participe toute la ville lors de la deuxième semaine des festivités et la grande parade de char le dernier dimanche.
Pont Rion-Antirion
Près de Patras a été érigé l’impressionnant pont suspendu à haubans Rion-Andrion, qui permet de relier la partie nord de la péninsule du Péloponnèse à la Grèce continentale sans passer par le canal de Corinthe. Il faut désormais cinq minutes pour passer d’une rive à l’autre contre 45 minutes en ferry.
Hydra est la perle des îles Saroniques. Elle est surtout connue des Grecs comme l’île sur laquelle les transports motorisés sont inexistants, car interdits. Aucune voiture ou de moto n’encombre le paysage.
Pour se déplacer, le visiteur comme l’îlien a deux choix : à pied ou à dos d’ânes, uniques « taxis » autorisés sur l’île.
Si la mer qui l’entoure est d’un bleu fascinant, l’île est privée de longues plages de sable. Cet inconvénient lui a permis de garder intacte sa physionomie traditionnelle. Ceinte de côtes rocheuses – l’île est en fait un énorme massif rocheux de près de 20 km -, couronnée de pinèdes et d’une architecture combinant noblesse et sobriété, une balade dans l’île est un voyage dans le temps.
Habitants d’Hydra
Si l’île est peu habitée en hiver (moins de 2 000 habitants), en saison, elle est très prisée de la bourgeoisie athénienne. Dès le mois d’avril et jusqu’en octobre, cette dernière adore passer ses week-ends là-bas.
Voici comment l’île est décrite par celui qui fut pendant près de quarante ans son habitant le plus célèbre, Leonard Cohen, le chanteur, poète, auteur et compositeur canadien. « Du haut de ma colline, j’aperçois une montagne remplie de maisons blanches, dans lesquelles vécurent plusieurs générations de marins […] la vie ici est pareille depuis des centaines d’années, tout au long des journées les voix des vendeurs ambulants rythment la vie comme dans une comédie musicale. »
Histoire et culture hydriotes
Historiquement, Hydra n’est quasiment pas mentionnée dans les mythes ou les textes antiques, si ce n’est par Hérodote. Par contre, elle est d’une importance considérable pour l’histoire grecque contemporaine. Grâce à ses brillants armateurs, elle devient à partir du 17ème siècle une puissance économique importante. Pendant les guerres napoléoniennes, ses marins braveront même le blocus continental et deviendront éminemment riches. Quelques années plus tard, pendant la guerre grecque d’Indépendance contre l’Empire ottoman (1821-1828) elle jouera un rôle capital, ses armateurs fournissant une grande partie des navires de la flotte grecque.
Figure clé de l’époque, le fameux marchand et armateur Andreas Miaoulis sera même l’amiral de la flotte des révolutionnaires. Il est toujours célébré sur l’île vers la fin du mois de juin lors des Miaouleia, fête et festival culturel portant son nom au cours duquel on pourra y voir, outre les fameux feux d’artifice qui clôturent l’évènement, toute une série d’évènements culturels dont des chants et des danses traditionnelles.
Le golfe Saronique, golfe de Salamaine ou golfe d’Egine est un golfe de Grèce situé en mer Egée, entre l’Attique au nord-est et le Péloponnèse au sud-ouest.
Le golfe est bordé par les côtes de l’Attique au nord et à l’est, de l’isthme de Corinthe au nord-ouest et de la péninsule d’Argolide. Le canal de Corinthe qui coupe à travers l’isthme y débouche.
Les îles situés au centre du golfe sont Egine, Salamine et Poros, auxquelles s’ajoutent de plus petites îles tels que Patroklos.
Égine abrite un temple dorique spectaculaire et les ruines d’un village byzantin. Sa voisine plantée de pins, Angistri, est un lieu préservé de la cohue estivale. Plus au sud, Poros et ses forêts ne se trouvent qu’à quelques centaines de mètres du Péloponnèse.
Le port du Pirée se trouve sur le bord nord-est du golfe.
Des plages bordent une grande part de la côte, de Poros à Epidaure, de Galataki à Kineta, de Mégare à Eleusis et enfin du Pirée jusqu’à Anavyssos.
Certaines îles proches, comme Hydra, y sont parfois rattachées bien que non situées dans le golfe. Hydra, est une île sans voitures dont les maisons de pierre s’élèvent au-dessus d’un port chargé d’histoire.
Le golfe comprend les baies de Salamine, d’Eleusis et de Cenchrées.
Les volcans de la presqu’île de Methana se trouvent sur la côte nord de l’Argolide.
À l’extrême sud, une odeur de pin flotte sur Spetsès. Ses innombrables criques s’étendent à quelques minutes seulement du Péloponnèse.
Le golfe de Corinthe est situé en Grèce, creusé dans la côte de la mer Ionienne.
Il s’étire sur environ 150 km, à l’ouest de l’isthme de Corinthe, entre le Péloponnèse au sud et les régions de la Grèce continentale au nord : Attique, Béotie, Phocide, Étolie-Acarnanie.
Golfe de Corinthe
Il occupe un grand fossé tectonique qui continue à s’élargir de 1,5 cm par an. Sa profondeur atteint par endroits 900 m. Le golfe de Corinthe débouche sur la mer Ionienne à l’ouest par le détroit de Rion, enjambé depuis 2004 par le pont de Rion-Antirion, grand pont à haubans long de 2 880 m.
Le golfe de Corinthe est relié au golfe Saronique par le Canal de Corinthe.
Un magnifique et riche temple dédié au culte d’Apollon a été bâti à Delphes.
Le dieu Apollon donnait ses oracles ambigus par l’intermédiaire d’une prêtresse (prophétesse) connue sous le nom de Pythie (Pythonisse) assise sur un trépied recouvert par la peau du serpent Python.
La Pythie, après avoir accompli des rites destinés à la mettre dans une disposition favorable pour recevoir le dieu, rend des oracles en vers ou en prose, et le dieu dit « je » par sa bouche .
Les consultants des oracles ou les arrêts d’Apollon venaient de toute la Grèce, de l’Europe et de l’Asie.
Pour célébrer la victoire d’Apollon sur le monstrueux serpent Python, des jeux sportifs connus sous le nom des jeux Pythiques avaient lieu à Delphes tous les quatre ans. Tous les athlètes de la Grèce antique participaient à ces jeux. Pour le déroulement des jeux il a fallu construire au IVe siècle av. J.C. un stade et ce théâtre, d’une capacité de 5 000 places, il a été érigé dans la partie nord-ouest du temple d’Apollon.
Dans ce théâtre, les spectateurs assistaient aussi à des manifestations musicales et les représentations de pièces tragiques ou comiques.
Céphalonie est mentionnée dans l’Iliade et dans l’Odyssée, d’Homère, où elle est nommée Deuchalion. Il déclare qu’elle appartenait alors au royaume d’Ulysse, et qu’elle envoyait des guerriers combattre à Troie.
Fiskardo, Céphalonie
Nous ne savons pas avec certitude la raison pour laquelle l’île porte ce nom. Soit parce qu’elle est la plus grande île de l’archipel ionien, Cephali signifiant «tête» en grec, soit parce qu’elle a obtenu son nom d’après le premier roi, qui selon la mythologie s’appelait Céphale.
Des pièces archéologiques datant du paléolithique (-50 000 ans), ont été découvertes sur l’île. A cette époque, Céphalonie était unie à Ithaque au continent, et on peut encore le voir, en observant la forme des deux îles aux endroits qui les réunissaient.
Pendant l’époque mycénienne, l’île de Céphalonie semble avoir été très riche. Plus tard, les hommes de l’île sont mentionnés dans des guerres contre les Perses ( 5ème siècle avant JC). L’île était alliée avec plusieurs villes-Etat comme Athènes, Corinthe et Sparte. En 188 avant J-C les Romains ont conquis Céphalonie et ont vendu ses habitants comme des esclaves, et pillé l’île. L’île a également subi des attaques de pirates à plusieurs reprises.
À la fin du 12ème siècle, les Francs ont conquis les îles Ioniennes et sont restés jusqu’à leur défaite contre les Turcs au 15ème siècle. Puis, la domination vénitienne a suivi, de 1500 à 1797. Céphalonie a souffert de plusieurs attaques turques, et l’armée de Napoléon a ensuite envahi l’île en 1797. Un an plus tard, les Britanniques ont aidé les armées Russes et Turques à prendre le relais. En 1807, les Français sont revenus s’installer à Céphalonie, et deux ans plus tard, le pouvoir britannique était mis en place.
En 1864, l’île a finalement été libérée, mais a été occupée par des militaires italiens et allemands pendant la Seconde Guerre mondiale.
En 1953, un terrible tremblement de terre a détruit la plupart des bâtiments de l’île, et tué un grand nombre d’habitants. Seul le village du nord de Céphalonie, Fiscardo, a été sauvé et est aujourd’hui le seul village de l’île ayant une architecture ancienne.
De nombreux sites méritent une visite :
Le canal de Corinthe est une voie d’eau artificielle qui a été construite entre 1882 et 1893. Il permet de relier le golfe de Corinthe dans la mer Ionienne à l’ouest au golfe Saronique dans la mer Egée à l’Est. Ce canal fait du Péloponnèse une presqu’île de 300 km de long et 200 km de large en coupant par une voie de mer de 6 km cette péninsule du reste de la Grèce.
Histoire
L’idée du canal remonte au VII siècle avant J.C. A cette époque, les deux golfes étaient reliés par un chemin de bois sur lequel on faisait rouler les bateaux posés sur des bers. Par la suite, des tentatives de constructions furent lancées mais vites arrêtées vue l’ampleur des travaux. Le premier projet sérieux fut envisagé en 1829 par Pierre Théodore Virlet d’Aoste, mais jugé trop onéreux. En 1869, le gouvernement grec vote une loi sur son ouverture et nomme deux entrepreneurs français pour en faire la réalisation qui restera toutefois au stade de projet. Il fallut attendre 1880 pour que le gouverneur de la banque nationale de Grèce étudie la possibilité de réaliser le canal. En 1882, une compagnie française fonde la société internationale du canal de Corinthe. Les travaux sont lancés et dureront jusqu’en 1893. Au départ, les travaux devaient durer quatre ans mais de nombreux déboires (faillite de la société, coûts plus élevés que prévu, etc.) ont retardé sa construction. Le premier navire à l’emprunter en janvier 1894 fut un bateau français, le Notre Dame du Salut, d’une longueur de 110 m pour 13 m de large.
Intérêt d’emprunter le canal de Corinthe
Pour les navires de moins de 8 m de tirant d’eau, le canal d’une longueur de 6343 m et d’une largeur de 24.60 m leur permet d’éviter de contourner la péninsule du Péloponnèse longue de plus de 200 milles. Environ, 11.000 navires l’empruntent chaque année. Pour la circulation routière, deux ponts submersibles l’un à l’ouest (pont Poseidonia) et l’autre à l’Est (pont d’Isthmia) ont été mis en service en 1988. En plus de ces ouvrages, le trafic routier se fait par des ponts conventionnels y compris une autoroute et deux voies de chemin de fer. Mais, ce passage n’est pas gratuit et demande une certaine discipline.
Le passage du canal
Il faut savoir que sur ce canal, les bateaux ne peuvent pas se croiser. La remontée se fait alternativement et est soumise à une autorisation de passage. En arrivant de l’Ouest, suivant l’heure, on peut soit faire des ronds dans l’eau soit aller dans le port de Corinthe s’il est tard. Mais, attention, ce port est petit et souvent plein l’été. Le port de commerce, n’est pas ouvert à la plaisance. Ensuite, de préférence le matin, il faut prendre contact avec les autorités du canal (VHF canal 11). Ils vous demanderont les caractéristiques de votre bateau (nom, longueur, tirant d’eau, etc.) et vous donneront une heure approximative de passage. A partir de là, vous devez vous positionner devant l’entrée du canal en faisant des ronds devant le pont submersible de Poseidonia sans gêner les autres navires qui sont en attente. Lorsque l’on vous indique que vous pouvez entrer dans le canal, il est impératif de suivre le bateau qui est devant vous et de régler votre vitesse sur la sienne (en principe 6 nœuds). A la sortie du canal côté mer Egée, un long quai à tribord vous permet d’accoster et d’aller payer le passage. En effet, le paiement ne se fait que de ce côté. Il faut compter environ 180 euros pour un bateau de 12 m. C’est un ordre de grandeur, les prix peuvent changer d’une année sur l’autre voire d’un jour à l’autre, par exemple, c’est plus cher le dimanche qu’en semaine. A partir de là, on peut faire une route directe sur Athènes. Dans l’autre sens (Est/Ouest), la procédure est la même mais, il faut accoster au quai pour payer le passage.
Milos est célèbre pour sa fameuse « Venus », exposée au musée du Louvre à Paris. Ses rivages sont particulièrement réputés pour leur beauté sauvage. De grandes falaises calcaires plongent dans des eaux vert émeraude et dissimulent des criques d’une grande beauté.
Adamas est le port d’arrivée de Milos, qui est aujourd’hui une station balnéaire équipée.
Le village de Plaka, perché sur les hauteurs, est un remarquable exemple d’architecture Cycladique avec ses ruelles étroites et toutes blanches et ses balcons fleuris. Au sommet de la colline se situe le Castro, avec une vue magnifique sur la mer et les îles avoisinantes. L’église de Korfiatissa domine la baie d’Adamas, et se retrouve sur nombre de cartes postales de l’île. Les villages de pêcheurs de Mantrakia, Firopotamos, Areti et Fourkovouni, construits sur le bord de la mer Egée dans les petites criques protégées, sont tous pittoresques.
Pollonia est une agréable station balnéaire qui s’est développée autour d’un petit port de pêche et d’une belle plage de sable. Il y a autour un grand nombre de petites criques aux eaux limpides. De Pollonia, on peut embarquer pour l’île de Kimolos. La traversée ne dure qu’une quinzaine de minutes.
Klima est un petit port de pêche composé de maisons de toutes les couleurs dont le rez de chaussée est constitué de garages à bateaux. Même décor paradisiaque au port de Fourkovouni. Près de Klima se trouvent les catacombes de Milos. Avec près de 200 mètres de longueur, ce sont les plus importantes après celles de Rome.
Milos dispose de nombreuses plages :
Santorin est l’une des îles les plus magiques de la Grèce. C’est une île stérile et rocheuse faisant face à un volcan, avec ses plages noires et rouges et ses villes situées en haut de falaises offrant un paysage à couper le souffle et de sublimes couchers de soleil. Santorin offre une beauté dramatique, bien loin des îles à la verdure luxuriante.
Le volcan toujours actif s’est réveillé la dernière fois dans les années 50, causant un tremblement de terre qui détruisit de nombreux villages.
Le nom officiel de cette île merveilleuse est « Thira », et la capitale, Fira, est également la capitale des îles Cyclades. C’est une île très cosmopolite, et pour cette raison plutôt onéreuse.
La population locale vit surtout de l’agriculture et du tourisme. L’exportation principale de l’île est le sable: 2.000.000 de tonnes en sont exportées chaque année dans le monde entier, principalement pour l’élaboration du béton. Le canal de Suez par exemple fut bâti avec ce béton.
La plupart des vacanciers de Santorin demeurent près des plages, vers Kamari et Perissa, mais ces endroits ne présentent pas d’intérêt particulier.
Il est intéressant de séjourner à Fira, Imerovigli ou Oia, villes situées au haut des falaises, qui sont magnifiques et regorgent de petits cafés, de boutiques et de curiosités. Des bus relient chaque jour les différentes plages, et il est agréable de passer les soirées en ville. Si on demeure à Monolithos, on a davantage de calme.
Histoire
Santorin était autrefois une île toute ronde, mais à la suite d’un énorme tremblement de terre et d’une éruption volcanique terrible survenus au XVème siècle avant J.C., le cœur de l’île fut englouti, façonnant la forme qu’elle a aujourd’hui. Pour cette raison, nombreux sont ceux à croire que l’Atlantide y était située. La civilisation minoenne disparut de l’île à la suite de ces évènements, mais il semble que la plupart des habitants aient survécu.
Le nom de l’île a changé plusieurs fois de nom au cours de l’histoire. D’abord appelée Stroggyli (« ronde ») à cause de sa forme, elle fut ensuite nommée Kallisti (la très belle) par les Phéniciens, et enfin Thira en l’honneur de Théra, fils du héros thébain Antesionas, et petit-fils de Kadmos. Il fut vice-roi de Spartes et tuteur de ses neveux, les jumeaux Procle et Eurysthene. Quand ils furent en âge de s’élever seuls, Théra quitta Spartes et s’établit à Santorin.
Au départ, les Romains utilisèrent l’île comme lieu d’exil, mais ils participèrent ensuite à son développement. La christianisation de l’île date du 2ème au 5ème siècle. L’île subit de nombreux ravages et fut même détruite par des pirates, et elle fut finalement conquise en 1204 par les Vénitiens. C’est vers cette époque que l’île prit son nom actuel: le saint patron de l’île était Agia Irini, que les marins étrangers appelaient « St Irini », qui évolua en Santorini.
L’île fut détruite par les Vénitiens en 1354, puis de nouveau en 1397 par les Turcs. Santorin rejoignit les rangs de la révolution grecque en 1821 et se libéra ainsi de la domination turque.
En 1956, l’île fut dévastée par un terrible tremblement de terre, et les habitants actuels de Kamari viennent presque tous des survivants des villages qui furent totalement détruits à l’époque.
A l’extrémité ouest de la base du triangle des Argolides, Porto Heli est une petite station balnéaire assez cotée dont la baie remarquable, quasiment une mer intérieure, fait face à l’île de Spetses.
Porto Heli, indiqué par la flèche
Des fouilles archéologiques menées près du village ont montré que l’endroit fut habité dès l’aube de l’humanité : à proximité de l’actuelle cité de Porto Heli se trouve le site de la cité antique d’Haliées (ou Halieis), fondée vers – 700 et abandonnée vers 300. Il en subsiste des restes de murailles qui se trouvent en partie sous la mer, dont le niveau était plus bas durant l’Antiquité.
On y a également dégagé les fondations d’un sanctuaire probablement dédié à Héra. D’autres fouilles ont mis au jour des ateliers et autres bâtiments administratifs d’importance.
Porto Heli possède un port de plaisance et des installations touristiques et bénéficie de la proximité du site touristique d’Epidaure et des îles Argo-Saroniques.
Depuis Porto Heli, on a la possibilité de se rendre sur l’île de Spetses, toute proche. Pour cela, il faut prendre une vedette à Kosta, pour une traversée d’une durée d’environ 10 minutes.
Vue sur l’église, depuis le mouillage
L’église
Corfou est l’une des iles grecques les plus visitées.
La plupart des habitants vivent du tourisme, mais l’agriculture est également une importante source de revenu. Le sol est riche et le climat humide, permettant la production d’olives, de fruits, de vin et d’épices. De nombreux locaux pratiquent aussi la pêche ou travaillent sur des bateaux en hiver.
L’ile fut très chanceuse lors du grand séisme qui atteint les iles ioniennes en 1953 : alors que la plupart des autres iles subirent de grandes pertes, aussi bien au niveau des bâtiments que des vies humaines, Corfou resta totalement intacte.
L’ile est aussi un lieu de villégiature pour les stars et les têtes couronnées : la famille royale de Grèce avait l’habitude d’y prendre ses congés et l’impératrice Elizabeth d’Autriche (Sissi) y avait un palais, l’Achilleo, qui fut racheté plus tard par l’empereur Wilhelm II. Le palais est devenu aujourd’hui un Casino et un hôtel, mais l’ex-roi Constantine essaye de le récupérer, ce qui est bien sur sujet à controverse en Grèce.
De nombreuses stars et célébrités internationales passent aussi leurs vacances ici.
Le saint de l’ile, Spyridon, est gardé dans une cassette en argent située dans une église du XVIème siècle. C’était un évêque du IIIème siècle, toujours reconnu pour avoir fait des miracles. Des traces d’algues retrouvées le matin sur les pieds du Saint incitent les gens à croire qu’il se promène la nuit, peut-être pour rendre visite à son compagnon Saint Gerasimos à Céphalonie.
La fête de Pâques est différente du reste de la Grèce ici, puisque la tradition veut que les gens cassent des pots en céramique en les jetant par les fenêtres le vendredi saint. Faire attention si l’on passe sous les balcons ce jour-là. !
Histoire
L’ile de Corfou est déjà mentionnée par Homère : elle fut la dernière étape d’Ulysse (ile de Faiacs) où il échoua lorsque son bateau sombra.
Au VIIIème siècle av JC, l’ile fut colonisée par les Corinthiens. Elle fut ensuite gouvernée par les Vénitiens, de 1386 à 1797, puis tomba aux mains des Français, et fut ensuite occupée pendant quelques années par les forces russes et turques.
En 1815, les Anglais prirent le contrôle de l’ile pour une cinquantaine d’années, puis elle fut occupée par les italiens de 1923 à 1941.
Corfou fut bombardée par les allemands et les alliés durant la seconde Guerre Mondiale, mais elle ne tomba jamais aux mains des Turcs.
L’ile est grecque depuis 1864, mais la longue domination étrangère, vénitienne surtout, mais aussi française, russe et anglaise, a influencé la culture, l’architecture, le langage et les habitudes de l’ile.
A voir
La citadelle qui domine le port fut construite par les Vénitiens, le palais de Régence dans le centre érigé par les Anglais, et les Français ont bâti le long de la promenade une réplique de la très parisienne rue de Rivoli.
Pour réellement savourer la beauté de l’ile, il faut louer une voiture et se rendre dans les petits villages et les plages désertes. Par exemple, visiter Sidari, Aharavi, Dasia, Ypsos, le « canal d’amour » et les villages de pêcheurs de Benitses et Moraitika. Si le temps est clair, on peut apercevoir les côtes de l’Albanie depuis Kassiopi.
Pour découvrir l’aspect cosmopolite de l’ile, on peut boire un verre ou un café sur la place Spianada du centre ville, ou visiter le splendide palais Achilleon de l’impératrice Sissi.
L’ancien et le nouveau « Castro » valent également un détour, de même que l’église St Spyridon qui possède la plus haute tour à cloche de l’ile. On pourra aussi jeter un œil au palais de St Michel et St Georges, à l’église de Vlahernas, et aussi visiter le musée archéologique.
Juste à la sortie de la ville, Pontikonisi est un endroit superbe, avec une église du XIIIème siècle dédiée à la Vierge Marie. C’est sans doute le point de vue le plus photographié de l’ile.
Sur une falaise située juste à côté de la plage la plus populaire de l’ile, Paleocastritsa, un monastère du XIIIème siècle renferme les os énormes d’une baleine. A Kalami est située la maison de Lawrence Durell.
La Mer Egée est une mer intérieure du bassin méditerranéen, située entre l’Europe et l’Asie. Elle s’étend de la Crète au sud jusqu’au détroit des Dardanelles au nord, et entre la Grèce à l’ouest et la Turquie à l’est.
Mer Egée
Elle est limitée sur trois côtés par le continent ou des péninsules :
Ses fonds les plus profonds se trouvent au nord de la Crète, et atteignent 2 100 mètres. Le plateau continental, dune profondeur inférieure à 200 m, est très limité.
Elle baigne une très grande quantité d’îles dont la principale est la Crète. Chacune des zones comprend des îles importantes :
Les Cyclades sont un archipel de Grèce situées dans le Sud de la mer Egée, dans la périphérie de l’Egée-Méridionale.
L’archipel comprend environ 250 îles, îlots et îlots-rochers. Seules 24 îles sont habitées. On les appelle Cyclades car elles forment un cercle autour de l’île sacrée de Délos.
Les Cyclades doivent la diversité de leurs paysages aux différentes roches qui les composent. Roches calcaires, schistes cristallins,gneiss et marbres prédominent largement dans les Cyclades du Nord tandis que les roches volcaniques sont surtout localisées dans les Cyclades du Sud.
Les paysages sont en général secs et rocailleux avec une végétation basse prédominante. Ce sont des îles venteuses où le «meltem» , souvent très violent, souffle surtout en plein été.
Imprévisible, il peut durer une journée comme une semaine, certaines îles étant plus exposées que d’autres.
L’architecture des Cyclades a beaucoup contribué à leur beauté. Villages étagés sur les pentes des collines et mis en valeur par les lignes sobres et pures des maisons toutes blanches en forme de cubes, juxtaposés ou empilés les uns sur les autres et qui contrastent avec les coupoles bleues des innombrables chapelles.
Dans les Cyclades, les murs chaulés et rechaulés au fil des saisons sont tamisés d’ombres douces, des fleurs lumineuses s’agrippent aux balcons, des vignes enjambent les ruelles, tandis que des escaliers dégringolent à la volée sous des passages couverts.
Dans tout l’archipel, on retrouve des caractéristiques communes. Tout d’abord ce sont les ânes et les chats qui à part entière, font partie du paysage.
Et puis d’une façon générale, les ports, à la fois port de pêche et de voyageurs, construits à l’abri d’une crique que domine une « chora » qui veut dire chef-lieu en grec, flanquée de quelques moulins à vent et surmontée par une forteresse bâtie par l’occupant Vénitien ou Génois, appelée « kastro ».
Pour retenir l’eau, les pentes des collines et des montagnes ont été «sculptées » en terrasses afin d’assurer les cultures de base. On retrouve un peu partout des plantations d’oliviers ainsi que des vignobles.
Ios est chaque été le lieu de rendez-vous d’une clientèle jeune, en majorité d’Europe du Nord, venue bronzer sur ses plages le jour, et faire la fête dans une atmosphère déchaînée la nuit.
Mais I’île d’Ios recèle également nombre de plages isolées et solitaires. Ses nombreux sentiers conduisent à des sites sauvages et préservés, à la rencontre de bergers, et d’une Grèce pastorale.
Ios
Le port
Une jolie chapelle blanche est dans le port très abrité de Gialos. Si l’on veut éviter la foule et le bruit de Chora, en saison, il est judicieux de loger au port, d’autant plus que celui-ci est relié avec la capitale par de fréquentes liaisons en bus et qu’un joli chemin pavé permet d’y accéder en une vingtaine de minutes. De nombreux voiliers viennent s’amarrer sur les quais de Gialos, car l’endroit est sûr par fort Meltem. Quelques criques sont accessibles autour du port comme celles de Koumbara ou Kolitzani.
Chora
Splendide exemple d’architecture Cycladique, le village est étincelant de blancheur avec ses ruelles étroites et innombrables, sur un éperon rocheux qui domine le port. La montée jusqu’à la chapelle permet d’observer le soleil couchant sur l’île de Sikinos, voisine. Le soir, le village change de visage, pour devenir un lieu d’extrême animation dans lequel les bars font la course aux décibels et l’on a du mal à croire qu’il s’agit du même lieu…
Mylopotas
Cette immense plage de sable fin a fait la réputation de l’île. C’est une des plus grandes plages de l’archipel et une des plus belles. Par contre, ce n’est pas la plus calme ni la moins fréquentée, avec nombre d’activités nautiques.
Le sud de l’île
La route menant vers le Sud offre de sublimes panoramas sur les côtes sauvages et préservées de l’île. Elle permet d’atteindre la baie de Manganari, aux eaux limpides, et aux belles anses de sable clair. L’endroit est encore très peu urbanisé et sa beauté lui a valu d’être le lieu de tournage de certaines scènes du film « Le grand bleu ». Dans les environs, se cachent de magnifiques criques plus isolées, aux eaux turquoises. La très grande plage de Kalamos, très peu fréquentée, est accessible par une piste au départ du monastère éponyme.
Le nord de l’île
Une route goudronnée serpente entre les ruches et permet d’atteindre le lieu supposé de la tombe d’Homère, qui serait mort sur l’île. Plus que la stèle funéraire, c’est le caractère sauvage du lieu, offrant des vues sur les côtes rocheuses, qui incite à la méditation. Les plages de Psathi et d’Agios Theodothi sont également des sites extrêmement préservés, sur lesquels des tortues de mer Carette, espèce protégée, viennent pondre leurs oeufs.
Méthana est une presqu’île sur la côte nord-est du Péloponnèse, d’une superficie de 50 km2 et avec un peu plus de 1100 habitants.
La presqu’île est reliée à la terre ferme par un isthme très étroit. Méthana fait partie de la commune de Trizinía dont la ville principale est Galatás, située sur la côte du Péloponnèse en face de l’île de Póros.
L’île était il y a très longtemps volcanique et on ne compte pas moins de 32 vieux cratères. On peut y voir d’anciennes coulées de lave, mais c’est le volcan situé dans le nord-ouest, pas loin du village de Kaïméni Chóra (« village brûlé »), qui est le témoin le plus spectaculaire de ce passé volcanique.
La dernière éruption date de l’ an 230 avant JC : une coulée volcanique de plus d’ un kilomètre de long a déplacé la côte sur une longueur de 500 mètres. Des écrivains comme Pausanias, Strabo et Ovide ont témoigné à ce sujet dans leurs écrits.
Le volcan de Méthana est situé sur l’arc volcanique qui traverse la mer Egée et sur lequel se trouvent aussi les îles de Mílos, Santorin et Nísyros.
Il y a des sources chaudes à plusieurs endroits et la ville de Méthana possède encore maintenant des bains sulfureux à qui on attribue des qualités bénéfiques contre des affections rhumatismales ou cutanées.
La presqu’île est très montagneuse, avec comme sommet le plus haut le Chelóna, qui mesure 740 mètres. Une chaîne montagneuse de 3 kilomètres de long se situe dans la partie nord-ouest de la région.
L’ histoire de Méthana a connu les mêmes péripéties que le reste du Péloponnèse: la région a connu un âge d’ or dans la période mycénienne. Le Paleókastro, une acropole situé non loin du petit village de Vathy, en témoigne encore.
Les Athéniens ont bâti un long mur pour couper la presqu’île de la terre ferme pendant la Guerre du Péloponnèse, un tour de force dont parle l’ historien Thycidide.
Pendant la période hellénistique, après le règne d’Alexandre le Grand, Méthana est tombé sous le pouvoir des Ptolémées, les rois d’ Egypte : la presqu’île a alors reçu le nom d Arsínoë, qui était aussi le nom de la fille et la sœur de différents rois de la dynastie des Ptolémées.
La petite capitale de la presqu’ île porte le même nom de Méthana: il y a un petit port, une promenade très agréable et des bains médicinaux assez connus, situés dans un grand bâtiment néo-classique.
Le village de Vathý possède lui aussi un petit port de plaisance, un mouillage favori de beaucoup de voiliers.
Il y a 13 autres villages dont Megalochóri, Mégalopotámi, Kaïméni Chóra et Makrýlongos.
L’acropole
2020 Iles Ioniennes
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2019 Traversée de l’Egée
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2018 Dodécanèse
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2017 Cyclades
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