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Île d’If
Cette île minuscule située face à Marseille doit sa grandissime renommée au château qui s’y trouve. En effet, cette ancienne forteresse transformée en prison, est devenue mythique par l’évocation qu’en fit Alexandre Dumas dans son célèbre roman le Comte de Monte-Cristo.

Ile des Embiez
Paul Ricard achète les Embiez en 1958. Seuls subsistent alors un fort abandonné et une tour en ruine au sommet de laquelle des générations de vigies ont guetté les pirates venus du sud. Il fait le vœu de protéger ce paradis naturel et d’en faire une destination pour tous ceux qui aspirent à se ressourcer, loin du continent. Aujourd’hui, l’île jouit d’une réputation internationale auprès des plaisanciers, des plongeurs et de tous les amoureux de la mer. Elle abrite l’institut océanographique Paul Ricard et possède son propre aquarium.

Les îles d’Hyères
On les appelle aussi les Îles d’Or. Ces trois petits bijoux posés sur la Méditerranée sont situées dans la rade d’Hyères. Les romains les appelaient les îles d’Orient, peut-être à cause de leur parfum venu d’ailleurs.
Porquerolles
Porquerolles est la plus grande de ce trio. Elle forme un arc découpé orienté est – ouest. La côte nord est abrite des plages de sable bordées de pins, de bruyère et de myrtes odoriférants ; la côte sud, quant à elle est sauvage et abrupte, comme à Port-Cros. Le petit village de Porquerolles, au fond d’une petite rade, a été bâti il y a une centaine d’années par l’administration militaire.
– Port-Cros
Située entre Porquerolles et l’île du Levant, Port-Cros est la plus petite des 3 îles d’or. Elle possède pas moins de cinq forts qui attestent la vocation défensive de l’île par le passé.
Depuis 1963, Port-Cros est érigée en Parc National Marin qui englobe une zone de 600 m autour de ses rivages. Espace témoin, il rassemble un grand nombre d’espèces terrestres et marines caractéristiques de cette partie de la Méditerranée.
– Ile du Levant
L’île du Levant est d’une taille pratiquement égale à celle de Porquerelles. Et se présente sous la forme d’une longue arrête rocheuse de 8 km de long et seulement 2 km de large mais seul 1/10e de l’île est accessible. Recouverte d’une superbe et généreuse végétation, yuccas géants, agaves, palmiers nains, lauriers roses et bambous y poussent à profusion.

 
Iles de Lérins
Cet archipel composé de 4 îles : Sainte-Marguerite, Saint-Honorat, La Tradelière et Saint-Ferréol
Les deux dernières sont en fait des îlots inhabités. Elles se situent à quelques encablures de la Croisette, face à la baie de Cannes.
– Île Sainte-Marguerite
C’est la plus grande des 4 îles de Lérins située juste en face de la ville de Cannes dont elle est séparée par un détroit peu profond de 1100 m. Interdite à tout véhicule et sillonnée de multiples allées forestières au tracé rectiligne, Sainte-Marguerite est également ceinturée par un chemin piétonnier. Le seul bâtiment important, le Fort Royal, présente un vaste ensemble architectural dont la visite permet de remonter les siècles jusqu’aux Romains. Mais le principal intérêt de ce château est son histoire. Il s’agit en effet de l’ancienne prison du légendaire Masque de Fer emprisonné pendant plus de dix ans sans que l’on connaisse réellement son identité ni les raisons de son incarcération.
– Île de Saint-Honorat
Elle est la plus éloignée de la côte et la plus petite des deux îles. Longue de 1500 m, large de 400 m, elle présente une côte basse moins accueillante que Sainte-Marguerite dont elle est séparée par un étroit chenal dit « plateau du milieu ». Saint-Honorat a toujours eu une vocation monastique : on y trouve le monastère cistérien de Lérins, dans le sud de l’île. La communauté monastique est très active et accepte régulièrement des « retraitants » en quête de sérénité.

 

 

(lire aussi :  La Corse, au coeur de la Méditerranée )

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Roccella Ionica
mai 122017

Roccella Ionica  est une commune italienne de la province de Calabre.

 

Elle se trouve sur la côte de la Mer Ionienne appelée Costa dei Gelsomini et est probablement bâti à l’emplacement de la cité grecque d’Amphisya, dont fait mention le poète latin Ovide.

Au xe siècle, la ville se nomme Rupella, puis Arocella, et prend enfin sa dénomination actuelle de Roccella en ceci qu’elle est bâtie sur un promontoire (une rocca en italien).

 

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Chateau de Roccella Ionica

 

Le premier témoignage de l’existence de Roccella Ionica remonte à 1270 avec le don du Château de Roccella de San Vittorio à Gualtieri de Collepietro par Charles Ier de Sicile. C’est le premier document où le nom de la ville apparait uni à celui de son saint patron, San Vittorio di Cesarea.

 

Roccella subit pendant plusieurs siècles des raids sarrasins en ceci qu’elle était la seule ville de la côte Ionienne situé à proximité de la mer. Cela est d’ailleurs représenté sur le blason de la ville où l’on voit le saint patron de Roccella Ionica qui lutte contre un maure.

 

Du 14ème 15ème siècle, la cité de Roccella Ionica fut une principauté appartenant aux comtes Ruffo de Catanzaro. Vers la fin du 14ème siècle, Roccella fut donné en dot au beau-fils de Pietro III, Ruggero Sanseverino de Mileto. Elle repassa en suite aux mains des Ruffo qui la perdirent aux profits des comtes de Gerace avant d’être finalement récupérée en 1419 par Nicolò Ruffo, puis Antonio Centelles. Roccella fût enlevée par le roi Alphonse V d’Aragon en 1445 en raison de la rébellion de ce dernier, puis restituée en 1462.

 

En 1479, Roccella devint un fief de la famille Carafa, et elle le resta jusqu’en 1806

 

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Acciaroli
mai 122017

Acciaroli est un magnifique petit port situé juste au sud de la baie de Naples.

 

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Si l’entrée est rendue un peu délicate par la présence de bancs de sable, on en est largement récompensé par le charme du petit village qui entoure le port. Il apparaît que les autorités locales ont la volonté de développer le tourisme haut de gamme, si l’on en juge par les prix pratiqués tant en ville qu’au port.


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Il y a encore 10 ans, ce n’était qu’un petit port de pêche, et les choses ont bien changé, notamment au vu de l’affluence de bateaux, et même des yachts, le long de de la digue.

 

Mais on sent aussi la volonté de conserver la beauté de cet endroit qui aurait dit-on été fréquenté par Hemingway.

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Capri
mai 122017

Capri est une île de la baie de Naples située en face de la péninsule de Sorrente en Italie.

 

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Capri

 

Sur son territoire se trouvent la commune homonyme de Capri et la commune d’Anacapri. Ses dimensions sont de six kilomètres de long sur trois de large. L’étymologie du nom de Capri remonte aux anciens colons grecs qui furent les premiers habitants de l’île. Il ne dérive donc pas du latin (capreae = chèvres), mais du grec ancien κάπρος (kapros = sanglier).
Epoque romaine

La ville fut habitée à une époque très reculée. Tacite écrit qu’il y avait 12 villas impériales à Capri. Les ruines de celle de Tragara pouvaient encore être vues au xixe siècle.

Tibère, le successeur d’Auguste, construisit aussi une série de villas à Capri, la plus connue étant la villa Jovis. Depuis la petite église de la Madonna del Soccorso, qui s’élève désormais sur les ruines de l’antique demeure, la vue est à couper le souffle : elle balaie Ischia, Procida, la baie de Naples et la péninsule de Sorrente.

 

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 Villa Jovis, Capri

Moyen Âge et époque moderne

Lorsque le maréchal Murat succède à son beau-frère Joseph Bonaparte sur le trône du royaume de Naples, le général Jean Maximilien Lamarque est chargé le 18 décembre 1808 de prendre l’île de Capri. Lamarque en entreprit l’escalade à la tête de ses hommes, faisant enlever les échelles et retirer les navires pour ôter toute possibilité de repli. Il ne restait donc plus aux Français qu’à se faire décimer sur place ou à vaincre, et c’est baïonnette au canon qu’ils réussirent après plusieurs tentatives à enfoncer les défenses anglaises, imposant à l’ennemi une capitulation laissant aux mains des troupes françaises magasins, munitions et ateliers. Rendant hommage à la valeur de ses adversaires, le général Lamarque accorda la liberté aux Anglais qui quittèrent l’île sans armes ni bagages.
Histoire contemporaine

À partir du XIXe siècle, Capri devient une destination de villégiature pour l’aristocratie romaine, aux saisons où la température est trop élevée dans la capitale. L’île est fréquentée par de nombreuses personnalités : Henry James, Oscar Wilde, Rainer Maria Rilke, Victoria de Bade ou encore Curzio Malaparte, des artistes allemands, et des révolutionnaires russes y élisent également un temps domicile. Le médecin Axel Munthe fait restaurer la villa San Michele et Fritz Krupp, héritier des aciéries prussiennes, fait construire un chemin escarpé jusqu’à sa villa, ainsi qu’une grotte artificielle dans le port de Marina Piccola.

Capri connaît un regain de popularité à la fin des années 1930, mais surtout dans les années 1950-1960, où elle devient une destination prisée de la jet-set : le prince Rainier et Grace Kelly, la duchesse de Windsor, Richard Burton et Elizabeth Taylor, Marisa Berenson, Penelope Tree, David Bailey, Valentino, Aristote Onassis et Jackie Kennedy … L’île donne naissance à un style vestimentaire issu de l’artisanat local (gros colliers en corail et turquoises, spartiates ou encore le pantalon capri à ourlet), inspirant les créateurs de mode (Dolce & Gabbana par exemple).
Capri dans l’art et la littérature

L’île a accueilli de nombreux hôtes illustres comme Jean Cocteau, André Gide, Maxime Gorki qui vint en exil à Capri entre les deux révolutions russes de 1905 et 1917, Oscar Wilde, Jacques d’Adelswärd-Fersen, Pablo Picasso… Elle est devenue une destination très prisée des touristes. On y visite notamment la villa San Michele et ses collections, qui appartenaient au médecin et écrivain suédois Axel Munthe (1857-1949), ainsi que la villa Malaparte, ou encore la villa Vismara, transformée en hôtel.

  • Une partie du film Le Mépris, réalisé en 1963 par Jean-Luc Godard, se déroule à Capri
  • Le film Vanille fraise fut presque entièrement tourné à Capri.
  • Le chanteur Hervé Vilard a débuté sa carrière à l’âge de 19 ans en chantant son premier succès : Capri, c’est fini.
  • Le chanteur Tino Rossi a interprété C’est à Capri.
  • Le livre de Roger Peyrefitte, L’exilé de Capri, est une biographie romancée du poète Jacques d’Adelswärd-Fersen.

 

Parmi les spécialités locales de Capri, on peut citer :
–  Salade caprese : basilic, mozzarella, tomate.
–  Le limoncello est une liqueur obtenue par macération d’écorces de citron dans de la grappa.
–  Le « finochietto » est une liqueur proche de l’absinthe et se déguste comme digestif.

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Ponza
mai 122017

Au cœur de la mer Tyrrhénienne, à un tren­taine de kilomêtres des côtes, se trouve un petit archipel resté longtemps méconnu, le îles Pontines,

Dans les année 60, les habitants de Ponza, la plus grande de ces îles, une majorité des habitants ont émigré aux États-Unis et en Tunisie. 

Formée il y a des millions d’années suite a une série de tremblements de terre sous-marin et d’éruptions volcaniques, Ponza est une île aux multiples couleurs, et on y trouve des falaises de calcaire, de tuf, aux couleurs changeantes, jaunes, blanches, parfois rosées, et aux formes étonnantes, de nombreuses grottes creusées par les Romains ou par le temps, une mer turquoise, des piscines naturelles, et des plages magnifiques.

Mais si l’île est aussi belle à l’intérieur que de l’extérieur, il n’y a que quelques années que les touristes y séjournent en masse l’été. Pour cela, il aura fallu que des « people » l’élisent comme lieu de vacances à l’instar de Caroline de Monaco, mais surtout de la famille Fendi qui y a transformé deux anciennes demeures en maisons d’hôtes.

 

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                                                           Port de Ponza

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Le port de Rome
mai 122017

Inauguré en 2001, le port de Rome a revu le jour après des siècles d’oubli, qui avaient ensevelis son ancienne splendeur disparue avec la chute de l’empire romain.

Le port d’aujourd’hui, bien que s’inspirant de la structure d’origine, présente un aspect tout nouveau, car il a été conçu pour la plaisance.

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La plage dans le port

 

Autrefois carrefour des commerces et nœud militaire stratégique de l’Empire, le port d’aujourd’hui rassemble 75 commerces et compte un peu moins de 800 postes d’amarrage. 

 

Le port de plaisance se trouve au cœur d’une réserve naturelle protégée, administrée par la Ligue Italienne pour la Protection des Oiseaux (LIPU) qui contribue ainsi à la sauvegarde de l’environnement du site. 

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Ostie
mai 122017

Ostie fut le port fluvial et maritime, par lequel transitaient les marchandises nécessaires à l’entretien de la population romaine, qui atteignait sous l’Empire le million d’habitants.

 

Au II ème siècle après JC, Ostie elle-même compta jusqu’à 50.000 habitants: armateurs, marchands, artisans, fonctionnaires, marins, débardeurs.

 

Aujourd’hui, les ruines de la ville d’Ostie et de ses nécropoles, qu’on ne cesse de fouiller et d’étudier, constituent un des sites archéologiques parmi les plus intéressants de la Méditerranée. Et le musée du lieu abrite des statues, des reliefs et des peintures murales admirables.

 

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                                                     Théatre d’Ostie

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Isola di Giannutri
mai 122017

Isola di Giannutri est une petite île italienne de Méditerranée, proche des côtes de Toscane. C’est l’île la plus méridionale de l’archipel toscan.

L’île est petite, soit 260 hectares et moins de 3 km du nord au sud pour 500 m de largeur, et sa forme rappelle celle d’une demi-lune. Elle est rattachée administrativement à la commune d’Isola del Giglio qui occupe l’île voisine de Giglio.

Giannutri se caractérise par la présence de trois sommets : Capel Rosso (85 m), Monte Mario et Poggio del Cannone. Sa côte est découpée et comporte deux baies, la baie « Cala della Spalmatoio » (dans le nord-est) et « Cala Maestra » (dans le nord-ouest). De nombreuses cavernes se trouvent le long de la côte. La plus connue est la grotte « Gala dei Grottoni » au sud de l’île. Le climat est particulièrement doux en hiver et les plantes tropicales y prospèrent : euphorbes, palmiers et orchidées sauvages.

L’île était déjà peuplée durant l’Antiquité, les Romains y avaient bâti un port et des villas. L’une d’elles, la Villa Domizia, a survécu aux siècles.

 

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                                                    Villa Domizia, Isola di Giannutri

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Capo Palinuro
mai 122017

Célèbre localité touristique de la Campanie, Palinuro se trouve sur la petite presqu’île du promontoire de Capo Palinuro, près de Salerne.

Autour du Cap, on trouve des grottes, de belles plages, et de petites baies. Parmi les grottes, signalons la Grotte Bleue, qui doit son nom à la couleur intense de ses eaux, la Grotte d’argent, dont le nom tient au fait que le calcaire se trouve sur le fond de cette grotte et donne des reflets argentés. On trouve aussi la Grotte du Sang, qui doit son nom à la présence de petites algues rouges, et la Grotte des Moines, dont les sculptures en calcaire ressemblent à des moines qui prient.

Un arc naturel en roche se trouve sur la plage de Capo Palinuro. Il se tend vers la mer et cache une jolie baie.

 

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                                                Arc naturel, Capo Palinuro

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Santa Maria di Leuca se trouve sur la pointe la plus au sud de la péninsule de Salento, où les eaux de la mer Adriatique rencontrent celles de la mer Ionienne. Depuis le début des années 1900, Leuca est appréciée des riches Apuliens, comme en témoignent les élégantes et fières villas Art Nouveau qui bordent le front de mer.

 

Leuca figure depuis longtemps dans les annales de l’histoire: Virgile, Thucydide, Salluste, Strabon et Horace l’évoquent tous dans des contextes historiques et littéraires, tandis que des documents attestent que Saint-Pierre y séjourna, sur son chemin vers Rome.

 

Le nom de la ville provient du grec Leukos, signifiant la lumière ou lumineux, tandis que l’appendice de Santa Maria se réfère spécifiquement au sanctuaire religieux construit sur un site situé au-dessus du port, qui fut jadis la résidence d’un temple de Minerve. La légende raconte que le temple s’effondra sur le passage de Saint-Pierre…

 

Le sanctuaire, également connu sous le nom de Basilique De Finibus Terrae (Leuca était l’endroit où la terre prenait fin pour les Romains), a été consacré par le pape Jules I, le 1er août 343 après JC. Pendant longtemps lieu de pèlerinage, il est particulièrement animé chaque année à la mi-août.

 

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Santa Maria di Leuca, le sanctuaire et le phare  

 

Le 14 août, la statue de la Vierge est prise au sanctuaire pour être emmenée à l’église de Cristo Re, où elle y reste pour la nuit. Le 15 août, lors du festival catholique de l’Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie, la statue est promenée à travers les rues et descend vers le port. Elle est alors placée sur un bateau de pêche spécialement décoré qui, accompagné d’une flottille, navigue en mer jusqu’au port de San Gregorio, puis revient. Une fois que la statue est de retour en toute sécurité dans son sanctuaire, les feux d’artifice et la fête peuvent commencer.

 

Non loin du sanctuaire se trouve l’impressionnant phare, construit en 1864, sur l’emplacement d’une tour de guet du XVIème siècle. Sa forme octogonale s’élève sur 47 mètres dans le ciel, soit 100 m au dessus du niveau de la mer, et comporte un escalier en colimaçon de 254 marches. Toujours utilisé, il s’agit de l’un des monuments les plus impressionnants de Leuca.

Leuca arbore également une chute d’eau artificielle monumentale, construite pour signaler l’extrémité de l’aqueduc des Pouilles. Commencé au milieu du XIXème siècle, il fallut attendre longtemps avant que l’aqueduc ne soit terminé et n’arrive à Leuca, sa destination finale, en 1941.

 

Mussolini était un grand défenseur du projet du plus long aqueduc d’Europe. Il ordonna une construction très ostentatoire: l’entrée de l’aqueduc est intégrée à un pont situé au sommet du promontoire Japigo et une voie de roches disparaît en contrebas, flanquée de chaque côté par 300 marches. Une colonne romaine se dresse fièrement tout en bas, transférée sur ordre de Mussolini, de la capitale à Leuca. La cascade n’est ouverte que quelques jours par an.

 

Les plages de sable se trouvent à proximité de Felloniche, Posto Vecchio, Torre Vado et Pescoluse.

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Crotone
mai 122017

Crotone est une ville italienne située dans la région de Calabre, à 600 km de Rome.

La ville de Crotone, glorieuse cité de la Grèce Antique où Pythagore résida pendant près de trente ans, compte aujourd’hui plus de 60 000 habitants.

 

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Crotone

 

Fondée en 710 avant JC par les Achéens et les Spartiates, la ville de Crotone connait rapidement une période de prospérité.
En 450 avant JC, le parti démocratique s’impose, avant que la cité ne soit assiégée par les romains et devienne en 194 avant JC une colonie romaine.
Au Moyen-Age, la ville de Crotone est envahie par les Normands.
Rattachée au Royaume de Naples au XVIème siècle, la cité intègre le nouveau Royaume d’Italie en 1860.
En 1980, une crise économique succède au plein essor industriel de l’entre-deux guerres. L’inondation de 1996 paralyse une grande partie de la ville, ralentissant son développement. 

Depuis le début du XXIe siècle, Crotone est en reconstruction et en rénovation urbaine.

 

 

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Le mythe de Scylla
mai 122017

Dans le récit d’Homère, Scylla, fille de Phorcys et de Cratéis est comme un monstre ayant dix (ou six) têtes munies de trois rangées de dents et dont le corps se terminait par douze pieds.

Sa taille était entourée de têtes de chiens hurlantes. Embusquée dans le détroit de Messine, elle attendait les navigateurs imprudents.

A l’origine Scylla était une belle jeune nymphe qui ne ressemblait pas à ses frères et sœurs mais elle repoussait tous ses soupirants et en particulier le dieu marin Glaucos qui était fou amoureux d’elle. Ce dernier demanda à la magicienne Circé de lui fabriquer un philtre magique pour conquérir l’insensible Scylla.

Circé tomba amoureuse de Glaucos qui la repoussa et pour se venger elle transforma la belle Scylla en un monstre hideux qui enleva et dévora six compagnons d’Ulysse.

Plus tard elle fut changée en rocher et c’est ainsi qu’Enée la vit lors de son voyage.

En face de Scylla se trouve Charybde un autre monstre marin.

 

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Le détroit de Messine

 

On raconte aussi que c’est Amphitrite jalouse de son mari qui jeta des herbes magiques dans la source où Scylla se baignait, et la nymphe fut changée en un monstre affreux.

 

Lire aussi : 

Le mythe d’Ulysse et l’Odyssée

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Mer Tyrrhénienne
mai 122017

La mer Tyrrhénienne est une partie de la mer Méditerranée située à l’Ouest de la péninsule d’Italie, et bornée au Sud par la Sicile, à l’Ouest par les îles de Sardaigne et de Corse, au Nord par l’île d’Elbe et le promontoire de Piombino.

 

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Mer Thyrrénienne

 

Elle a 660 km du Nord au Sud, entre l’lle d’Elbe et la Sicile, et 445 km de l’Est à l’Ouest, entre le golfe de Naples (Castelmare) et la Sardaigne (cap Carbonara). Les plus grandes profondeurs (3731m) sont sur cette ligne. Au nord, entre la Corse et la Toscane, elles n’atteignent que 1572 m.

 

Le détroit de Messine, d’une largeur de 3150m, joint la mer Tyrrhénienne à la mer Ionienne. Le canal de Piombino (10 km) et celui de Bastia (55 km) joignent la mer Thyrénienne à la mer de Ligurie.

 

La mer Tyrrhénienne est un centre d’activité volcanique, avec de nombreuses petites îles :

  • au nord, les îles toscanes de Pranosa, Formiche, Montecristo, Giannutri, Giglio
  • au centre, devant le Latium, les îles Pontines
  • au centre, devant le golfe de Naples, Ischia, Procida et Capri
  • au sud, les îles Eoliennes 
  • à l’ouest, Ustica et les îles Egades.
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Drapeau Corse
mai 122017

Le drapeau corse est composé d’une tête noire de profil sur fond blanc, regardant vers la gauche, avec un bandeau blanc sur le front. C’est ce que l’on appelle une tête de Maure.

 

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                                  Drapeau Corse

 

Le mot « Maure » a désigné plusieurs populations selon l’époque:

–  Dans l’antiquité, il désignait les Berbères de l’ouest de l’Afrique du Nord.
– Au Moyen Âge, il désignait les musulmans d’Espagne (souvent composés de berbères, d’arabes et d’espagnols islamisés).
– « Maure » a également commencé à devenir synonyme d’arabe.

Cependant, l’origine exacte de ce symbole dans le drapeau corse se perd dans l’histoire, et fait l’objet de très nombreuses thèses et conjectures.

L’une d’entre elle explique que c’est au Moyen-Age qu’apparait la première « Tête de Maure », mais avec le bandeau sur les yeux. Elle symbolisait à l’époque la victoire des croisés sur les musulmans.

Ce ne serait que plus tard que le bandeau fut mis sur le front au lieu de recouvrir les yeux, pour symboliser la libération du peuple corse.

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Au nord ouest de la Corse, entre Calvi et Porto s’avance dans la mer une presqu’île sauvage aux paysages superbes : la réserve de Scandola.

Créée en 1975, et faisant partie du Parc Naturel Régional Corse, sa préservation lui a valu en 1983 son inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO.

 

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                                                          Girolata

 

Scandola s’étend sur 900 hectares de terres et 1000 hectares marins, englobant la presqu’île de Girolata. C’est un massif de porphyre (roche magmatique de couleur pourpre) composé de falaises aux formes curieuses, forgées par le vent et le mouvement de l’eau. Entre le bleu de la méditerranée, le vert de la végétation, et le rouge intense de la roche, on retrouve une palette de couleurs faisant de la réserve un paysage d’émerveillement.

La sauvegarde de l’environnement est assurée par un éloignement de la ville et une interdiction complète de pêcher, plonger, camper… Quelques milliers d’espèces animales sont recensées dans la Scandola. Sur les terres, sangliers, reptiles, renards, amphibiens, chauve-souris (le « molosse », la plus grande d’Europe) se partagent le territoire. S’ajoutent également l’aigle royal, le faucon pèlerin, les goélands et bien d’autres oiseaux encore qui viennent nicher sur les falaises. La vie marine est aussi captivante, composée de mollusques et de 243 espèces de poissons dénombrées.

Malgré un climat sec, la végétation sur la réserve est dense. Scandola est recouverte en majeure partie par le maquis, on y retrouve lavandes, bruyères, arbousiers, ainsi que des myrtes, chênes verts, s’accrochant sur les falaises. Parmi d’autres espèces encore, des champignons, fougères, pins, ou salsepareilles composent la flore de la réserve. Du côté marin, 450 sortes d’algues sont recensées.

On peut visiter cette perle corse uniquement par bateau, en se faufilant sous les arches, dans les cavités, ce qui offre un étonnant spectacle naturel.

 

Lire aussi : 

Cargèse  

Les Iles Lavezzi

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Cargese
mai 122017

Terre de beauté, la Corse s’imposait sur le passage de nombreux voiliers, à l’exemple de certains vaisseaux grecs, fuyant la tyrannie et la barbarie ottomane durant le XVIIe siècle. Et après plusieurs étapes dans les villes de l’île, c’est sur le côté ouest que les grecs se fixèrent enfin, à Cargèse.

Bien que leur présence ne dérangeât pas les génois, la petite communauté grecque vécut pendant près de deux siècles refermée sur elle-même, en conservant sa langue, ses traditions, et sa religion. Ouverte aux autres assez tardivement, c’est cette histoire qui donne tout le charme de Cargèse, dotée d’une rare architecture.

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                                                                 Cargese

 

Ses deux églises se complètent, symbolisant le passage de plusieurs civilisations en son lieu. L’église latine, toute blanche, surplombant la mer, et l’église grecque, édifiée au XIXe siècle. Le petit port de plaisance est tout aussi plaisant à parcourir, sans oublier  les plages : Chiuni, Menasina, Stagnoli et d’autres, plus au moins sauvages.

 

Cargèse, contrairement au reste de la Corse n’est pas un village aux maisons blanches avec terrasses, parce qu’il n’a pas été construit par les Corses. 

 

Les Grecs établis à Cargèse, vivant repliés sur eux-mêmes, ont donc maintenu leur culture et leurs traditions et même leur langue. En plus de l’architecture typique grecque du lieu, il est possible de visiter aujourd’hui l’unique église orthodoxe de l’île, qui date du 19ème siècle. Elle se situe exactement en face de l’église chrétienne toute en blancheur. Elle surplombe les magnifiques plages corses, dont beaucoup sont encore pratiquement sauvages. Plus bas sur la route, un rocher sculpté en forme de bateau commémore l’arrivée des grecs sur l’île en 1676.

 

Il ne faut surtout pas rater la visite de la tour génoise de Cargèse, construite pour prévenir les habitants de l’île d’un éventuel danger. Elle fait partie d’une série de tours qui servaient à relayer l’alerte avec des torches. Aujourd’hui, il ne reste plus que deux tours. La vue du sommet sur l’île et la mer est à couper le souffle.

 

Lire aussi : 

Réserve de Scandola 

La Corse, au coeur de la Méditerranée 

La citadelle de Calvi

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Les origines de Bonifacio

L’origine de Bonifacio n’est pas vraiment précisée dans les ouvrages, mais des dates approximatives déclarent sa création entre 828 et 833 par Boniface, marquis de Toscane, qui baptisa la ville. Comme tous les ports de commerce, Bonifacio a une longue histoire et au travers des époques, la ville a subie des mouvances sociales de grandes ampleurs.

Bonifacio est issue d’un conflit guerrier entre Pise et Gênes, ces deux grandes villes se disputant avec acharnement cette citadelle qui était un maillon stratégique militaire et un complexe portuaire sans égal dans la Corse. Dans un premier temps, Pise fût maitresse des lieux jusqu’à la fin du XIIème siècle, or, la réelle fondation de Bonifacio remonte en 1195, la ville fût colonisée par les Gênois qui imposèrent à la ville des modifications militaires structurelles importantes.

 

De multiples attaques

Bonifacio a subi de multiples attaques, mais la plus horrible fût celle de la peste en 1528 qui fit plus de 4300 morts dans la cité. Les murailles de la forteresse se révélèrent inutiles face à ce fléau. A l’époque, la ville comptait près de 5000 habitants, de cet affreux passage reste un témoignage de la fin de cette période sombre : La petite chapelle St Roch à l’entrée de la ville, lieu où dit-on est venu mourir la dernière personne atteinte de la peste.

En 1553, nouvelle attaque contre Bonifacio, déjà bien affaiblie par le passage de la peste, Bonifacio se rend alors à Dragut, un ancien corsaire Turc commandité par Paul de Thermes. La ville est assiégée et capitule devant la force de l’armée. La ville est reconstruite par les Français qui céderont la place de nouveau aux Génois en 1559 suite à un traité de paix.

 

La cité imprenable

Entre le XIIIème et XVème siècle, Bonifacio est une ville imprenable. Au fil des siècles, Bonifacio devient un pôle militaire, maritime et portuaire de la Corse.

Cependant, du fait de sa situation géographique et de son appartenance Génoise, Bonifacio subit les attaques de nombreux assaillants, notamment Alphonse V, Roi d’Aragon, en 1420 qui maintenu son siège pendant cinq mois avant de baisser les armes face à l’intouchable cité qu’était Bonifacio. La légende raconte que les troupes du Roi d’Aragon aurait creusé dans la falaise calcaire, les 187 marches de l’escalier qui porte son nom.

L’Escalier du Roi d’Aragon, le Grain de sable et les falaises calcaire de Bonifacio sont des attraits touristiques incontournable de cette cité antique.

 

Bonifacio au XIXème siècle

Au XIXème siècle, l’agriculture connaît un renouveau grâce au développement de la production locale de corail, de liège,  d’huile, des industries de pâtes ou de savon mais également par la pêche « La Tonnara ».

Au cœur du maquis, les paysans Bonifaciens, les « pialinchi » construisaient des abris tel que le « barracoun » Bonifacien.

La langue traditionnellement parlée par les habitants de Bonifacio est un dialecte ligure contrairement au corse qui est une langue toscane. En effet, bien qu’elle ait été fondée par les ducs de Toscane, Bonifacio est devenue en 1195, une colonie de la République de Gênes, repeuplée avec des familles génoises qui s’alliaient entre elles ou avec d’autres familles originaires de Ligurie. Le dialecte de Bonifacio est proche de celui de Sardaigne et de Monaco.

 

Des visiteurs célèbres

En 1215, durant son voyage d’Espagne en Italie, Saint François d’Assise se réfugia à Bonifacio dans une grotte du couvent St Julien.

En 1541, l’empereur Charles Quint séjourna dans le « château » de Bonifacio. Chaque année, une fête lui est dédié .

En 1793, le jeune Bonarparte et ses troupes débarquèrent à Bonifacio, son objectif étant de conquérir le nord de la Sardaigne par la prise de la Maddalena, bataille qui malheureusement se révéla être un échec. A cette époque, Bonaparte avait 23 ans et ne possédait toutes les qualités d’un grand stratège, d’ailleurs peu d’écrits relatent les faits de cette période.

 

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Cala Tizzano
mai 122017

La Cala Tizzano est un port agréable qui ne peut accueillir que les petites unités.

Derrière la jetée quelques pêcheurs professionnels amarrent leurs bateaux. A terre, il y a quelques restaurants et une épicerie, pour faire du ravitaillement.

On mouille en avant de la jetée du port, par 5 m de fond. Le mouillage est abrité du NW en se calant dans le fond de l’anse. Le mouillage après la jetée n’est pas possible par manque de fond.

 

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                          Cala Tizzano, accostage pour les petits bateaux à moteur

 

A moins de 3km du mouillage, l’alignement d’Apazzu comporte une vingtaine de menhirs. Au Sud, sur la pointe se situe une forteresse torréenne de Castudacciu qui date de l’âge de Bronze. Son château fort est entouré d’un mur cyclopéen.

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Cette passe permet de longer le sud de la Corse pour éviter le contournement des Lavezzi, en passant au nord de l’île de Cavallo.

En venant de l’ouest, il convient de chercher l’alignement du mur strié noir de Piana avec le pylône de Sprono, dans le 228° à partir de la pointe de Sperone.

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Campomoro
mai 122017

Le village de Campomoro est situé à 16 kms au sud-ouest de Propriano, en Corse du sud.

On peu accéder à la tour génoise de Campomoro après 30 minutes de marche, par un sentier ponctué de panneaux. Cette tour est en parfait état et c’est la plus imposante de Corse. 

Du sommet de la tour, on a une vue sur tout le golfe de Valinco et la côte . Dans la baie autour, il y a de nombreuses criques sauvages. 

 

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                                                      Plage de Campomoro

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Porto Vecchio
mai 122017

La région autour de Porto Vecchio était déjà peuplée au temps préhistorique. Aujourd’hui même, plusieurs châteaux torréaniques en témoignent.
En 883 avant JC, les Grecs de Syrakus ont fondé Portus Syracusanus, lequel a été repris par les Romains.
Ce sont les Génois qui ont fondé la ville en 1539. A l’époque, la région de l’embouchure de l’Orso et Stabiacco était contaminée par le paludisme. En 1546, d’autres colons se sont installés, et la ville sur la colline, à 70 m de hauteur, a été renforcée.
Aujourd’hui, on voit qu’une grand partie du vieux mur de la ville a été conservée. La porte de la ville, « Porte Génoise », est très remarquable.
Comme d´autres villes de Corse, Porto Vecchio a été conquise par Sampiero Corso, avec les Français alliés des Turcs. Les Génois feront à nouveau la conquête de nouveau la ville sous Stefano Doria, quelques temps plus tard.
L’extermination définitive du moustique de paludisme n’est intervenue qu’au milieu du 20ème siècle.

 

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                                            Porto Vecchio, au fond du golfe

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Dans la seconde moitié du Vème siècle, les invasions barbares détruisent Calvi, qui n’était encore qu’un village ramassé sous son rocher. La cité se redresse sous l’administration Pisane. 

Au XIIIème siècle, les seigneurs de la Cirnaca se disputent la ville et son promontoire. Giudice di Cirnaca y assiège Giovanninello, le seigneur du Nebbio, qui se réfugie sur le rocher là où seront érigées les premières fortifications de la haute-ville. Sièges et tueries se succédent de 1245 à 1272. Excédés, les Calvais demandent en 1278 la protection à Gênes, qui commence à édifier la citadelle. 

Lors de l’expédition d’Alphonse V d’Aragon, Calvi, après une longue résistance, est conquise en 1420. Mais l’année suivante, apprenant l’échec de l’Aragon devant Bonifacio, les habitants de Calvi se révoltent et massacrent la garnison espagnole. Pietro Baglioni, qui prit la tête du soulèvement, gagne à cette occasion le surnom de « libertà ». Calvi restera toujours fidèle à Gênes.

En 1453, l’Office ou l’administration de Saint-Georges prend la direction de la ville et du reste de la Corse. C’est à cette époque que fut construite la tour du sel, servant d’entrepôt, où l’on prélevait la gabelle.

 

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                                                   La citadelle de Calvi

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Ile de Cavallo
mai 122017

L’île de Cavallo fait partie de l’archipel des Lavezzi, dans les bouches de Bonifacio, qui est le détroit entre la Corse et la Sardaigne. D’une superficie de 120 ha, c’est la plus grande île de l’archipel et la seule à être habitée.
Elle se situe à 2,3 km de la côte, à l’est du cap Sperone et du port de Piantarella, sur le territoire de la commune de Bonifacio. C’est la zone d’habitation la plus méridionale de France métropolitaine.

 

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                                              Au fond, Bonifacio

 

Au Paléolithique, lors de la dernière glaciation, le niveau de la mer était inférieur de 100 m par rapport au niveau actuel. Les îles Cavallo, Lavezzo et Ratino étaient alors émergées et formaient un passage à sec entre la Corse et la Sardaigne. Au Néolithique, ces trois îles formaient encore une île unique, distante de la côte d’une centaine de mètres. Il est probable que ce lieu ait été d’une grande importance pour la circulation entre la Corse et la Sardaigne pendant la Préhistoire.

Des abris-sous-roche datant de l’époque préhistorique ont été recensés sur l’île de Cavallo.

Cette île, ainsi que l’îlot adjacent de San Baïnso, fut exploitée par les Romains autour du II ème siècle, qui y envoyaient des prisonniers pour extraire du granit destiné à l’édification de temples. Deux épaves romaines ont d’ailleurs été découvertes à proximité de Cavallo.

Jusqu’au XIXème siècle, des témoignages rapportent que les traces de cette exploitation étaient encore parfaitement visibles, dans un excellent état de conservation. Mais la reprise momentanée de l’extraction de granit en 1872 pour édifier le phare des Lavezzi entraîna la destruction de la plupart des vestiges romains.

De ces vestiges, seule une colonne de pierre demeura intacte et fut transportée à Bonifacio en novembre 1932 pour servir de monument commémoratif. De nos jours, les traces de découpe dans la roche sont toujours apparentes sur l’îlot de San Baïnso.

Le site de l’ancienne carrière est inscrit depuis 1992 au titre des monuments historiques.

Après le départ des Romains, l’île fut abandonnée jusqu’en 1800, date à laquelle un berger vint y vivre seul avec son troupeau.

Depuis 1970, de luxueuses résidences secondaires s’y sont construites, ainsi qu’un petit aérodrome, un port et une marina.

La fortune ou la notoriété de certains propriétaires de villas sur l’île, et le fait que les bateaux de promenade se contentent de passer au large, les guides insistant bien sur le caractère privilégié de ses habitants, ont valu à Cavallo son surnom d’île des milliardaires.

Cependant, la construction de nouvelles habitations est bloquée depuis plusieurs années par les autorités à la suite de problèmes d’assainissement, et on peut trouver un peu partout sur l’île des chantiers à l’abandon.

Parmi les personnalités ayant résidé à Cavallo, on peut citer, Caroline de Monaco, Bill Gates, Roman Abramovitch, Catherine Deneuve, Victor Emmanuel de Savoie, Bianca et Mick Jagger…

Une navette régulière permet de rejoindre Cavallo depuis l’embarcadère de Piantarella en 15 minutes environ.

 

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                                                            Port de Cavallo

 

La plus grande partie de l’île est constituée de propriétés privées, mais il reste possible de circuler dans la marina. On trouve autour du port quelques magasins, des restaurants et un hôtel.

Les voitures n’étant pas autorisées sur l’île, on n’y trouve que des petits véhicules électriques ou des bicyclettes.

 De retour de croisière en 2011, j’ai narré le fait, à des amis, que j’avais payé 200€ pour une nuit au port de Cavallo pour mon voilier de 35 pieds. Ils ne m’ont pas cru !

 

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                                           Tarifs du port de Cavallo

 

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Géographie

Les Îles Lavezzi sont constituées d’une multitudes d’îlots, rochers, et récifs, située à 10 kilomètres au sud-est de Bonifacio, en Corse-du-Sud.

C’est le point le plus au sud de la France métropolitaine.

L’archipel des Lavezzi, d’une superficie de 5123 hectares et d’une altitude maximale de 50 mètres, est la partie la plus dangereuse de la Méditerranée pour la navigation.

L’archipel comprend, du nord au Sud :

– L’Île Porraggia
– L’Île Ratino
– L’Île Piana
– Les Îles Sperduto et l’écueil de Sperduto, le plus à l’est de l’archipel
– L’Île de Cavallo avec ses deux îlots, l’île San Baïnso et l’île Camaro Canto
– L’Île Lavezzo sur laquelle se situe le phare construit dès 1874.

Les îles Lavezzi ont été instituées en Réserve naturelle à partir de 1982, et depuis 1999, elles font partie de la Réserve naturelle des Bouches de Bonifacio.

Toutefois, l’île de Cavallo, qui est habitée, est toujours restée hors des zones de réserve.

 

 

Histoire 

Il a été découvert des traces humaines datant de l’époque préhistorique, notamment plusieurs abris-sous-roche remontant au néolithique. Des vestiges d’un port romain et d’une chapelle du VIIème siècle ont également été retrouvés.

Elles furent en 1855 le théâtre du naufrage de la frégate La Sémillante.
Ce fut l’un des plus lourds en pertes humaines dans l’histoire de la marine française.
Quand la frégate quitta le port de Toulon, le 14 février 1855, il y avait à son bord 380 marins et 393 soldats en partance pour la guerre de Crimée. C’est aux abords des bouches de Bonifacio que le navire de guerre fut pris dans une violente tempête. Brisée sur un écueil, elle coula dans la nuit du 15 au 16 février. Tout l’équipage, mais aussi tous les fantassins, périrent dans cette tragédie.

Seulement 560 corps furent ramenés sur les côtes par les courants. Les naufragés reposent dans deux cimetières marins de l’île Lavezzo. Un autel leur est également dédié.

 

 

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La Corse, au coeur de la Méditerranée 

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De Rome à Paris en passant par Gênes, de nombreuses puissances ont tenté de conquérir la Corse. Mais en débarquant sur l’île de beauté, elles se sont heurtées à un peuple peu enclin à se laisser dominer. Toujours convoitée, mais jamais vraiment conquise, la Corse s’est construite à travers et contre les invasions successives.

 

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La Corse

 

Au cœur de la Méditerranée
Occupée depuis le IXème siècle avant J.-C., la Corse est dès l’Antiquité une terre convoitée par les grandes puissances. Tandis que les Phéniciens y établissent des comptoirs, les Phocéens mettent un pied sur l’île dès 565 avant J.-C. La Corse constitue alors une étape vers la Grèce. Les Phocéens importent d’ailleurs leur culture, notamment la vigne, le blé ou encore des infrastructures citadines. Cependant, ils ne pénètrent pas véritablement dans les terres et doivent faire face aux tentatives d’incursions carthaginoises. Celles-ci parviennent à les déloger dès le siècle suivant.

En 259 avant J.-C., c’est au tour de Rome de convoiter la Corse. Cependant, la population fait preuve d’une exceptionnelle résistance face à la République. Celle-ci met près d’un siècle à pacifier l’île. Il s’ensuit une période relativement stable et prospère.

 

Vandales, Byzantins, Papes et Pise…
Au IVème siècle, la Corse n’est pas épargnée par les invasions barbares dues à la décadence de Rome. Les Vandales traversent l’île qui sombre dans une situation économique difficile. En 533, Byzance chasse les Vandales mais ses précepteurs ne sont guère plus justes avec la population locale. Si bien que le Pape s’inquiète du sort des Corses et installe plusieurs évêchés. En 755, Pépin le Bref confirme le pouvoir de la Papauté. Cependant, celle-ci est incapable d’empêcher les incursions des sarrasins.

Au XIème siècle, l’Eglise décide de confier l’administration de la Corse à Pise. Mais cette dernière est vite contrariée par les ambitions de Gênes. Pendant un siècle, les deux puissances italiennes se disputent la domination de l’île, jusqu’à la victoire de Gênes lors de la bataille de Maloria, le 6 août 1284.

 

Sous la domination génoise
La Corse semble soumise aux jeux des grandes puissances, pourtant sa population ne renonce pas à son identité. Ainsi, si Gênes domine l’île pendant cinq cents ans, c’est au prix de luttes interminables. Contre la Maison d’Aragon d’une part, qui a la préférence de la Papauté. Or cette dernière n’a pas renoncé totalement à l’île de beauté : le Pape avait cédé l’administration à Pise mais le territoire est théoriquement en sa possession.

A l’intérieur, les Corses ne laissent guère de repos aux Génois, se disputant le territoire tout en nouant des alliances avec des puissances européennes. En fait, Gênes finit par concéder l’administration de l’île au puissant Office de Saint-Georges. Celle-ci l’abandonnera une première fois au duc de Milan avant de la reprendre quinze ans plus tard. Finalement, l’Office de Saint-Georges engage une campagne répressive sans concession pour pacifier le territoire. Nous sommes alors en 1478. Après deux cents années de présence génoise, le calme semble revenu.

Mais le répit ne durera pas un siècle. La France, en lutte avec l’Espagne pour la domination de l’Italie, donne son soutien à Sampiero D’Ornano, héritier des exilés de 1478. Celui-ci débarque en Corse en 1553 et proclame le rattachement de cette dernière à la France en 1556. Mais, en difficulté face à l’Espagne de Philippe II, Henri II cède la Corse aux Génois trois ans plus tard dans le Traite de Cateau-Cambrésis.

 

La révolution corse
Durant les siècles suivants, la Corse ne connaît pas de grands bouleversements. Cependant, la présence génoise est difficilement acceptée. En effet, outre une pression fiscale importante, une justice parfois inique, la population locale se voit refuser les postes d’administration. Au début du XVIIIème, la situation économique se complique. En 1715, craignant les troubles, Gênes interdit le port d’arme, allant à l’encontre d’une tradition locale très implantée. De surcroît, pour remplacer les impôts attachés à ce droit, elle instaure une taxe exceptionnelle. Lorsqu’en 1729, le gouverneur reconduit cette taxe dans une situation de disette, des émeutes éclatent à travers le pays. Au départ à l’écart, la noblesse rejoint le peuple et tente de trouver des alliés en Europe. Alors que personne ne répond aux Corses, Gênes trouve un allié en Autriche. L’Empereur fait débarquer ses troupes mais celles-ci sont repoussées. Gênes fait alors des concessions en 1732 dans la paix de Corte.

Mais cette situation ne convient pas aux Corses qui proclament leur indépendance en janvier 1735 et mettent en place une monarchie constitutionnelle dirigée par l’aristocrate allemand Von Neuhoff. Celui-ci ne reste en fait que neuf mois au pouvoir tandis que la France signe un traité d’assistance avec Gênes en 1738. Après une première tentative infructueuse en 1739, la France écrase les indépendantistes en 1740.

 

La Corse indépendante
Toutefois, la France finit par prendre trop de liberté en Corse au goût des Génois. Ceux-ci demandent le départ des troupes en 1752. L’activisme corse reprend alors de plus belle notamment lorsque Pascal Paoli débarque en avril 1755. Quelques mois plus tard, le 14 juillet 1755, il proclame l’indépendance.

Dotant le pays d’une constitution républicaine, il engage un programme de développement du pays dans tous les domaines : économique avec la création d’une monnaie, territorial avec la désignation de Corte comme capitale ou encore culturel avec la création d’une université dans cette même ville. Ne parvenant à déloger les Génois de Calvi, il fait construire l’Île-Rousse afin de disposer d’un port.

 

La Corse française
Gênes ne se maintient que dans quelques places fortes et décide de confier l’administration de l’île à la France pour une période de dix ans. C’est le traité de Versailles de 1768. Dès l’année suivante, la royauté engage une guerre contre les indépendantistes et les défait lors de la bataille de Ponte-Novo, le 9 mai 1769. Gênes ne sera jamais capable de rembourser la France pour les dépenses engagées. En 1789, au nom du principe des peuples à disposer d’eux-mêmes la Corse devient Française.

Cependant, tandis qu’elle s’apprête à fournir à la métropole une de ses figures historiques, Napoléon Bonaparte, la Corse a quelques difficultés à s’aligner sur le modèle centralisé des Jacobins. Elle souhaite en effet préserver son identité. Paoli, revenu gouverner l’île après la Révolution, fait sécession avec la capitale, chasse Bonaparte et s’allie à l’Angleterre. Mais l’épisode sera de courte durée. Dès 1796, la Corse est à nouveau française.

 

Bonaparte, ferment de l’intégration
Depuis toujours réticente à toute domination, la Corse se trouve rapidement des liens affectifs avec la France, notamment grâce à l’admiration pour Napoléon Bonaparte. Devenue département en 1811, elle reste fermement attachée au bonapartisme tout au long du XIXème siècle, et même au XXème siècle pour Ajaccio. Durant la Première Guerre mondiale, beaucoup de Corses s’engagent dans l’armée. Lors de la Seconde Guerre mondiale, elle est occupée par les Italiens mais, grâce notamment à ses résistants, elle devient le premier département français libéré.

Après l’indépendance algérienne, la Corse accueille beaucoup de pieds-noirs qui contribuent à modifier son économie. Mais le début des années 1970 marque une nouvelle ère avec le renouveau des mouvements indépendantistes. De nombreux attentats y sont perpétués, le plus grave remontant à 1998 avec l’assassinat du préfet Claude Erignac. Ces événements sont notamment à l’origine de tentatives de règlement politique de la situation, pas toujours réussis. Si le Processus de Matignon est promulgué en 2002, le référendum de 2003 sur la réforme des institutions corses est refusé lors d’un référendum. 

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C’est, incontestablement, le plus ancien édifice religieux islamique érigé dans l’Occident musulman.

C’était en 670, lors de la première campagne en vue de l’annexion de l’Ifriqiya à l’empire musulman naissant. Après avoir choisi, à la lisière des contreforts montagneux du nord du pays, l’emplacement du «cantonnement» dans lequel il installa ses troupes dans la foulée d’une première offensive victorieuse, le général Okba Ibn Nafaa s’empressa d’y ériger un siège pour le gouvernement de la province ifriqiyenne et un oratoire en briques crues qui, au IXe siècle, après plusieurs réaménagements et à quelques détails près, se présentera sous l’apparence que l’on connait aujourd’hui à la Grande Mosquée.

 

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Mosquée de Kairouan

 

Monument singulier, que cette Grande Mosquée de Kairouan dont la parfaite harmonie cache à la perfection un « synchrétisme » architectural unique dans son genre.

Les matériaux qui ont servi à sa construction proviennent tous, en effet, de sites antiques appartenant à diverses époques antérieures à la conquête islamique, cependant que l’allure générale de l’édifice, en particulier, le minaret, reflète une lointaine influence orientale. Le tout forme un ensemble original, aux traits sobres mais non dépourvus d’élégance.

S’agissant de la décoration intérieure, il faut parler d’exubérance : une véritable explosion de motifs géométriques et floraux taillés dans le marbre fin qui décore la façade du mihrâb, la niche qui indique la direction de la Mecque, ou gravés dans les panneaux de bois précieux qui composent le minbar, chaire pour le prêche.

 

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Salle des prières, Mosquée de Kairouan

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Golfe d’Hammamet
mai 122017

Le golfe d’Hammamet est un large golfe situé au nord-est de la Tunisie et plus précisément au sud de la péninsule du cap Bon. Il fait partie de la mer Méditerranée. Il est délimité au nord par le cap Ras Maamoura, près de la ville de Béni Khiar, et au sud par la ville de Monastir. La ville de Hammamet, au nord, lui donne son nom.

 

Les principales villes bordant le golfe d’Hammamet sont Nabeul, Hammamet, Hergla, Chott Meriem, Sousse et Monastir, qui sont toutes des villes à forte activité touristique.

 

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Golfe d’Hammamet

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Monastir
mai 122017

La ville de Monastir est située au centre est de la Tunisie et sur le bord de la mer Méditerranée. Elle est millénaire et l’étude de son Histoire montre sa richesse en événements. Le patrimoine qu’elle nous a léguée en est témoin.

 

La Préhistoire
Monastir a connu les civilisations de l’âge de la pierre. Les fouilles archéologiques dans sa région prouvent l’existence de traces d’activités humaines très anciennes qui remontent à la civilisation Atérienne qui a couvert la fin de l’ère Paléolithique moyenne et le début de l’ère Paléolithique supérieure (de 35000 à 25000 ans av. JC). 

 

L’ère Phénicienne
Monastir, du latin « Monastérium » ou du grec «Monastérion», serait l’antique Ruspina, fondée par les phéniciens et plus particulièrement par les Tyriens au 4ème siècle av. JC. D’origine punique, le nom « Ruspina » signifie le cap ou plus précisément la « presqu’ île ». Elle s’étendait sur plus de 8 hectares sur un site stratégique à l’abri des incursions. Ruspina a aidé le héros carthaginois Hannibal dans sa guerre contre les Romains au 3ème siècle av. JC.

 

L’ère Romaine
Même si Ruspina a connu la présence romaine depuis la chute de Carthage au 2ème siècle av. J.C. (146 av. JC), il est certain que la civilisation punique, mélange de civilisation berbère et de civilisation phénicienne, a continué d’exister au milieu du 1er siècle av. JC. A cette époque, Ruspina avait un statut de ville libre dotée d’un conseil municipal et disposait d’un grand port. C’était à Ruspina que l’empereur Romain Jules César s’était réfugié avec son armée en l’an 46 av. J-C. Il en mena sa première bataille et sa victoire contre les Pompéiens. Ruspina, en tant que première ville africaine alliée à Jules César, a connu une prospérité rapide et s’était hissée à un rang élevé entre les villes.

 

L’ère arabo-musulmane
La ville de Monastir a été la première ville arabo-musulmane construite en « Ifriqiya » qui correspond à la partie est de l’Afrique du Nord, incluant la Tunisie et une partie de l’Algérie actuelles. Vers l’an 665 ap. J-C (an 45 de l’Hégire), elle est devenue une forteresse extérieure pour garder la capitale Kairouan.
C’était Herthouma Ibn El Aïoun, gouverneur du calife Haroun Errachid, qui fonda le Grand Ribat de Monastir en 796 ap. J-C (an 180 de l’Hégire). Le Ribat de Monastir était devenu l’ensemble défensif le plus imposant, grâce à des extensions et des fortifications effectuées entre le 15 et le 18 ème siècles. Il était habité par les Mourabitines, volontaires du Ribat.
Le Ribat de Monastir est de nos jours le fort le plus ancien et le mieux conservé du Maghreb. Son Nador, tour du guet, surplombe du haut de ses vingt mètres, la cour du Ribat bordée de trois côtés de cellules en étages.
On peut contempler du sommet de ce Nador, la splendide corniche de Monastir.

 

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Le Ribat de Monastir 

 

Le Protectorat français
La politique du protectorat français (1881-1956) avait comme objectif de recréer l’ancienne « Hadrumetum » des Romains, ce qui a favorisé la ville de Sousse au détriment de Monastir. La « région » de Monastir a été alors divisée en plusieurs caïdats et la ville de Monastir a fait l’objet d’un isolement économique par l’éloignement de la voie ferrée et la mise en veilleuse progressive de son port. Son rempart interne a été démoli en 1903 et ses boutiques en 1926. La ville de Monastir s’est ainsi trouvée dans une phase de récession économique, sociale et urbaine qui dura prés de trois quarts de siècle.

 

L’indépendance
Après l’indépendance en 1956, la ville a connu une métamorphose sous l’action du Président Bourguiba, natif de la ville. La démolition d’une partie de la médina a entraîné une perte considérable dans l’architecture ancienne et le patrimoine de la ville dont les restes sont encore visibles de nos jours.  

La ville est devenue aujourd’hui un pôle scientifique et technologique grâce à la Faculté des sciences, l’école des ingénieurs et l’Ecole préparatoire aux études d’ingénieurs ainsi que l’Institut des biotechnologies. Toutes ces institutions universitaires font que Monastir est une ville qui compte un cinquième de sa population composée d’étudiants.

 

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Lamparo
mai 122017

La pêche au lamparo, très ancienne, se pratique de nuit. Technique ancestrale, la pêche au lamparo nécessite une forte lumière qui permet d’attirer le plancton en surface et son prédateur tant recherché, le poisson bleu.

 

Les poissons, attirés par la lumière d’une lampe, se regroupent près du bateau : on les rassemble alors au filet, souvent avec une senne tournante non coulissante. Cette technique, pratiquée dans la capture des sardines et des anchois, fut longtemps l’une des plus importantes du bassin méditerranéen.

Aujourd’hui sa pratique diminue à cause de la stricte réglementation qui limite les ravages qu’elle causait sur les stocks de poissons.

 

Kélibia, le 4ème port Tunisien, est spécialisé dans la pêche au Lamparo.

 

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Barques de pêche au lamparo (Kelibia)

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Le drapeau tunisien est un drapeau totalement rouge, excepté en son milieu, ou il y a un disque blanc avec un croissant rouge qui entoure une étoile à cinq branches, également rouge, formant tous deux le symbole islamique.

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Selon certaines sources, le fond rouge représenterait le sang des martyrs tombés pendant la conquête du pays par les Ottomans, en 1574, alors aux mains des Espagnols.

Selon d’autres sources, le rouge du drapeau propage la lumière sur tout le monde musulman. Le blanc symbolise la paix alors que le croissant représente l’unité de tous les musulmans et les branches de l’étoile les cinq piliers de l’Islam : le pèlerinage à la Mecque, la prière, la foi, le ramadan, la zakat (l’aumône).

Pour d’autres, le cercle blanc situé au centre du drapeau représenterait simplement le soleil.

 

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Hammamet
mai 122017

La Kasbah

La kasbah, ou la forteresse de Hammamet, dresse ses remparts au bord de la mer : de ce côté-ci, un chemin est aménagé le long des rochers, où l’on peut se poser en terrasse boire un verre. L’accès au rempart de la kasbah est payant bien qu’il n’y ait rien à visiter, mais il offre un beau point de vue sur la mer Méditerranée d’une part, le reste de la ville d’autre part, qui vaut la peine d’être vu. Un café à la terrasse agréable occupe l’une des tours. En résumé, l’ambiance est à la détente autour de la kasbah. Mais cela n’a pas toujours été le cas, et la kasbah en a connu de belles questions affrontements au fil du temps. Fondé au IXe siècle par les Aghlabides, les occupants de l’époque, elle fût plusieurs fois remaniée au Moyen-Age pour faire face à d’incessantes attaques de pirates. Grâce à la protection de la forteresse une ville se développe autour : la grande mosquée est ainsi dressée au XIIe siècle. Les Ottomans s’emparent de la petite ville au XVIe siècle. Les Chevaliers de l’Ordre de Malte s’en sont donné à coeur joie en 1602 lors d’une sanglante attaque de Hammamet. Malgré ce passé tumultueux la kasbah présente de nos jours un excellent état de conservation.

 

La Medina

La médina d’Hammamet s’étend sur un petit espace sur la pointe sud de la ville. Ceinturée par des remparts, ces derniers sont percés de trois entrées. Hammamet étant un lieu très fréquenté des touristes, un soin particulier semble être apporté pour conserver l’éclat de la petite médina. Dans le dédale de ruelles qui s’entrecoupent, les boutiques sont nombreuses au niveau du souk. Les marchands sont la plupart des roublards chevronnés au bagout interminable, qui promet une sérieuse séance de négociations. Il faut y regarder à deux fois car les babioles de piètre qualité sont innombrables. Une boutique de prêt-à-porter demeure incontournable, Fella, où quelques grands noms ont fait des emplettes : Greta Garbo, Grace de Monaco… Il n’en reste pas moins que la balade dans la médina est plus qu’agréable dès que l’on atteint certains passages moins passant : on s’étonne alors de la blancheur éclatante des façades de ses maisons, et des belles portes peintes de couleurs vives et richement décorées, dont certains contours sont sculptés.

 

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Hammamet

 

Les plages

Deux plages se situent à proximité directe de la médina : la première s’étend au pied du rempart de la kasbah, en arrivant d’Hammamet Sud, avec en arrière plan le début de la ville moderne d’Hammamet. Cette grande plage de sable est agréable, et de nombreuses barques colorées jonchent le rivage.
Derrière la médina est implanté un très beau cimetière marin musulman, auquel est accolé une petite section chrétienne. Le bord de mer par delà le cimetière puis en direction du nord est l’un des coins les plus agréables pour se baigner, avec une jolie plage de sable agrémentée d’une eau particulièrement chaude et transparente.

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Mahdia
mai 122017

La ville de Mahdia est située sur une presqu’île à 230 km au Sud de Tunis. Sa situation géographique et ses fortifications ont permis à la ville de jouer un rôle politique et économique de premier plan dans le bassin Méditerranéen jusqu’a la fin du XVIe siècle.

Mahdia est célèbre pour ses superbes plages de sable fin, sa médina et ses ports de pêche.

Construite à l’origine sur une presqu’île de 1 400 mètres de longueur sur 500 mètres de largeur, elle abrite l’un des premiers ports de pêche du pays.

Les principaux monuments, outre les sites archéologiques de la presqu’île, sont aujourd’hui protégés, la médina, la grande Mosquée, les fortifications, le port antique, le Palais El Quaen, le grand Bordj et la nécropole punique.

 

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Mahdia

 

Non loin de Mahdia, à seulement 30 km, se trouve l’amphithéâtre d’El Jem, le plus grand de l’Empire romain (entre 27 000 et 30 000 spectateurs) après le Colisée de Rome (45 000 spectateurs) et celui de Capoue. Celui-ci accueille chaque été depuis 1985 le Festival international de musique symphonique d’El Jam. 

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Son amphithéâtre est le plus grand de l’Empire romain (entre 27.000 et 30.000 spectateurs) après le Colisée de Rome (45.000 spectateurs) et celui de Capoue.

 

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À l’époque romaine, la cité de Thysdrus se développe grâce à sa position avantageuse sur un plateau dominant des sebkhas (des lacs salés, asséchés), point de passage le plus direct pour se rendre du nord au sud. La cité est, à partir du IIème siècle, parmi les plus prospères du monde romain.

La cité de Thysdrus bénéficie d’une active politique de mise en valeur des terres et de développement économique : les empereurs Vespasien et Titus y amènent l’eau par l’entremise du proconsul d’Afrique.
La légende raconte qu’Il aurait servi de refuge à la Kahéna, une « princesse » berbère en lutte contre les armées arabes …

Construite sur le modèle du Colisée de Rome, El Jem profite des progrès de l’art de la construction. Les constructeurs savent désormais diminuer les angles morts et intégrer des éléments de fonctionnement, telles les galeries passant en dessous de l’arène et communiquant avec l’extérieur.

L’amphithéâtre se compose de gradins, la cavea, divisés en trois parties séparées par des balustrades et desservies chacune par un escalier spécifique. Un podium est réservé aux personnalités et les spectateurs sont répartis selon la hiérarchie sociale de la cité.

Dans l’arène se déroulent les chasses aux fauves, les combats de gladiateurs. Un plancher encastrable permet l’accès aux galeries inférieures. En dessous de l’arène, les deux galeries sont bordées de seize chambres voûtées dans lesquelles les fauves sont enfermés. Une petite galerie à deux ouvertures permet de hisser les cages des fauves, grâce à un monte-charge, jusqu’à l’arène.

Le monument possède également un système pour recueillir les eaux de pluies, acheminées à travers un réseau de conduites et déversées, après purification, dans d’immenses citernes.

Une partie du Colisée fut détruite, par les canons du bey, en 1850, car des rebelles s’y étaient réfugiés.

 

 

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Mahdia

Tozeur

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Tozeur
mai 122017

L’oasis de Tozeur, ville-symbole du Grand Sud Tunisien, est l’une des portes du Sahara.

 

Il n’y a pas de dunes, mais un paysage désertique, qui s’ouvre, au loin, sur le chott El-Jerid.

 

Des milliers de petits jardins constituent les mille hectares de la palmeraie qui compte près de 400 000 arbres. Environ deux cents sources irriguaient cet ensemble, avant d’être remplacées par des forages dans les années 90. La palmeraie de Tozeur passe pour être la plus belle de Tunisie. 

 

Son histoire est assez riche et si on y trouve des traces d’une civilisation préhistorique, l’oasis a surtout été fréquentée par les Carthaginois et même citée par Ptolémée au IIème siècle avant JC.

 

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Tozeur

 

 

La région de Tozeur a servi de décor pour de nombreux films, comme Star Wars, Le patient Anglais, ou Les aventuriers de l’Arche perdue.

 

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                                                      Luke Skywalker, sur la planète Taooine

 

 

Lire aussi :  

Hammamet  

Amphithéatre El Jem

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Le Sahara (de l’arabe, Sahhra qui signifie désert) est le plus grand désert de la planète avec 8,5 millions de km2. Il traverse l’Afrique de l’Atlantique à la Mer Rouge et de la Méditerrannée au sud du tropique du Cancer et s’étend sur 10 pays : l’Algérie, l’Egypte, la Libye, le Mali, le Maroc (et le Sahara Occidental), la Mauritanie, le Niger, le Soudan, le Tchad et la Tunisie.

 

Le paradoxe est qu’on estime que le Sahara pourrait être une des plus grandes réserves d’eau douce du monde, avec une nappe qui pourrait alimenter tout le territoire pendant 300.000 ans. Malheureusement, elle n’apparaît que de manière résiduelle, circulant sous le sable et les oueds, à de très grandes profondeurs. Les principaux points d’eau du Sahara sont le lac Tchad, les lacs d’Oubari, la guelta d’Archeï, les lacs de Tozeur, …

 

Le Sahara offre des paysages contrastés : à côté des vastes étendues de dunes de sable, il y a des amas encore plus grands de cailloux et de pierres, d’immenses hauts plateaux et des montagnes très élevées qui côtoient des dépressions descendant au-dessous du niveau de la mer.

L’oasis n’est pas une île de végétation qui naît spontanément autour d’une source en plein désert, c’est une création de l’homme : l’oasis d’erg est une vaste cuvette creusé par l’homme à l’intérieur d’une dune artificielle, les oasis d’oued sont fréquentes dans les vallées qui descendent des montagnes, là où l’on peut recueillir la pluie tombée sur les montagnes et celle qui a été filtrée jusqu’à la nappe phréatique, l’oasis de sebkha est alimentée en eau par un réseau de galeries souterraines qui va jusqu’à la nappe phréatique.

 

Bande frontière entre désert et savane, sur la rive méridionale du Sahara, le Sahel se caractérise par le retour de la végétation, la rencontre des bergers nomades et de leurs troupeaux et les champs de mil des paysans sédentaires. Le Sahel connaît sa meilleure saison de mai à septembre, le reste de l’année tout est sec et l’harmattan soulève des tempêtes de poussière dans la canicule. Quand les pluies manquent, la sécheresse anéantit la végétation, les animaux meurent et le désert avance.

Le climat du Sahara, chaud, ensoleillé et aride, est caractéristique de celui d’un désert chaud, situé de part et d’autre d’un tropique.
Les températures diurnes sont très élevées, pouvant dépasser 50°C, et l’amplitude thermique entre le jour et la nuit est souvent supérieure à 35 ou 40°C.

 

Les précipitations sont très rares et irrégulières; la plupart des régions reçoivent en moyenne moins de 130mm de pluie par an, et certaines, comme le Tanezrouft ou le désert Libyque, restent plusieurs années sans pluie. Les pluies peuvent survenir sous la forme d’averses très brutales, et l’eau ruisselle dans les oueds. En Égypte, la haute vallée du Nil ne reçoit que quelques jours de pluie par an. Les précipitations augmentent dans les massifs montagneux du Hoggar et du Tibesti, et en marge du désert, surtout sous la forme d’averses estivales.

Des vents brûlants, comme le sirocco, ou plus frais, comme l’harmattan, modèlent et modifient le relief.

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En raison de sa situation géographique, le climat tunisien est influencé par les vents marins et sahariens. 

La côte nord est exposée aux vents soufflant depuis le sud de la France, ce qui provoque une baisse significative des températures et une hausse des précipitations en particulier en hiver. 

Au sud du pays, les vents chauds et secs soufflent sur les grandes étendues désertiques ainsi que sur les plaines. Le printemps et l’été voient apparaître le sirocco, vent d’origine saharienne qui peut facilement faire grimper la température au-dessus des 40 °C.

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Sousse
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                                                                        Port El Kantaoui

 

Ce point du Sahel (en arabe, Sahel signifie  le littoral) a été choisi au IXe siècle avant JC par les  phéniciens pour y fonder l’un des comptoirs qui jalonnaient la côte et a été appelé Hadrumetum. Troisième cité punique après Utique et Carthage, elle se prononce contre cette dernière lors de la dernière guerre punique et se vit attribuer par Rome, en récompense, le statut de ville libre. Au 1er siècle, la cité  prend  le parti de Pompée contre César. Pompée battu, la cité perd son immunité.

Avec l’Empire, elle prospère, devenant « colonie » sous Trajan (98-117). A la  fin du IIe siècle, elle est promue  capitale  de la nouvelle province romaine de Byzance (actuels Sahel et Tunisie Centrale). Son statut de port et son cosmopolitisme lui valent d’être, à partir  du IVème siècle, l’un des centres rayonnants du christianisme dans la région. Hardumetum, baptisée Hunericopolis sous les Vandales, puis Justinianapolis  sous les Byzantins, accueille les Arabes en libérateurs au IVe siècle. Port de Kairouan, Sousse connaît  un véritable âge d’or jusqu’à ce que les Fatimides choisissent pour capitale Mahdia, au  Xème siècle.

Occupée par les Normands au milieu du XIIe siècle, elle est ensuite reconquise par les Almohades.  

Au XVIIe siècle, Sousse est une place commerciale florissante, que l’emprise européenne affaiblit au siècle suivant.

 

Aujourd’hui, Port El Kantaoui est une marina réputée, pouvant accueillir plus de 300 bateaux de toutes dimensions.

 

Les évènements tragiques intervenus en juin 2015 à Sousse ne permettent pas d’envisager de s’y rendre en escale maritime en toute sécurité.

 

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Medina de Sousse

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Kelibia
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Kélibia, appelée Aspis lors de la Première guerre Punique, est une ville côtière du nord-est de la Tunisie. Située à la pointe de la péninsule du Cap Bon, à une centaine de kilomètres de Tunis, via Menzel Bouzelfa, elle est la troisième ville du gouvernorat de Nabeul après Nabeul et Hammamet.  (lire aussi : Golfe d’Hammamet)

 

Elle est le chef-lieu d’une municipalité comptant moins de 50000 habitants. Elle est par ailleurs un important port de pêche, avec une production annuelle de 15 000 tonnes de divers produits de la mer, dont environ 15 % de la production tunisienne de poisson. Kélibia est particulièrement spécialisée dans la pêche au lamparo.

 

Ses belles plages, dont La Mansoura, en font une destination touristique prisée. Les plages de Kelibia possèdent le sable le plus blanc et le plus fin de la Tunisie.

 

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Le muscat de Kélibia, vin fruité et sec produit dans la région, est réputé à travers le pays, et bénéficie de l’appellation AOC Kelibia.

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Cala di Volpe
mai 122017

Cala di Volpe est un port naturel, sur la côte NE de la Sardaigne, au sud de Porto Cervo.

L’endroit est superbe, et très prisé de la jet-set.

Certaines scènes du film « 007 L’espion qui m’aimait » ont été tournées dans cette station balnéaire.

 

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Cala di Volpe

 

A l’intérieur de cette baie sont installés des bouées de mouillage qui peuvent servir de mouillage, même aux navires de grande dimension.

L’entrée, encadrée par deux tourelles à bandes rouges et noires, présente de beaux fonds de sable plat sans aucune tête de roche sous 4 à 5 m d’eau. Les bateaux se tiennent pour la plupart sur ce mouillage, où seuls les vents du SE lèvent un peu de clapot.

Vers le fond de la calanque, on trouve un chenal balisé par des petites bouées rouges et blanches qui longent une longue estacade en bois. La profondeur ne dépasse pas 1m à son extrémité.
Ce chenal rejoint un petit port aménagé au pied d’un hôtel de grand luxe. Le bassin est privé, mais on peut accoster le quai sur la gauche en entrant pour une visite au bar de l’hôtel.

Toute la côte est de la Cala di Volpe est malsaine sur le plan nautique, il faut avancer très prudemment pour ne pas risquer de s’échouer.

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Isola Budelli est une île de l’archipel de la Maddalena, tout au nord de la Sardaigne, près des Bouches de Bonifacio.

 

Elle constitue, avec les autres îles de l’archipel, le Parc national de La Maddalena. Les îles, connues des Romains sous le nom d’Insulae Cuniculariae étaient probablement habitées à l’époque préhistorique, étant situées sur la route de l’obsidienne reliant la Sardaigne à la Toscane via la Corse. Des fouilles ont mis au jour des fragments d’un kylix attique à figures rouges décoré de grappes et feuilles de vigne, remontant au Ve siècle avant JC.

 

Isola Budelli se trouve à quelques centaines de mètres au sud des îles de Razzoli et de Santa Maria, séparée d’elles par le chenal Chiecca di Morto. Elle a une superficie de 1,6 km², un développement côtier de 12,3 km et culmine à 87 m d’altitude au Monte Budello. Elle est considérée comme une des plus belles îles de la Méditerranée.

 

Site hautement protégé, l’île ne compte qu’un seul habitant permanent autorisé, qui est son gardien.

 

Isola Budelli est connue en particulier pour sa Plage rose (Spiaggia rosa), située au sud-est de l’île, au fond d’une anse appelée Cala di Roto. Son sable doit sa couleur rosée à la présence de particules calcaires issues de colonies de Myriapora truncata (ou « faux corail ») et de Miniacina miniacea, des foraminifères qui accompagnent les rhizomes de Posidonia oceanica

 

Le cinéaste Michelangelo Antonioni a rendu célèbre ce site unique en son genre en y tournant des scènes oniriques de son film Le Désert Rouge.

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Marina officielle de la jet-set italienne, Porto Cervo offre un étonnant contraste entre la sophistication d’installations contemporaines et la simplicité d’une nature indomptée.

Hameau de la commune d’Arzachena sur la côte Smeralda, Porto Cervo est un village-marina entièrement pensé et dessiné dans les années 1960 par le célèbre architecte-designer italien Luigi Vietti, ensemble immobilier créé à l’initiative du prince Karim Aga Khan IV.

Porto Cervo se partage entre une marina pouvant accueillir les plus grands yachts privés du bassin méditerranéen et un village, alignement de résidences privées, de boutiques et d’hôtels luxueux.

Le Trimero Verde, un petit train vert, permet une incursion au cœur de la Sardaine. La ligne allant de Palau au nord de Porto Cervo à Sassari, appelée la ligne des deux mers, traverse l’île d’Est en Ouest. Elle permet, avec viaducs et tunnels, de découvrir la diversité des paysages sardes entre plaines, collines et montagnes.

Les mouillages ne manquent pas dans l’archipel de la Maddalena, au nord de Porto Cervo. Composé de cinq îles principales et de dizaines d’îlots rocheux en granit sculptés par le vent et la pluie, l’archipel est un Parc marin. Sur l’île de Caprera, la Cala Coticcio, divisée en deux anses escarpées au fond desquelles s’étirent deux petites plages désertes, est sans doute l’un des plus beaux mouillages de l’archipel.

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La petite île de Caprera fait partie des endroits protégés de l’archipel de la Maddalena, avec ses roches granitiques, les anses de sable fin, et les eaux limpides

Situé au nord-est de la Gallura en Sardaigne, à quelques 12 km de la Corse, l’archipel de la Maddalena est composé de sept îles et autant d’îlots. Ils ont été aménagés en parc naturel afin de préserver la végétation exceptionnelle du lieu. Seule l’île principale, la Maddalena, est habitée.

Reliée à l’île de la Maddalena par une chaussée de 5 km, l’île de la Caprera, comme de nombreux îlots des alentours, reste préservée. Riche en escarpements granitiques sculptés par l’érosion et qui tombent à pic dans la mer, elle est découpée d’anses de sable fin et blanc, parfois ombragées de pins. Purifiées par les forts courants, les eaux sont réputées pour leur limpidité, d’un vert cristallin.

Caprera incarne aussi un haut-lieu de la mémoire italienne : l’île est connue pour abriter la dernière résidence et la sépulture de Giuseppe Garibaldi, d’origine niçoise, qui se mit au service de l’indépendance italienne.

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Habitée dès la préhistoire, la Sardaigne connut un certain développement culturel aux âges des métaux, grâce à l’exploitation de ses minerais. De ces  temps anciens subsistent des monuments, dolmens et surtout nuraghi.  
L’île est occupée ensuite par les Phéniciens (VII ème siècle avant J.-C.), par les colons grecs (VIème siècle) et, puis par les Carthaginois. 

Les Romains prennent leur place à partir de 238, mais la pacification est très  laborieuse.
Province sénatoriale, puis impériale, pays malsain, resté assez  sauvage, la  Sardaigne est un lieu de déportation, en particulier pour les chrétiens employés  dans les mines. Elle procure aussi à Rome une partie de son ravitaillement  en blé.

 

Occupée par les Vandales  (Vème siècle après J.-C.), elle est reconquise  par Bélisaire, et des moines du Mont-Cassin s’y établissent. Cependant, à partir du VIII ème siècle,  de multiples incursions de Sarrasins dévastent les côtes. Pour s’en affranchir, les Sardes,  virtuellement indépendants, font appel à Pise et à Gênes, qui la libèrent des pirates, pour mieux la posséder.

L’île s’organise politiquement à partir du XIème siècle. La lutte pour le contrôle du territoire, avec les Pisans au nord-ouest et les Génois au sud-est, s’achève par la victoire des Génois à la Meloria (1284).

Le pape Boniface VIII  attribue la souveraineté de la Sardaigne à l’Aragon et Jacques II en fait la conquête, à partir de 1323. Une révolte prend la forme d’une guerre civile d’un demi-siècle,  jusqu’à la chute de Sassari en 1420.
En 1478  est instauré un régime de vice-royauté. L’influence espagnole se  développe. 

 

Conquise en 1708 par les Anglais lors de la guerre de la succession d’Espagne, l’île est livrée à l’Autriche et finalement échangée avec le duc de Savoie contre la Sicile en 1718-1720. Dès lors, elle suit la destinée des États sardes, dont elle est une dépendance  lointaine et arriérée, refuge des souverains de Savoie pendant la période  révolutionnaire (1798-1814). Elle est d’abord rattachée au Piémont avant d’être intégrée au royaume d’Italie en 1861. Son particularisme et  son  pauvre développement lui ont valu d’être reconnue en 1948 comme région autonome.

 

 

(lire aussi :  Géographie de la Sardaigne )

(lire aussi :  La Corse, au coeur de la Méditerranée )

(lire aussi :  Sicile : la plus grande île de la méditerranée )

 

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Isola Spargi est située à l’ouest de La Maddalena.

 

Cette île inhabitée, rocheuse et découpée, cache quelques belles criques dont la Cala Corsara où un navire romain fit naufrage vers 120 avant JC, comme le prouvent les pièces romaines retrouvées dans le fond de la mer, aujourd’hui exposées au Musée Naval de La Maddalena.

 

D’autres criques sauvages et désertes abritant de ravissantes petites plages : Cala Soraia, Cala Granara, et la Cala Conneri.

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La baie de Porto Pozzo s’appelle aussi la baie d’Ulysse, qui tire son nom de la rencontre imaginaire entre Ulysse et les Lestrigoni dans le village de Porto Pozzo. Cette baie est la plus profonde du bassin méditerranéen.

Le port touristique de Porto Pozzo est bien équipé, mais on peut aisément se mettre au mouillage au fond de la baie, très bien protégée de tous les vents.

 

Sur la côte nord-est de la Sardaigne, Porto Pozzo se révéle être un excellent abri, pour les embarcations en provenance des Bouches de Bonifacio ou de l’Archipel de la Maddalena.

 

L’abri est très bon à l’ancre, par 2 à 5 m de fond de vase, et il y a aussi des bouées payantes.

 

On peut même tenir sans problème par 30/35 nds de vent, j’en ai eu la preuve….

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Santa Teresa di Gallura est située au nord de la Sardaigne, en bord de mer, dans la province de Sassari et compte moins de 5000 habitants.

 

Elle fut créée par le roi Sardo-Piémontais Victor-Emmanuel Ier, au début du 19ème siècle, qui lui donna ses rues en forme d’échiquier.

 

Le centre-ville (piazza San Vittorio et piazza Vittorio Emanuele) est très animé pendant l’été.
La tour espagnole Longosardo offre une belle vue panoramique. 
Depuis le port de Santa Teresa di Gallura, des ferries desservent tous les jours la Corse (Bonifacio) et l’archipel de La Maddalena.

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Située au sud d’Olbia et au sud-ouest de l’île de Tavolara, la Cala Girgolu est un mouillage somptueux.

Il peut idéalement servir de point de départ pour une traversée directe vers la Sicile.

Par vent de Nord, il sera préférable de mouiller un peu plus au Sud, à Porto Brandinchi.

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La signification du drapeau Sarde a ses racines dans un passé riche de légendes.

L’origine du drapeau des quatre maures serait liée à la guerre de la couronne d’Aragon qui a dominé la Sardaigne de 1324 à 1479. Selon la tradition, les quatre têtes du drapeau représentent le nombre de victoires remportées par l’armée catalano-Aragonaise contre les Maures d’invasion en Espagne: Saragosse, Valence, Murcie et les îles Baléares.
Une légende donne un autre sens au drapeau Sarde: C’est la célébration de la victoire que le roi Pierre Ier en 1096 avait signé à Alcoraz, ville défendue par les Maures. L’armée aurait obtenu la victoire grâce à l’intervention de St George, chevalier vêtu de blanc avec une croix rouge sur la poitrine (que l’on retrouve sur le drapeau), et aurait prononcé le nom de quatre princes vaillants morts.
D’après le peuple Sarde, la signification du drapeau serait beaucoup plus ancienne. Les quatre têtes seraient quatre juges appartenant aux quatre états indépendants du royaume de Sardaigne. Ils s’unirent pour combattre l’invasion des Maures et défendre leur île.
 

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L’archipel de La Maddalena, toute proche des îles Lavezzi au sud de la Corse, comprend une soixantaine d’îles et d’îlots distribués dans une aire marine au nord-est de la Sardaigne.

 

Les îles de cet archipel, d’origine granitique et schisteuse, jouissent de conditions géographiques et marines idéales, parce-que préservée des activités humaines.

 

Ce parc s’étend sur une superficie de 50 ha avec 180 km de côtes.

 

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Archipel de la Maddalena

 

Parmi les îles les plus importantes, outre à La Maddalena – qui est la seule à être habitée en permanence depuis sa fondation en 1770 -, citons Isola di Caprera (que l’on peut rejoindre en passant le pont du Passo de la Moneta), Isola Budelli, Isola Razzoli, Santa Maria au nord et Isola Spargi au sud.

 

Si elles sont toutes de dimensions différentes, leur formation géologique est très ancienne. Dans l’île de Santo Stefano par exemple, on a retrouvé des traces d’installations remontant au Néolithique (2500 à 2000 avant JC). On peut visiter cet archipel grâce aux nombreuses croisières qui sont organisées une grande partie de l’année.

 

La petite ville de La Maddalena, qui est ourlée de hautes fortifications, offre de beaux points de vue sur tout l’archipel. Comme elle a longtemps été une base navale de la Marine militaire italienne, la population de La Maddalena a cohabité avec des militaires italiens et américains. Sa position, qui est stratégique en Méditerranée, avait également attiré l’attention de Napoléon Bonaparte et de l’amiral Nelson. Giuseppe Garibaldi, le « Héros des Deux Mondes », débarqua aussi sur les côtes de l’archipel et demeura sur l’île de Caprera jusqu’à l’année de sa mort, en 1882.

C’est du port de Palau que l’on peut rejoindre La Maddalena après 20 minutes de traversée environ. Au port de Santa Teresa di Gallura en revanche, comme il n’existe pas de compagnies de navigation effectuant cette traversée, on ne peut arriver à la Maddalena qu’avec des bateaux privés.

 

Lire aussi :  

La Corse, au coeur de la Méditerranée 

 

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Sardaigne
mai 122017

À la différence de la Sicile, la Sardaigne est relativement peu peuplée. Vaste quadrilatère de 270 km sur 110 km, situé à 200 km à l’ouest des côtes italiennes, l’île présente des caractères bien particuliers.

 

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Sardaigne

 

Du point de vue physique, l’île est un élément du socle granitique parcouru de nombreuses failles, recouvert par endroits d’une couverture sédimentaire et faisant place, à l’ouest, à d’épaisses accumulations volcaniques. Plateaux et montagnes aux formes lourdes dominent (massif de Gennargentu), d’où une impression de massivité. Les plaines (moins de 20 % de la superficie) sont peu développées, la principale étant celle du Campidano, au sud-ouest de l’île.

 

Le climat méditerranéen est ici altéré par l’altitude, la fréquence et la violence des vents, l’humidité atmosphérique. Il en résulte un paysage végétal marqué par le maquis.

 

La Sardaigne a été soumise au cours des siècles à diverses vagues de colonisation et la population s’est réfugiée vers l’intérieur des terres pour résister. L’Unité italienne n’a pas changé son état de quasi-colonie, mais, depuis 1948, des transformations notables ont lieu. La population augmente, ainsi d’ailleurs que l’émigration vers le continent. De nombreux Sardes quittent la montagne pour les plaines littorales et les villes, dont les principales sont les quatre chefs-lieux de province : Cagliari, Sassari, Nuoro et Oristano.

  

Les activités rurales demeurent importantes. L’île est d’abord une grande région d’élevage ovin (le tiers du troupeau italien) en dépit d’une crise de la société pastorale. L’agriculture, qui a bénéficié des travaux d’irrigation, repose sur les céréales, la vigne, les arbres fruitiers et les cultures maraîchères. L’exploitation du chêne-liège se maintient. L’industrie s’est développée. À côté des traditionnelles activités extractives (plomb, zinc), de nouveaux foyers industriels ont été implantés : la papeterie à Arbatax, la métallurgie de transformation à Portovesme, la pétrochimie à Porto Torres et à Cagliari, la chimie à Nuoro.

 

Le tourisme a connu un vif essor, en particulier dans la Gallura, au nord-est, sur la luxueuse Costa Smeralda, notamment autour de Porto Cervo.

 

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Marsaxlokk (Malte)
mai 122017

Marsaxlokk est une grande baie au Sud-est de Malte.

C’est dans cette baie (également surnommée Marsasirocco, la baie du sirocco) située à une douzaine de kilomètres de La Valette, que débarquèrent les premiers marins phéniciens pour installer, au IXème siècle avant J.-C., des comptoirs sur l’île.

Au cours du Grand Siège, Marsaxlokk servit également de mouillage à la flotte turque. Aujourd’hui, ce petit village est devenu le plus grand port de pêche de l’île. C’est aussi le plus pittoresque avec ses luzzi, embarcations vivement colorées et ornées à l’avant d’un oeil, en référence à Osiris, et son marché aux poissons dominical.

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Le drapeau de Malte
mai 122017

Ce drapeau se compose de deux bandes verticales de même largeur. La bande du côté de la hampe est blanche, et celle qui est à l’extérieur est rouge. Dans le coin supérieur, côté hampe, figure la croix de Saint Georges, dont les contours sont tracés en rouge, et le motif central en noir sur fond blanc.

 

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Selon la légende, les couleurs sont tirées de la bannière rouge et blanc à damier du comte Roger de Sicile et remontent à l’an 1091.

 

Une explication plus certaine est que ces couleurs sont celles des Chevaliers de St Jean de Malte qui ont régné sur l’île de 1530 à 1798. En 1942, le roi George VI du Royaume-Uni a décerné la croix de George aux insulaires pour leur bravoure exceptionnelle au cours de la Seconde Guerre Mondiale. Depuis l’indépendance en 1964, la Croix de Guerre bordée de rouge est apparue directement sur le champ blanc.

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St Paul à Malte
mai 122017

A Malte, la Chrétienté a presque 2000 ans d’histoire. La religion chrétienne est apportée par l’apôtre Paul en personne, vers l’an 60.

Paul devait être emmené à Rome pour y être jugé comme rebelle politique, mais le bateau qui le transportait avec 274 autres passagers fut pris dans un violent orage, pour aller seulement faire naufrage deux semaines plus tard sur les côtes maltaises.

Tous les naufragés purent rejoindre la terre.
Le lieu du naufrage est traditionnellement connu sous le nom d’île Saint Paul. Une statue commémore l’évènement.

L’accueil réservé aux rescapés est décrit dans les Actes des apôtres (XXVIII) selon Saint Luc. Et, quand ils furent sains et saufs, ils apprirent que cette île se nommait Melita.

Le peuple « barbare » fit preuve d’une réelle générosité, car ils allumèrent un grand feu et accueillirent chacun. Le terme de « barbare » utilisé par Saint Luc indique que ce peuple ne parlait ni grec, ni romain, car le maltais ancien provient du phénicien.

Une fois le grand feu allumé, Paul fut mordu par un serpent venimeux mais ne souffra d’aucun mal. Ses hôtes en conclurent que c’était un homme hors du commun. Cette scène est dépeinte dans de nombreuses œuvres religieuses à travers l’archipel.

Selon la légende, Saint Paul se réfugie dans une grotte, connue aujourd’hui sous le nom des catacombes de Saint Paul à Rabat, sur l’île de Malte.

Pendant son séjour hivernal, il est invité dans la maison de Publius, gouverneur romain de Malte. C’est là, toujours selon la légende, qu’il réussit à guérir le père de Publius en imposant ses mains sur le corps du malade. Publius se convertit ensuite au christianisme et devint le premier évêque de Malte. La cathédrale de Mdina serait située à l’emplacement de l’ancienne maison de Publius.

Quelle que soit la légende, des preuves archéologiques indiquent que Malte était très certainement l’une des premières colonies romaines à se convertir au christianisme. 

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St Paul’s shipwreck : St Paul’s Bay or St Thomas Bay ?
Source : The Malta Independent, 25th April 2010

 

… just before Pope Benedict XVI visited Malta to celebrate the 1,950th anniversary of St Paul’s shipwreck on the island, a video that claimed St Paul had been shipwrecked in St Thomas Bay and not in St Paul’s Bay as tradition has it, was circulated by e-mail through youtube.

After four centuries of Pauline tradition in Malta, many firmly believe that St Paul’s vessel ran aground in St Paul’s Bay or close to St Paul’s Islands, (Selmunet as it is commonly referred to by Mellieha residents), which got its name from St Luke’s account of the shipwreck.

The short documentary was produced by a certain Bob Cornuke, an American who claims to be a former forensic scientist and now heads the BASE (Bible Archaeology, Search and Exploration) Institute.

The Malta Independent on Sunday caught up with two key people to learn more about divergent theories on where St Paul was really shipwrecked.

James Mulhulland (picture) believes that St Paul was shipwrecked in St Thomas Bay and tends to agree with Mr Cornuke’s theory, while Mark Gatt, an experienced diver with a passion for the St Paul story, supports the theory that St Paul was shipwrecked not in but close to St Paul’s Bay, in Salini Bay.

St Paul’s travels in the Acts of the Apostles

Being a mariner himself, St Luke was in a position to give a detailed account of St Paul’s voyages from a place that used to be known as Adramyttium in the Middle East of the Roman era, to Europe.

We boarded a ship from Adramyttium about to sail for ports along the coast of the province of Asia, and we put out to sea,” wrote St Luke.

It is thought that they were sailing on board a massive Alexandrian ship. Such a ship was used to export grain from Egypt to other Mediterranean countries. Grain was indispensable because the grain trade was the basis of the economy at the time.

It is also thought that they were not travelling in the sailing season, probably in October or November, despite the fact that Malta celebrates St Paul’s shipwreck in February, but the captain had a cargo to deliver and had 276 prisoners, including St Paul, to hand over to a centurion in Rome named Julius, who belonged to the Imperial Regiment. St Luke also says that St Paul warned the centurion and the ship’s captain about the inclement weather.

St Luke often made reference to the bad weather they experienced : 

“From there (Sidon) we put out to sea again and passed to the lee of Cyprus because the winds were against us. When we had sailed across the open sea off the coast of Cilicia and Pamphylia, we landed at Myra in Lycia. There the centurion found an Alexandrian ship sailing for Italy and put us on board. We made slow headway for many days and had difficulty arriving off Cnidus. When the wind did not allow us to hold our course, we sailed to the lee of Crete, opposite Salmone. We moved along the coast with difficulty and came to a place called Fair Havens, near the town of Lasea.”

He dedicates a whole chapter to the bad weather experienced since leaving the harbour: 

A gentle south wind began to blow, they thought they had obtained what they wanted; so they weighed anchor and sailed along the shore of Crete. Before very long, a wind of hurricane force, called the ‘northeaster’, swept down from the island. The ship was caught by the storm and could not head into the wind; so we gave way to it and were driven along. As we passed to the lee of a small island called Cauda, we were hardly able to make the lifeboat secure.”

In his next chapter, St Luke goes into detail of the shipwreck. After 14 nights on board a ship being tossed to and fro by the waves, the sailors took soundings, which indicated that they were approaching land. Although they were experienced sailors, St Luke says that they could not recognise the island.

When daylight came, they did not recognise the land, but they saw a bay with a sandy beach, where they decided to run the ship aground if they could. Cutting loose the anchors, they left them in the sea and at the same time untied the ropes that held the rudders. Then they hoisted the foresail to the wind and made for the beach. But the ship struck a sandbar and ran aground. The bow stuck fast and would not move, and the stern was broken to pieces by the pounding of the surf.

St Luke gives various details that have led historians to try and identify the bay in which St Paul run aground.

The St Thomas Bay theory

Mr Mulholland who had met Mr Cornuke when he visited the Maltese islands recently, explained in detail this theory, which goes against the tradition that St Paul was shipwrecked in the northern part of the island.

According to Mr Cornuke, St Paul was shipwrecked in St Thomas Bay. He basically took four factors mentioned in the Acts of the Apostles and matched them to the geographical features of St Thomas Bay.

Basically, he wanted to find a bay with a sandy beach, a sand bar where two seas meet in an area where the seabed is 90 feet deep and a place the sailors would not have recognised.

St Thomas Bay fits exactly with this assumption, Mr Mulholland explained, as it has a sandy beach with Munxar Reef probably being the sand bar referred to in the Acts, explained Mr Mulholland, whose passion for St Paul’s story started after an outing to St Paul’s Islands.

The seabed at Munxar Reef is also approximately 90 feet deep and it was a bay the sailors couldn’t have recognised because it was not a port. Doubts cannot be cast on these four aspects that were scientifically proven, he said.

He believes that St Paul’s Bay is too wide for the ship to get stuck on a reef and at the time St Paul’s Bay was a port so they would have recognised it.

Back in the 1960s, Maltese divers found a number of Roman era anchors lying on the seabed of the Outer Munxar reef. The four anchors found there are displayed at the Maritime Museum. Cornuke claims these are the anchors of St Paul’s ships.

However, this claim has been disputed by many.
St Paul’s Bay or Salini Bay ?

We also spoke to Mark Gatt, who supports the idea that St Paul was shipwrecked in the northern part of the island. He believes that St Paul was shipwrecked towards Salini Bay rather than St Paul’s Island. Mr Gatt who is a diver and a civil protection volunteer, had found an anchor outside Salini Bay, after studying Commodore Salvino Scicluna’s map. The anchor has two inscriptions, ‘Isis’ and ‘Sarapi’ carved in the surface of its led.

According to Mr Gatt, similar lead anchor stocks were in use for approximately 200 years, from 100 BC to 100 AD. It could be that many of the stocks found originally may have had inscriptions that would have eroded after 2000 years underwater. This one was preserved as it was discovered on its side with the inscription buried in the sand. In fact the last letter in SARAPI might have been an ‘S’, which had been eroded due to the weight of the stock in the middle and the ends having been found above the sand.

This map, chartered in the late 1960s and early 1970s, when scuba diving started being used for research purposes, indicated a number of old anchors on the seabed outside Salini Bay. Commodore Scicluna’s map showed some six to eight anchors on the Salini seabed, some of which were unfortunately stolen, explained Mr Gatt.

He added that in the Roman era Salini bay was a port. It was only when the Knights came to Malta that the bay was turned into salt pans. Before that the sea came up to the area known as Burmarrad and used to be mostly marshland. This coincides with the number of locations such as St Publius villa in San Pawl Milqi, which tradition says St Paul visited during his short stay in Malta.

St Paul’s Bay

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La présence phénicienne est attestée sur l’archipel maltais vers 800 avant notre ère. C’est d’ailleurs dans ces îles méditerranéennes que fut découverte l’inscription bilingue en grec et en phénicien qui permit de déchiffrer le phénicien. Il est donc probable que cette langue y fut parlée au moins jusqu’à l’arrivée des Grecs, deux cents ans plus tard. Ceux-ci furent supplantés par Carthage du Ve siècle av. J.-C. à 218 av. J.-C., avant que Rome n’assure sa domination (de 218 av. J.-C. à 870).

Malgré une présence d’un millénaire, les historiens doutent que Malte ait été entièrement romanisée. L’argument le plus souvent avancé repose sur le récit par saint Luc du naufrage de saint Paul à Malte aux alentours de l’an 60 (Actes des apôtres, chapitre XXVIII, I) : les habitants de l’île y sont qualifiés de « barbares », terme alors réservé aux peuples qui ne parlaient pas le latin. Parlent-ils grec, punique, voire encore phénicien, et peut-être aussi, pour certains du moins, latin, lorsque, en 870, les troupes musulmanes venues de Sicile débarquent dans l’archipel ? La seule certitude est que, en 1090, lorsque Roger de Hauteville, comte de Sicile, reconquiert Malte pour la chrétienté, les Maltais parlent une variété d’arabe.

Aujourd’hui encore, c’est une forme très évoluée d’arabe maghrébin, devenu le maltais, qui est la langue maternelle des quatre cent mille habitants de l’archipel. Les changements politiques et religieux qui suivirent la reconquête chrétienne n’y ont rien changé.

Deux faits curieux intriguent les spécialistes. D’une part, l’absence de vestiges archéologiques de la période arabe, les plus anciennes traces remontant à l’époque où les Normands avaient déjà repris l’archipel aux musulmans. D’autre part, en dehors du nom des deux îles principales, Malte et Gozo, l’absence de tout toponyme qui remonterait à une période antérieure à l’émergence de l’arabe. Il est bien connu que les conquêtes et invasions ayant conduit à l’instauration d’une nouvelle langue n’entraînent pas la disparition de toute trace de l’ancienne. Ainsi, la disparition du celte au profit du latin, après la conquête romaine de la Gaule, et l’adoption du latin par les Gaulois n’ont pas effacé les toponymes celtes en France. Pourquoi donc Malte a-t-elle échappé à cette règle ?

Massacres et déportations

Un géographe arabe du XVe siècle, al-Himyarî, reprenant vraisemblablement des œuvres disparues d’un autre géographe arabe contemporain de la fin de la domination musulmane, al-Bakrî (1020-1094), mentionne que les îles furent vidées de leur population à la suite de la conquête arabe et repeuplées par les musulmans et leurs esclaves chrétiens venus de Sicile à partir de 1048-1049 seulement. Il n’est pas exclu que quelques occupants aient tout de même échappé aux possibles massacres ou déportations. Si cela était confirmé, cela signifierait que les musulmans auraient régné sans partage sur l’archipel pendant quarante-deux ans seulement (1048-1090). L’éventuel dépeuplement des îles maltaises expliquerait donc les deux énigmes, archéologique et linguistique.

Aujourd’hui, la langue maltaise frappe par le singulier mélange qu’elle constitue : grammaire, mots et sonorités à l’évidence arabes, mais aussi siciliens, italiens et même anglais. Pour comprendre comment et pourquoi le maltais a évolué comme il l’a fait, il est indispensable de le resituer dans son contexte socio-historique.

Tout au long du Moyen Age, jusqu’à l’installation, en 1530, des chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, Malte passe successivement sous la coupe des Normands, des Souabes, des Angevins, des Aragonais, puis des Castillans, avant de tomber sous celle du royaume de Sicile aux XIVe et XVe siècles. Centre géographique de la Méditerranée, offrant des ports naturels abrités, l’archipel est aussi au centre des rivalités entre musulmans et chrétiens. C’est un important carrefour commercial, un passage quasi obligé sur la route de la soie et une plaque tournante de la piraterie, avec son lot de razzias et d’esclavage. La démographie du haut Moyen Age se caractérise par la présence encore majoritaire des musulmans.

En 1249, l’empereur Frédéric II expulse les derniers musulmans. Il est probable que beaucoup se convertirent alors au christianisme. C’est aussi à cette époque que s’installent progressivement un petit nombre d’Italiens, rapidement assimilés : marchands pisans, génois (et aussi catalans), travailleurs siciliens et italiens. Au XIIe siècle, de nombreux esclaves musulmans sont emmenés à Malte après la chute de Tripoli. A partir du siècle suivant, l’archipel est pleinement intégré dans le monde socio-économique sicilien et aragonais.

Toutefois, en dehors de l’installation de familles régnantes venues de Sicile et d’Aragon, les mouvements migratoires sont surtout rythmés par les razzias et les déportations : en 1224, après une révolte, la population de Celano, dans les Abruzzes, est déportée à Malte ; tout au long des XIVe et XVe siècles, les razzias maures sont fréquentes et, en 1429, l’une d’entre elles se solde par la perte de 10 % de la population. De leur côté, les pirates maltais et chrétiens continuent de réduire en esclavage des musulmans.

Le maltais étant encore une langue orale, en dehors des toponymes et des patronymes retrouvés dans les actes notariaux, on n’a que très peu de traces de la langue du Moyen Age. Ce sont le latin, d’abord, le sicilien, ensuite, qui servent de langues écrites et administratives.

En 1530, l’empereur Charles Quint fait don de l’archipel à l’ordre guerrier et hospitalier des chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem. Les chevaliers, en majorité français, espagnols et italiens, s’installent avec leurs serviteurs, leurs soldats, ainsi qu’avec des Rhodiens. La population quintuple en presque trois siècles de présence et passe de vingt mille à cent mille habitants, par accroissement naturel, mais aussi grâce aux migrants. La construction de la cité-forteresse de La Valette, après le grand siège par les Turcs en 1565, provoquera un afflux de travailleurs, venus vraisemblablement de la Sicile voisine.

Toutefois des raids dévastateurs des corsaires se poursuivent encore au XVIe siècle : en 1551, toute la population de Gozo est massacrée ou emmenée en esclavage par le célèbre pirate Dragut. Les XVIIe et XVIIIe siècles sont eux aussi marqués par l’intense rivalité entre corsaires musulmans et maltais (au service tant de l’Ordre que de la bourgeoisie maltaise). Au début du XVIIIe siècle, Malte comptait encore dix mille esclaves tunisiens et algériens. La seconde moitié du XVIIe siècle voit le déclin du pouvoir espagnol et la montée d’une forte influence française au travers du commerce maritime. Les conditions d’un mélange linguistique plus intense que précédemment sont réunies. Avec une dimension supplémentaire : l’italien toscan est désormais la langue de la cour de justice, des notaires et de l’administration.

C’est aussi en italien que les intellectuels maltais s’expriment du XVIIe au début du XXe siècle, même si, au XIXe siècle, commence à se développer une littérature en langue maltaise. L’italien fut jusqu’au XIXe siècle la langue d’enseignement et celle des couches cultivées. Même si l’on peut soupçonner que l’influence du sicilien et de l’italien fut moindre sur le parler des Gozitains et des paysans analphabètes que sur celui des citadins, des liens étroits avec la Sicile ont continué sous la domination des chevaliers, et des administrateurs, commerçants, artisans, marins et pêcheurs parlant le sicilien et l’italien ont afflué dans les îles maltaises.

Des néologismes issus de l’arabe

Il ne faudrait cependant pas négliger, bien qu’il soit difficile à évaluer, le rôle conservateur de la présence de nombreux esclaves musulmans arabophones sur l’île. Le grammairien Mikiel Anton Vassalli écrivait ainsi, à propos du dialecte de La Valette et des bourgs voisins, que l’influence de l’arabe y était assez nette, à cause, supposait-il, du grand nombre de prisonniers musulmans. On sait aussi que l’arabe classique fut enseigné à Malte dès 1632, d’abord dans les ordres religieux à des fins prosélytes, puis, pendant la période britannique, dans le système universitaire et scolaire, avec des succès inégaux. La vie intellectuelle maltaise fut par ailleurs, à la fin du XIXe siècle et au début du XXe, fortement marquée par une tendance, dite « sémitisante », qui conduisit à la création de nombreux néologismes tirés de l’arabe, aujourd’hui devenus incompréhensibles.

Si l’influence de l’italien se poursuit du temps des Britanniques, qui encouragent au XIXe siècle l’émigration des exilés politiques italiens, elle s’accompagne d’une double montée en puissance : celle du maltais et celle de l’anglais. Dès la seconde moitié du XVIIIe siècle, des initiatives individuelles de savants locaux font faire au maltais ses premiers pas vers un statut de langue littéraire. Les tentatives sérieuses de description et de standardisation apparaissent avec les travaux de Soldanis puis de Vassalli, parus entre 1770 et 1798. Tous deux s’efforcèrent aussi, mais sans succès, d’imposer une orthographe unifiée et un enseignement du maltais dans les écoles. Vassalli rencontra tout de même un écho favorable auprès du colonisateur britannique et fut le premier titulaire de la chaire universitaire de maltais instaurée en 1825.

La volonté de certains Maltais de faire accéder leur langue maternelle à une reconnaissance sociale, animée par les idéaux de la Révolution française, s’est trouvée, plus tard, à la fois confortée et fragilisée par l’irrédentisme italien. Confortée, car le sentiment nationaliste et anticolonialiste de certains les conduisit à militer en faveur de l’enseignement du maltais. Fragilisée, car d’autres, tout aussi nationalistes et anticolonialistes, mettaient en avant leur sentiment d’appartenance à la sphère culturelle et politique italienne, et non un attachement, jugé ridicule, à une langue maternelle non écrite et, de ce fait, déconsidérée.

La résistance d’une partie importante des Maltais à l’introduction de l’anglais et du maltais à l’école sera très vive pendant plus d’un siècle. Entretenue au départ par l’Eglise catholique, qui redoutait une manœuvre du prosélytisme protestant, cette opposition avait essentiellement un fondement économique : juristes, notaires, commerçants, élite italophone s’opposaient à l’émergence d’une politique linguistique volontariste qui risquait de remettre en cause leur suprématie intellectuelle et économique. L’introduction du maltais ou de l’anglais aurait en effet ouvert au plus grand nombre l’accession à leurs professions. Ils rencontraient un écho favorable auprès de la population analphabète de l’archipel et, plus d’une fois, ils réussirent à mobiliser l’opinion par des pétitions et par des manifestations, dont la plus impressionnante rassembla, en 1901, un cinquième des habitants.

De leur côté, les Britanniques pensaient mieux implanter leur pouvoir politique et détacher Malte de la sphère d’influence italienne en imposant l’anglais dans les administrations et les écoles. Les revendications en faveur du maltais servaient leurs ambitions, car ses partisans étaient hostiles à l’impérialisme linguistique de l’italien sans être réfractaires à l’introduction de l’anglais, dont les Britanniques avaient su faire un instrument de promotion sociale qui sapait l’ancien monopole économique de la bourgeoisie locale, très italophile.

Londres s’impose

Tant la montée du fascisme que la résurgence des revendications italiennes sur Malte, soutenues par une partie des Maltais antibritanniques, finirent par conduire Londres à imposer des mesures radicales : suppression de l’italien comme langue officielle et administrative, adoption du maltais et de l’anglais comme langues officielles en 1933, adoption en 1934 d’un alphabet officiel maltais en caractères latins, mis au point par l’Union des écrivains maltais dix ans plus tôt, enseignement obligatoire du maltais à l’école la même année.

A l’indépendance, le 21 septembre 1964, le maltais devient, avec l’anglais, la langue officielle de la jeune république dont la capitale est la Valette, mais il en est la seule langue nationale. Le 1er mai 2004, le maltais est aussi devenu, non sans d’âpres résistances internes, l’une des langues officielles de l’Union européenne. Aujourd’hui, les Maltais sont presque tous bilingues maltais-anglais, et très souvent aussi, malgré un déclin certain de l’italien, trilingues maltais-anglais-italien. Si l’influence de l’anglais sur le maltais se fait grandissante, elle n’empêche pas la langue de continuer à vivre, ni la littérature écrite en maltais de continuer à fleurir.

(Article tiré du Monde diplomatique, 2010)

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Les luzzi, qui sont des barques de pêche colorées, sont nombreuses dans le port de Marsaxlokk.

La plupart des luzzi (luzzu au singulier) possèdent les yeux d’Osiris à la proue pour s’attirer sa protection.

 

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Luzzu

 

Osiris est un dieu de la mythologie égyptienne. Tué par son frère cadet Seth, il est ressuscité par ses soeurs Nephtys et Isis pour une union avec cette dernière qui est aussi sa femme. Il en naîtra Horus qui triomphera de son oncle Seth pour régner sur l’Egypte. Horus, représenté avec une tête de faucon, est associé au Bien et est considéré comme le premier pharaon dont les suivants sont des incarnations. Quant à Osiris, il est le juge des âmes des défunts, mais aussi le dieu des flots du Nil.

Dessiner ses yeux à l’avant des barques est sans doute une tradition qui remonte au temps des Phéniciens et qui a perduré même après la christianisation de l’archipel.

 

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À 2 H 30 de Paris, Malte ne saurait se résumer au triptyque soleil-plage-farniente. Le plus petit pays de l’Union européenne, carrefour entre Orient et Occident, a été le creuset de toutes les civilisations de la Méditerranée. Fief des chevaliers de l’Ordre de Malte, La Valette regorge de splendeurs architecturales et de trésors artistiques. Une destination week-end à (re)découvrir, en forme de voyage dans le temps.

C’est l’une des plus belles capitales de la Méditerranée. Tout, à La Valette, témoigne du riche passé de Malte, cette île au confluent des civilisations méditerranéennes, entre Orient et Occident. Fondée au XVIe siècle, la capitale maltaise est, pendant deux siècles, celle de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Le fief des chevaliers de l’ordre de Malte. De fait, La Valette se retrouve alors à la tête de l’une des grandes puissances économiques et politiques du bassin méditerranéen.

Aujourd’hui, cette cité de calcaire doré, bâtie sur un éperon rocheux s’avançant dans le bleu de la mer, semble ne pas avoir changé. Immuable et aristocratique, La Valette a tout d’un rêve de pierre surgi de l’un des plus beaux ports d’Europe, le Grand Harbour (photo) formé de plusieurs baies et marinas. De la ville, depuis les quais et les fortifications, on peut admirer le ballet incessant des luzzus (petites barques colorées), des ferries et des paquebots. De la mer, lors d’une croisière dans le port, on contemple, le souffle coupé, les fortifications, les palais, les coupoles, les flèches des églises, les immeubles tantôt austères, tantôt baroques…

Une fois la porte de la ville passée, le visiteur a l’impression de remonter dans le temps. Bâtie selon un plan en damier, La Valette était une place forte stratégique, construite sous la menace ottomane. Pratiquement toutes les rues semblent terminer leur course dans le bleu de la Méditerranée. Les immeubles austères, parfois vétustes, arborent jalousies mi-closes et vérandas colorées. Ça et là, une cabine téléphonique rouge rappelle l’héritage britannique.

Ailleurs, du linge pendu aux fenêtres forme un écho plébéien aux ors des palais et des auberges portant encore les armoiries des chevaliers. On se croirait à Naples, en Sicile, voire (sacrilège !) à Istanbul. Le promeneur déambule dans un conservatoire historique de la Mare Nostrum. La nuit, les rues sont désertées, car presque personne n’habite à La Valette (7 000 habitants). La ville prend alors des allures mystérieuses, on s’attendrait presque à voir surgir, au coin d’une rue, un chevalier.

Peu étendue, La Valette se visite à pied. Avant de parcourir la ville, il faut faire une halte aux Upper Barraca Gardens (jardins du haut Barraca), tout proches. Ce parc ombragé, construit au-dessus des fortifications sud de la ville, offre une vue inoubliable sur le port et les Trois Cités. Tous les jours à midi, les canons de la Saluting Battery tirent une salve, une cérémonie vieille de plusieurs siècles.

Se perdre dans ses ruelles pavées du XVIe siècle est un pur bonheur. En chemin, on croise d’anciens palais ou des auberges où dormaient les chevaliers. La plupart abrite aujourd’hui des bâtiments officiels et ne se visite pas. Coup de cœur pour la superbe auberge de Castille, de Leon et du Portugal, reconstruite au XVIIIe siècle. L’auberge de Provence sert d’écrin au musée national d’Archéologie, où on peut admirer mégalithes préhistoriques, vestiges des temples de Malte et la fameuse Venus maltaise de Hagar Qim.

Autre témoignage de la splendeur du patrimoine maltais : le palais des Grands-Maîtres, siège du gouvernement à l’époque des chevaliers, édifié au XVIe siècle et embelli au XVIIIe siècle. Plus loin, sur Republic Street, qui traverse la ville de City Gate au Fort Saint-Elme, la Casa Rocca Piccola mérite le détour. Cette demeure, qui appartient à l’une des grandes familles maltaises, est ouverte à la visite. Ambiance viscontienne assurée.

L’austérité extérieure de la co-cathédrale Saint-Jean, joyau de l’île, contraste avec la profusion baroque de sa décoration intérieure qui n’a rien à envier aux plus belles églises italiennes. C’est d’ailleurs à un peintre calabrais, Mattia Preti (1613-1699), que l’on doit les extraordinaires peintures de la voûte. On peut admirer également ses tableaux au musée des Beaux-Arts de l’Admiralty House.

Le dallage de la cathédrale est exceptionnel : il est composé de 374 pierres tombales en marbre coloré, richement décorées, sous lesquelles reposent les chevaliers les plus illustres de l’ordre de Malte. On compte huit chapelles latérales, chacune consacré à l’un des groupes linguistiques des chevaliers. À côté, le musée Saint-Jean recèle deux trésors : la Décollation de saint Jean et Saint Jérôme écrivant, deux toiles du Caravage qui s’était réfugié à Malte en 1607. Mais le sulfureux peintre ne fut jamais chevalier…

Une mini-croisière en bateau dans le Grand Port (Grand Harbour) permet d’appréhender la beauté des lieux. Face à La Valette, nichée dans trois anses de ce rivage très découpé, les Trois Cités rivalisent de beauté, malgré la proximité des docks et des chantiers navals. Vittoriosa (Birgu), Senglea et Cospicua sont aujourd’hui de paisibles cités populaires, dont les ports sont transformés en marinas pour yachts très chic.

Facilement accessible en bus depuis La Valette, Vittoriosa mérite le détour. Elle fut, avant le siège ottoman de 1565 et la construction de La Valette, le premier fief des chevaliers. Au cœur du labyrinthe de ses ruelles très étroites, à l’atmosphère très méditerranéenne, s’élèvent de somptueuses auberges des chevaliers ou le palais de l’Inquisiteur, un édifice très baroque.

Enfin, si on dispose de quelques jours pour visiter, il est très facile de rayonner en bus au départ de La Valette. À moins d’une heure, Mdina est un parfait complément à la visite de La Valette. Cette superbe cité fortifiée médiévale dévoile ses ruelles, sa cathédrale baroque et ses palais aux murs dorés à l’intérieur de ses remparts. À visiter en fin d’après-midi, quand ses rues désertées s’offrent, en toute quiétude, à la contemplation.

 

 

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Comino, la troisème île de l’archipel maltais, est située entre Malte et Gozo.

Faisant seulement 3,5 km2, il n’y a pas de voitures à Comino et à part un hôtel, l’île est totalement inhabitée.

La principale attraction de l’île est le Lagon Bleu, une crique abritée d’eau aigue-marine lumineuse sur du sable blanc et une promenade journalière en bateau de croisière ou en voilier.

Il vaut la peine de visiter Comino tout au long de l’année et l’île est idéale pour les randonnées et photographes en hiver. Sans zones urbaines ou voitures, on peut sentir le thym sauvage et autres herbes.

Comino était habitée pendant la période romaine, mais n’avait pas beaucoup d’importance jusqu’à ce que les Chevaliers arrivent. Elle a ensuite tenu un double rôle : celui de terrain de chasse et celui de poste de ravitaillement de défense de l’archipel contre les turcs ottomans.

L’île a prouvé être une base utile pour les pirates qui opéraient dans la méditerranée centrale et bien que désolée et désertique aujourd’hui, elle abritait des sangliers et des lièvres lorsque les Chevaliers y arrivèrent en 1530. Les Grands Maîtres ont pris de grandes mesures pour s’assurer que leur jeu sur Comino était protégé : toute personne qui enfreignait l’embargo sur la chasse pouvait s’attendre à servir trois ans comme esclave de galère.

Après la deuxième guerre mondiale, Comino demeura un coin perdu jusqu’à ce que sa chance ravive avec le tourisme dans le milieu des années 60.

 

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La fascinante histoire de l’île de Gozo est intimement liée à celle de sa grande sœur Malte. Gozo partage l’héritage coloré des nombreux peuples différents qui ont envahi les îles maltaises, y ont commercé et les ont colonisées au cours des sept mille dernières années.

L’habitat humain remonte ici à approximativement 5000 ans av. J.-C. et les premières traces se trouvent à Gozo. Les premiers colons venaient de Sicile, à environ 88 kilomètres au nord, et ils auraient donc atteint Gozo avant Malte. Dès 3600 av. J.-C., les habitants de Gozo bâtissaient des structures en pierre élaborées, dont les Temples Ġgantija, qui comptent aujourd’hui parmi les plus anciens bâtiments de pierre autoporteurs du monde. Leurs vestiges, classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, peuvent être observés à ix-Xagħra.

Les archives historiques commencent avec les Phéniciens, les célèbres marchands méditerranéens originaires du Liban actuel, qui ont introduit la teinture et le commerce maritime à Malte. Leur proches parents, les Carthaginois, leur ont succédé et, après une brève période d’influence grecque et trois guerres puniques, Gozo ainsi que Malte ont été intégrées à l’Empire romain. Les Romains ont introduit le code de loi et ont utilisé les îles maltaises comme base pour les exportations de miel et d’huile d’olive. Ils ont laissé derrière eux des villas aux somptueux sols en mosaïque et un dédale de catacombes romaines tardives.

Le christianisme fut introduit à Malte en 60 après J.-C. par Saint-Paul et s’est vraiment implanté sous les Byzantins, originaires de l’Empire romain oriental. À la fin du IXe siècle après J.-C., les Arabes, après avoir pris la Sicile, se sont emparés des îles maltaises. Ils ont introduit le moulin à eau et le coton qui s’est avéré être le pilier économique des îles au cours des siècles suivants. Les Arabes ont influencé notre langue actuelle, ont donné leur nom à Malte et à Għawdex (Gozo en maltais), de même que les plus anciens noms de village et de famille des îles.

Les Normands rétablirent le christianisme sur Malte et Gozo en 1090. Il s’ensuivit une période au cours de laquelle les îles maltaises passèrent aux mains des aristocraties d’Allemagne, de France et d’Espagne. Les îles furent tour à tour prises par les Souabes (1194), les Angevins (1268), les Aragonais (1283) et enfin les Castillans (1410). Malte et Gozo furent souvent gérées en fiefs selon le système féodal alors en vigueur dans toute l’Europe. Il reste peu de traces écrites de cette période, mais à Gozo, les Angevins avaient un cimetière là où se trouve aujourd’hui ir-Rabat , où les nobles français et les victimes des croisades ont certainement été enterrés. Plusieurs pierres tombales et artefacts de la période furent sauvés de la destruction et peuvent encore être trouvés au musée d’archéologie d’ir-Rabat (Victoria).

La période cruciale des chevaliers de l’ordre hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem –connus également sous le nom de chevaliers de Malte – débuta en 1530, après qu’ils eurent perdu leur base de Rhodes au profit des Turcs ottomans. Les chevaliers régnèrent sur Malte jusqu’à l’arrivée de Napoléon en 1798. Au début, les nouveaux dirigeants espéraient encore reprendre Rhodes et, par conséquent, ne renforcèrent pas correctement les défenses des îles, les laissant vulnérables aux attaques encore plus féroces des corsaires turcs. Gozo, en particulier, souffrit énormément.

En 1551, une puissante force navale turque tenta d’envahir Malte. Elle fut repoussée et, plutôt que de partir les mains vides, les Turcs attaquèrent l’île moins bien protégée de Gozo, assiégeant la Citadelle au centre de la capitale. Ses murs médiévaux croulant sous le feu constant des canons, la Citadelle résista, assaut après assaut jusqu’à ce que, ayant perdu tout espoir d’une aide de Malte, les assiégés implorent une capitulation honorable. Tragiquement pour la population (qui comptait alors 5 000 âmes), les termes de la reddition furent loin d’être honorables : hormis 40 des plus âgés et infirmes, l’ensemble de la population de Gozo fut enchaînée et emmenée en esclavage.

Les raids turcs s’achevèrent avec le Grand Siège de Malte en 1565. Les chevaliers de Saint-Jean et les Maltais remportèrent de peu une victoire qui calma l’ardeur ottomane à attaquer les villes maltaises et amena l’ordre de Saint-Jean à s’établir définitivement à Malte. Il en résulta la construction d’une nouvelle capitale fortifiée, La Valette, puis enfin le renforcement des fortifications de Gozo.

Les 230 années qui suivirent furent une période de relative prospérité. La population augmenta, les villages devinrent des villes, les zones côtières furent repeuplées et l’architecture baroque se répandit à travers les îles. Ce fut à cette époque qu’apparurent bon nombre des symboles maltais actuels, des églises aux impressionnantes fortifications.

Le règne des chevaliers s’acheva brutalement en juin 1798 lorsque Napoléon s’empara des îles avec une facilité surprenante. Le Grand Maître capitula après une résistance faible, sporadique et désordonnée. Napoléon fit une entrée grandiose à La Valette et, en moins d’une semaine, le Grand Maître Von Hompesch, accompagné de quelques chevaliers, quitta l’île sans cérémonie. Malte fut intégrée à la République française aux idéaux révolutionnaires. Lors de son court séjour à Malte, Napoléon abolit la noblesse, modifia les lois civiles et introduisit l’éducation pour toutes les classes. Il lança également le système judiciaire de procès par un jury, quelque chose d’impensable dans les cours royales qui régissaient encore la majeure partie de l’Europe.

Les Français, manquant cruellement d’or pour payer l’armée, entreprirent de dépouiller les palais, les auberges et autres bâtiments de tout ce qui avait de la valeur – une pratique peu susceptible de leur attirer la sympathie de la population locale. Le gouverneur français, oubliant bien commodément ses promesses antérieures, porta ensuite son attention sur les églises. La colère grondait déjà au sein de la population très religieuse et le pillage de ses églises fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase. Trois mois seulement après leur arrivée, les Français étaient dans de sales draps.

Gozo fut la première à renverser les occupants français. Sous le commandement de l’archiprêtre Saverio Cassar, les Gozitains se révoltèrent et encerclèrent les Français dans la Citadelle ainsi qu’à Fort Chambrai (au-dessus du port de Mġarr). Peu de temps après débarqua à Gozo un petit nombre de troupes britanniques auxquelles les Français se rendirent en octobre 1798. Sur Malte, la garnison française se barricada à La Valette pendant deux ans, mais là aussi ils finirent par tomber devant les Maltais et leurs alliés britanniques.

Selon les termes du Traité de Paris (1814), Malte fut déclarée possession britannique. Tandis que la vapeur remplaçait la voile, Malte devint un important centre pour le charbon, à plus forte raison après l’ouverture du canal de Suez en 1869. Le problème constant de l’approvisionnement en eau bénéficia également d’une attention urgente. À Gozo, un aqueduc fut construit pour apporter de l’eau douce à ir-Rabat (Victoria). Une partie de celui-ci est encore debout aujourd’hui, coupant la route principale entre l’ouest de l’île et la capitale. Une autre construction britannique encore opérationnelle est le phare Ta’ Ġurdan, qui se dresse fièrement au-dessus du village de l-Għasri.

Ce fut au cours de la période britannique que Gozo devint un diocèse distinct de celui de Malte. Les Gozitains avaient envoyé des pétitions au Pape depuis 1798 pour qu’il leur accorde un diocèse indépendant. Enfin, le 9 juin 1855, trois représentants de Gozo soumirent la question lors d’une audience privée avec le pape Pie IX. Le souverain pontife compréhensif eut pitié des pétitionnaires et promit son aide. Toutefois, ce ne fut que le 16 septembre 1864 que Pie IX, par la bulle papale Singulari Amore (avec un amour particulier) permit aux îles de Gozo et de Comino de se séparer du diocèse de Malte. Le 22 septembre 1864, l’évêque Buttigieg fut élu premier évêque de Gozo et, le 23 octobre, il fit son entrée solennelle dans la cathédrale Santa Marija de la Citadelle de Gozo.

L’importance militaire de Malte et de ses îles fut clairement démontrée au cours de la guerre de Crimée (1854-1856) et de la première guerre mondiale (1914-1918), lorsque Malte devint une base arrière pour le départ de troupes et un centre d’accueil pour les blessés. Mais ce fut lors de la deuxième guerre mondiale (1939-1945) que Malte se retrouva en première ligne des opérations et joua un rôle stratégique crucial. Gozo manquait de cibles d’importance militaire et s’en sortait mieux que l’île principale de Malte, qui était la cible constante des raids aériens de l’Axe et plia presque sous le poids de la faim et de la privation. Elle fut sauvée par le convoi de Santa Marija qui arriva juste à temps le 15 août 1942. Quelques mois auparavant, le roi George VI avait attribué la croix de George du courage à toute la population de la Forteresse insulaire de Malte.

Après le chaos de la guerre, les îles maltaises entreprirent leur reconstruction : des partis politiques émergèrent et exprimèrent leur désir d’indépendance. Entre-temps, l’empire britannique se transformait lentement en Commonwealth des nations et Malte perdait son importance militaire stratégique. L’île demanda officiellement son indépendance au gouvernement britannique en 1962 et, après d’âpres négociations, celle-ci fut accordée le 21 septembre 1964.

Malte, qui ne regarde jamais en arrière, devint une république en 1974 et, le 31 mars 1979, les derniers soldats britanniques quittèrent le Grand Port lors de ce qui est aujourd’hui connu comme le jour de la Liberté. Enfin, par référendum populaire, Malte rejoignit l’Union Européenne le 1er mai 2004. 

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Gozo, avec ses 68 km², est une entité géographique et historique différentes de celles de Malte.

Ce peuple de pêcheurs et d’agriculteurs a souvent été qualifié d’austère, réservé et même un peu têtu. Les paysages sont verdoyants, et les collines ainsi que les côtes sont sauvages.
Les fêtes villageoises y sont particulièrement exubérantes.
Arriver à Gozo
Pour arriver à Gozo depuis la Valette, on passe devant Comino, un îlot rocheux de 2,5 km², où poussent de rares pins et mimosas, et qui doit son nom au cumin, épice autrefois cultivée dans l’île. Aujourd’hui, la population sur Comino ne dépasse pas une dizaine de personnes, auxquelles s’ajoutent en saison les résidents des deux hôtels. Les eaux remarquablement limpides, entre celles du lagon Bleu, attirent de nombreux amateurs de plongée sous-marine.
L’arrivée à Gozo se fait souvent par le petit port de Mgarr, dominé par la dernière forteresse construite par les chevaliers, le Fort Chambray, qui n’est pas visitable.
Victoria
De son ancien nom « Rabat « , Victoria est la principale ville de Gozo, avec ses 6500 habitants.
Elle a été rebaptisée en 1897 pour commémorer les 60 ans de règne de la reine Victoria. Tant par les fortifications de sa citadelle que par sa position sur un haut plateau au cœur de l’île, cette cité habitée depuis l’époque romaine fait songer à Mdina.
S’il ne subsiste aucun vestige de cette période, la citadelle ou  » Gran Castello  » témoigne des terribles incursions turques dans l’île. Ainsi, en 1551, les troupes de Sinan Pacha et de Dragut prirent d’assaut la citadelle et emmenèrent en captivité environ 7000 Gozitains pour les vendre en esclaves.
Après l’ascension du  » Castle Hill  » qui conduit à la citadelle, se dresse la cathédrale, un élégant édifice de style baroque construit entre 1697 et 1711.
Sur le plafond plat, une peinture en trompe l’œil suggère avec beaucoup d’habilité la présence d’une coupole. On remarquera également les pierres tombales en marbre du sol et leurs décorations souvent macabres. Le musée de la cathédrale abrite une collection d’objets religieux. La citadelle abrite également le Musée folklorique qui contient des costumes et des outils agricoles et qui retrace la vie quotidienne des Maltais depuis plusieurs siècles. Aux abords de la cathédrale se trouve le Musée de Gozo renfermant entre autre les vestiges préhistoriques découverts dans les différents sites de l’île et particulièrement à Ggantija. Dans l’artère principale de Victoria ont lieu le 18 juillet (fête de Saint Georges) des courses réputées de chevaux, d’ânes et de mulets.
Les temples préhistoriques de Ggantija
Situés à la périphérie du gros bourg de Xaghra ces deux temples forment l’ensemble mégalithique le plus complet et le mieux conservé de l’île.
Connus depuis le XVIIIème siècle, ils ne furent véritablement mis à jour qu’à partir de 1828. Par la suite, les travaux se sont poursuivis et les dernières fouilles remontent à 1953. Le terme de Ggantija signifie  » tour des géants « . Enormes dalles dressées, ces murs de 6m gardent dans le paysage une puissance mystérieuse.
Le mieux conservé des 2 temples, est le plus vaste. Il comportait à l’origine cinq salles. Certains murs internes portent la trace d’inscriptions. En entrant, sur la gauche, on note la présence de pierres sphériques qui servaient vraisemblablement à transporter les énormes dalles dont le poids dépasse parfois les 50 tonnes. On y trouve également un récipient rectangulaires qui servait à la purification, et des restes d’autels en pierre, utilisés notamment lors des sacrifices d’animaux. On estime que la date de construction des 2 temples remonte à 2800-2600 avant J.-C.
Toute la région de Xaghra a dû être habitée à l’époque préhistorique, comme en témoigne, entre autres, un dolmen en ruine sur l’éperon central du versant Nord. Près de Xaghra, on peut visiter également un moulin et 2 cavernes dont celle de Ninus qui est décorée de dessins préhistoriques.
Dwejra Bay
Non loin de cette localité se trouvent trois curiosités touristiques et géographiques :
– La mer intérieure : en cet endroit, la mer pénétrant par une ouverture naturelle a formé un petit lagon surnommé Inland Sea. La vue sur la côte y est très belle.
– Le Fungus Rock : un roc isolé surgit des flots et ferme l’entrée de Dwejra Bay. Sur ce rocher pousse un champignon considéré comme rare, le Cynomorium coccinum, utilisé autrefois dans le traitement des dysenteries et des hémorragies. Longtemps, la récolte en a été réservée à l’Ordre. Le Grand Maître Pinto, quelque peu alchimiste et qui croyait aux vertus universelles de ce champignon (certains le prétendaient même aphrodisiaque), avait fait bâtir une tour sur le rivage, en 1651 pour décourager les contrebandiers.
– L’Azur Window : la fenêtre d’azur forme sur la mer une monumentale arche naturelle. En s’y engouffrant, l’eau dessine un petit lagon dont la limpidité ravit les amateurs de plongée. Dans la baie, des barques de pêcheurs peuvent conduire au pied de l’arche. Les falaises environnantes composent un paysage maritime particulièrement sauvage.
Grotte de Calypso
A Gozo, on trouve la grotte dite de Calypso, endroit qui aurait abrité les amours de la nymphe avec Ulysse.
Xlendi
Xlendi est un charmant petit village situé dans un site naturel au fond d’une longue crique étroite, cerné par deux hauts éperons rocheux et protégés par une tour de guet bâtie en 1658.

 

 

Lire aussi :  

Histoire de Gozo

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Le faucon Maltais
mai 122017

Après que l’ordre eut été chassé de Rhodes en 1523, l’empereur Charles Quint céda en 1530 l’île aux chevaliers (un prêt gratuit et à long terme en somme) à condition qu’ils paient un tribut annuel symbolique sous forme d’un véritable faucon vivant.

 

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                          Charles Quint, peint par Rubens

 

Pour marquer leur gratitude à l’égard de l’empereur, au lieu d’un oiseau vivant, ils lui envoyèrent la statue d’un faucon en or massif, incrustée de pierres précieuses. Mais la statue aurait été volée, passant de main en main au fil des siècles, pour parvenir chez un mystérieux général russe installé à Constantinople autour de 1930.

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Ordre de Malte
mai 122017

Des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem…

L’Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem a été fondé en 1113 en Palestine pour gérer une maison d’accueil aux pélerins en Terre Sainte et à soigner les malades. Les Hospitaliers, qui ne devinrent un ordre miliaire que vers 1140, étaient vêtus d’une cape noire ornée d’une croix blanche de Jérusalem. Après la perte de la Terre Sainte en 1221, les Hospitaliers se réfugièrent d’abord à Rhodes en 1302. Expulsés de Rhode par Soliman le Magnifique en 1522 mais laissés libres, les Chevaliers se virent conférer par Charles Quint la possession de l’ile de Malte à la condition de poursuivre leur mission de repousser les Ottomans. 

… aux Chevaliers de Malte
Arrivés à Malte, les chevaliers s’établirent sur la côte, loin de la capitale historique Mdina, à l’endroit où se trouve aujourd’hui Vittoriosa qu’ils fortifièrent. Sous le règne du grand maître Jean Parisot de La Valette, les troupes de l’Ordre résistèrent à une invasion ottomane en 1565, le fameux Grand Siège. L’année suivante, la construction de La Valette commençait. C’est le moment de gloire de l’Ordre. 

 

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Jean Parisot de La Valette
Les chevaliers de Malte s’illustrèrent dans toutes les grandes batailles contre l’Empire Ottoman notamment à la célèbre bataille de Lépante en 1571 où la flotte de la Sainte Ligue mit en déroute la flotte ottomane d’Ali Pacha. A cette époque, l’Ordre était souverain, avait sa propre flotte et sa propre armée, battait monnaie et comme les Templiers avant eux, faisait office de banque dans toutes les cours d’Europe. Le drapeau de l’Ordre reprenait la croix de Saint-Jean des origines mais dans sa forme géométrique définitive, cette fois blanche sur fond rouge.
Les chevaliers toutefois perdirent progressivement leur raison d’être. S’embourgeoisant, ils cessèrent d’être une menace contre les Ottomans, moins menaçants par ailleurs. Si bien qu’ils commencèrent à être relativement impopulaires auprès de la population maltaise. Le débarquement de Bonaparte à Malte en 1798 précipita la fin de l’Ordre à Malte. Les chevaliers durent quitter l’île et le départ des Français ne changea rien à leur exil, les Maltais préférant la suzeraineté britannique à la tutelle de l’Ordre. 

 

L’Ordre de Malte
Ce dernier s’est transformé en ordre ecclésiastique à vocation caritative. Le gouvernement maltais a autorisé l’Ordre à revenir à Malte en 1998 qui s’est installé au fort Saint-Ange au cœur de La Valette.

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Victoria
mai 122017

Toutes les routes de Gozo convergent vers Rabat-Victoria : la Citadelle, visible de quasiment tous les points de l’île, surplombe le paysage environnant.

La Citadelle de Gozo, construite sur des vestiges de l’ère néolithique, doit ses racines à l’époque médiévale : elle servit d’abri aux habitants contre les attaques des corsaires et des Sarrasins. En effet, la Gozitains furent réduits, à plusieurs reprises, en esclavage par ces assaillants.

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                                 La citadelle, Victoria
Après le Grand Siège de 1565, les Chevaliers la transformèrent en un refuge défensif en cas de nouvelle attaque. Plus tard, en période pacifique, la population s’installa en dehors des fortifications et créèrent la ville de Rabat, aujourd’hui Victoria.
En pénétrant dans la citadelle, on aperçoit, en haut des marches, la cathédrale de Gozo de style baroque construite entre, 1699 et 1711 par l’architecte maltais, Lorenzo Gafa, aujourd’hui flanquée des statues des papes Pie IX et Jean-Paul II. Ses caractéristiques principales résident dans son plafond en trompe l’œil simulant l’intérieur d’un dôme et le beffroi à 5 cloches, situé à l’arrière.
Le musée d’archéologie, situé dans l’auberge de Provence à côté de la cathédrale, illustre l’histoire de Gozo de la période néolithique à l’époque moderne en présentant de nombreux artefacts, témoins de la richesse culturelles de Gozo : statuettes chamaniques, ancres votives, céramiques, récipients, ornements et tablettes phéniciennes et arabes.
En empruntant d’étroites ruelles, on peut atteindre le haut des remparts et là, avoir un magnifique panorama sur l’île et la citadelle.
Au pied de la citadelle, Victoria est le cœur animé de Gozo : les marchés et les boutiques en tout genre proposent des produits frais, fromages et vins, des antiquités et objets artisanaux, aussi bien que des filets de pêche, des vêtements tricotés et des travaux de dentelle.
La ville possède aussi une vie culturelle florissante, notamment, deux théâtres, et des courses de chevaux dans la rue principale, lors de la festa.

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Canal de Malte
mai 122017

Le Canal de Malte est situé au sud du territoire italien de la Sicile, et au nord de l’île de Malte, il est une frontière entre l’Italie et Malte.

 

Dans sa partie la plus étroite, entre le ras Il-Kbir de l’île de Gozo et la côte de Cava d’Aliga en Sicile, il est large de 81 kilomètres. Sa profondeur maximale est de 171 mètres.

 

Il délimite la mer de Sicile avec à l’ouest le Canal de Sicile.

 

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                                                  Canal de Malte

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Située au sud de la Sicile, au centre géographique de la Méditerranée, Malte est aujourd’hui une République membre du Commonwealth britannique et de l’Union européenne.

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Malte

 

L’île de Malte compose avec l’île de Gozo voisine un archipel de 300 km2, riche de 380.000 habitants. C’est aujourd’hui, avec une densité supérieure à 1000 hab/km2, l’un des pays les plus denses du monde. Ses habitants, catholiques fervents, parlent une langue apparentée à l’arabe, avec une écriture latine et de nombreux emprunts à l’italien et plus encore à l’anglais.

L’Histoire de Malte débute très tôt, au Néolithique, vers 4000 avant JC, avec l’émergence d’une civilisation sans doute portée par des immigrants venus de Sicile.

Les nouveaux-venus enterrent leurs morts dans des tombes collectives et produisent des poteries similaires à celles que l’on connaît en Sicile. Mais ils édifient également de grandes constructions mégalithiques avec de grands blocs de calcaire.

On peut y voir, près de mille ans avant les pyramides d’Égypte, la naissance de l’architecture monumentale. Ces constructions, sans doute à vocation religieuse, atteignent six mètres de haut et plus de vingt mètres de long. Elles comportent des chambres reliées par des couloirs.

Mais vers 2500 avant JC, sans que l’on sache pourquoi, les temples sont laissés à l’abandon. Il semble qu’une nouvelle population se soit alors installée sur l’île, amenant avec elle la métallurgie du bronze… et peut-être la guerre.

Malte voit défiler en deux millénaires Phéniciens, Grecs, Carthaginois, Romains, Normands et Aragonais. Saint Paul de Tarse y fait escale au cours de ses nombreux voyages à travers l’empire romain.

En 1530, l’île, tombée dans l’escarcelle de l’empereur Charles Quint, se voit cédée par celui-ci à l’Ordre de Saint-Jean deJérusalem. Il s’agit d’un ordre monastique très particulier, composé de moines-chevaliers et fondé en 1113 en Terre Sainte, pour soigner et protéger les croisés. (lire : Le faucon Maltais)

Chassé de Palestine par les Turcs, il s’est d’abord réfugié sur l’île de Rhodes avant d’en être chassé là aussi par les Turcs ottomans en 1523. Avec le soutien de l’empereur, les moines-chevaliers, au nombre de quelques centaines, édifient sur Malte une première forteresse pour prévenir l’offensive des Turcs ottomans et de leur sultan Soliman le Magnifique.

L’attaque survient le 18 mai 1565. Après six mois d’une résistance farouche, sous la conduite du Grand-Maître La Valette, les chevaliers finissent par repousser les Turcs. L’escadre ennemie met les voiles le 7 septembre 1565. C’est la fin du «Grand Siège»… et le début de la gloire pour l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem.

Le Grand-Maître La Valette lance la construction d’une ville idéale et bien fortifiée à laquelle sera donnée son nom à sa mort. C’est aujourd’hui la capitale de l’île.

Les Maltais attribuent leur sauvegarde lors du Grand Siège de 1565 à l’intervention de la Vierge Marie. Ils ont fait en conséquence de sa Nativité, le 8 septembre, leur fête nationale.
N’ayant garde d’oublier leur vocation d’origine, les chevaliers de Saint-Jean mettent sur pied à Malte une «infirmerie de Saint-Georges», c’est-à-dire un hôpital, qui constitue pendant deux siècles un modèle d’hygiène et d’éthique médicale et chirurgicale. On y accueille blessés et malades sans discrimination de sexe, d’âge ou de confession, et bien sûr gratis pro Deo. On y accueille aussi des proscrits comme le peintre Le Caravage.

À la fin du XVIIIe siècle, les «Lumières» altèrent la cohésion de l’Ordre et lorsque l’escadre de Bonaparte en route pour l’Égypte se présente devant La Valette le 9 juin 1798, le Grand-Maître Ferdinand von Hompesch zu Bolheim est bien incapable de ranimer l’esprit du Grand Siège. Le général français lui offre de se retirer sans humiliation inutile.
Bonaparte s’installe aussitôt dans le fauteuil du Grand-Maître et édicte sans perdre un instant une volée de décrets qui secouent rudement la poussière des institutions séculaires…
Une garnison française de 4.000 hommes se charge de défendre l’île contre les convoitises britanniques.
Mais les mesures antireligieuses prises par les Français choquent la population profondément catholique de l’île et l’amènent à se soulever contre l’occupant.

Chassés de Malte par l’armée de Bonaparte, les chevaliers se réfugient à Rome, en se plaçant sous la protection du tsar de Russie.
Officiellement dénommé depuis 1961 Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, également connu sous les appellations Ordre de Rhodes ou Ordre de Malte, l’ordre religieux s’est adapté à l’époque contemporaine. Il est toujours reconnu comme souverain par une douzaine de pays auprès desquels il délègue ses ambassadeurs, et continue d’adouber les chevaliers : ceux-ci doivent présenter 32 quartiers de noblesse
Il demeure très actif dans le domaine humanitaire, dans le monde entier, faisant figure de précurseur des ONG modernes (Organisations Non Gouvernementales).

En 1800, la Royal Navy fait une entrée triomphale dans le Grand Port et, en 1814, par le premier traité de Paris, Londres obtient la cession de l’île de Malte (et de sa petite voisine, l’île de Gozo).

En 1941 et 1942, La Valette, placée entre la Sicile et la Libye où s’affrontent Italiens, Allemands et Britanniques, est soumise à des bombardements meurtriers, sans que l’Axe italo-allemand eût jamais les moyens de débarquer. L’héroïsme déployé par les habitants à cette occasion vaut à l’île de recevoir du roi George VI la Croix de Saint-Georges. Celle-ci figure depuis lors sur le drapeau de l’État.

L’île se constitue en république en 1974. Après quelques turbulences politiques, notamment sous le gouvernement de Dom Mintoff, elle entre dans l’Union européenne le 1er mai 2004. 

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Lampedusa
mai 122017

L’île de Lampedusa est à la pointe le plus au sud du territoire italien avant la côte africaine. 
Magnifique île située au sud de la Sicile, elle forme, avec l’île de Linosa et le rocher de Lampione, l’Archipel des Îles Pélages, c’est-à-dire les « îles de haute mer » selon l’étymologie grecque. Lampedusa et le rocher voisin de Lampione doivent leur nom aux feux qu’y allumaient au Moyen âge des ermites, pour guider les navigateurs.
Terre de frontière entre deux mondes, Lampedusa possède les spécificités environnementales de deux continents très différents: l’Afrique et l’Europe. Il suffit de penser qu’elle se situe à 210 km de la côte sicilienne et à seulement 152 km de la côte africaine.

A voir
La côte est haute et inaccessible du côté nord et nord-ouest, tandis que du côté est et sud-ouest elle se compose de magnifiques plages sableuses. Les plages de Lampedusa, des plus petites aux plus fréquentées, sont très nombreuses. 

Les deux petites criques de Pisana et Uccello, donnent sur une mer splendide. 
D’autre part, la crique Cala Spugna ou Maluk fait partie d’une échancrure plus grande, à l’est de l’île. La calanque Cala Greca est minuscule et se compose de plages de sable blanc. Quant à Cala Galera, elle est joignable en passant par des vallons (maritimes) spectaculaires. La grotte Mare Morto (Mer Morte) prenant son nom de la plage homonyme (appelée ainsi pour sa mer calme) mérite également une visite. Sans oublier Cala Francese, magnifique et très peu fréquentée, et la plus célèbre plage de la Guitgia.
D’ici on peut atteindre Cala Croce et la plage de Cala Madonna et la petite plage de Porto N’Tone, avec son sable blanc et fin.
Du côté sud de l’île, on peut aller à Cala Pulcino, avec ses nombreuses grottes.

 

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                                             Cala Pulcino, Lampedusa

A faire 
Un tour de l’ile de Lampedusa en bateau durant environ 3-4 heures est la meilleure façon d’apprécier les merveilles de l’île.

La clarté de la mer et des fond-marins et l’abondance de flore et faune font de cette île l’une des destinations les plus prisées pour les immersions sous-marines, même en nocturne. Il existe plusieurs points de départ pour le diving et le snorkeling. En plongeant, il est possible d’atteindre la statue sous-marine de la Vierge de la Mer, située à 14 mètres de profondeur, entourée de poulpes et sargues. 
Dans les environs, un grand rocher émergeant de la mer offre une possibilité de découvrir des fonds marins et d’observer les cabots, les sargues et les dentis. 
Pour nager parmi les étendues sous-marines de Posidonia Oceanica, il faut atteindre Punta Parrino, qui protège l’île de la marée et du vent. La plongée au Taccio Vecchio permettant d’admirer la grotte sous-marine homonyme et les poissons-perroquets est exceptionnelle. 
A peu de distance se situe Punta Cappellone, dont les eaux sont habitées par de nombreuses espèces, dont des thons, des cérioles, des sargues, des dentis et des cerniers, tandis que la secca (sèche) de Lavante, quand la mer le permet, offre l’opportunité de s’immerger et d’observer des exemplaires de tortues carrettes.
Au nord, là où la côte devient rocheuse, il est possible de découvrir des refuges de langoustes, de dentis, de rascasses et de cerniers. Au mois d’avril, il est même possible de tomber sur des cachalots. 
Pour ceux qui préfèrent les excursions à pied, des sentiers permettent d’atteindre les trois sommets du monte Rosso, dont le sommet accueille différentes cultures, le monte Nero, et le monte Vulcano. 


A ne pas manquer
Une excursion sur l’Isola dei Conigli (Île aux Lapins), l’une des plus belles plages de la Mer Méditerrannée, mais aussi aire protégée pour la présence des tortues carrettes qui y déposent leurs œufs. 

 

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Isola dei Conigli, Lampedusa 

L’île, qui est un spectacle naturel, peut être atteinte même par ceux qui ne savent pas nager puisque sur les 100 mètres la séparant de la plage, la profondeur de l’eau est d’environ un mètre. Derrière l’île se trouve un arc naturel submergé, colonisé par des scléractiniaires, des spongiaires multicolore, des crevettes rouges et des refuges de rascasses et de murènes. 

La spécialité locale est le couscous de poisson – à l’origine une spécialité africaine – qui est devenu un plat traditionnel de la cuisine sicilienne. Lampedusa est aussi riche en crevettes, langoustes et fruits de mer de différentes variétés.

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Lampione
mai 122017

Lampione est une petite île du Canal de Sicile qui fait partie, au même titre que Lampedusa et Linosa, de l’archipel des îles Pélages. Elle appartient à la Province d’Agrigente.
Géographie

Longue de 700 m et large de 180 m, l’île a une superficie de 0,12 km2 et sa hauteur maximale culmine à 36 m. L’île fait partie, tout comme Lampedusa distante de 17 km, de la Plaque continentale africaine contrairement à Linosa située à 70 km qui est tectoniquement rattaché à la Sicile. Les fondations de la zone méridionale de l’île coulent à pic alors que celles du versant oriental se dégradent doucement laissant apercevoir des canaux de grès blanc.

L’île aurait été formée lors d’un séisme durant le Pliocène grâce à un détachement d’un bout de terre de l’île-mère, Lampedusa. En témoigne la nature commune de leur roche constituée de grès.
Histoire

Selon la légende, Lampione aurait été un bloc de pierre qui aurait échappé aux mains du Cyclope.
L’île a toujours suivi dans les vicissitudes de l’histoire le destin des autres îles Pélages. Après être entrée dans le royaume d’Italie, le 12 juin 1878, elle suivit le même sort que les deux îles majeures, prenant pleinement part à la Commune naissante de Lampedusa e Linosa. En 1897, au large de Lampione, fut aperçu un banc d’éponges qui attira l’attention de pêcheurs grecs et tunisiens en particulier, qui permettaient l’hégémonie économique de l’archipel. Mais rapidement avec l’arrivée des substances plastiques en mer, la pêche cessa. L’île n’est désormais plus habitée et l’unique signe de l’Homme qui y reste est un phare automatique duquel dérive le nom de l’île. Ce phare est joignable par un sentier partant d’un petit abord artificiel, adapté seulement au passage des petites embarcations.
Flore et Faune

L’île fait partie de la Réserve marine des îles Pélages créée en 2002 et est considérée comme une réserve naturelle intégrale. La flore et la faune de l’île sont donc totalement protégées et aucun type de présence humaine n’y est tolérée hormis l’étude et la recherche scientifique.

Beaucoup d’oiseaux migrateurs, en particulier des goélands s’y arrêtent régulièrement. En outre, on y retrouve une espèce endémique de crustacé de terre appelé Armadillidium hirtum pelagicum. Les eaux sont peuplées de requins, en particulier du requin gris et du requin taureau, ainsi que de diverses espèces de mérou, langouste et corail jaune et rouge.

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Linosa
mai 122017

Linosa, bien qu’étant plus proche de l’Afrique que de l’Europe, est une création volcanique dont les origines proviennent clairement de ses trois cratères, Monte Vulcano (195 m), Monte Rosso (186 m) et Monte Nero (107 m), ses falaises noires et sa plage de sable de lave de Gaia Pozzolana.

Linosa reçoit la visite annuelle de quelques invités très spéciaux : les tortues caouannes. La plage de Gaia Pozzolana sur Linosa, avec celle d’Isola dei Conigli sur Lampedusa, sont deux des quelques derniers sites où cette espèce vient pondre ses œufs. Les insulaires sont très, très fiers de cela et se rendent régulièrement disponibles pour s’assurer que tout se passe comme prévu. Malheur à celui qui perturbe leurs invités d’honneur d’une quelconque façon !

La curiosité de cet événement annuel, c’est que toutes les tortues nées sur Linosa sont des femelles. Cela est dû à la température de la plage de lave, qui conserve la chaleur plus que le sable normal. Le sexe de ces tortues est déterminé par un seul degré : si la température du sable est supérieure à 30° C, alors les nouveau-nés sont tous des femelles. Si elle est inférieure à 30° C, les mâles apparaissent.

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Duc de Palma et prince de Lampedusa, Giuseppe Tomasi di Lampedusa est le descendant d’une des grandes familles aristocratiques de Palerme. Après des études de droit à Turin, sa vie se partage entre la lecture, les voyages et une production littéraire dont la publication sera posthume.

 

Le Guépard (Il Gattopardo, 1958) retient l’attention de l’écrivain Giorgio Bassani et de la jeune maison Feltrinelli. Le livre connaît un succès retentissant dans le monde entier, et Luchino Visconti en donne une version cinématographique qui ne fait que confirmer sa réussite. C’est dans plusieurs pièces du Palais Gangi, à Palerme, que Visconti tournera en 1963 la fameuse scène du bal, dans la salle éponyme, et la galerie des miroirs. 

 

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Scène du film « Le Guépard », de Lucino Visconti, avec Alain Delon, Claudia Cardinale, et Burt Lancaster 

 

À travers la figure du prince Salina, Tomasi di Lampedusa ébauche un portrait de sa famille et de la noblesse sicilienne alors que se constitue l’unité italienne : renonçant au pouvoir, les grands propriétaires terriens confient leurs domaines à une petite et moyenne bourgeoisie montante qui ne fait qu’accentuer l’exploitation et l’appauvrissement de la classe paysanne à travers la tyrannie de la mafia, instrument de domination politique, économique et sociale. En ce sens, on peut dire que Le Guépard s’inspire du romanesque stendhalien ou d’une fresque historique comme Viceré de Federico de Roberto, qui remonte aux origines de l’État italien, en mettant en scène les rapports de forces entre le Nord et le Mezzogiorno qui se mettent alors en place.

 

Outre quelques essais sur la littérature française du XIXe siècle, Le Guépard fut l’unique roman de Tomasi di Lampedusa, avec l’adieu que le prince Salina fait à l’histoire.

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La tortue Caouanne
mai 122017

La tortue que l’on rencontre le plus fréquemment est la majestueuse tortue Caouanne, (Caretta caretta). Plus rarement est rencontrée la tortue verte, (Chelonia mydas), occasionnellement la tortue Luth (Dermochelys coriacea) et exceptionnellement la tortue de Kemp (Lepidochelys kempii), et la tortue imbriquée (Eretmochelys imbricata). 

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Tortue Caouanne

 

Cette grande voyageuse qu’est Caretta caretta est présente dans tous les océans. En Méditerranée, elle se reproduit sur les côtes orientales (Turquie, Israël, Sicile, Sardaigne, Italie et Lybie) et sur une zone côtière d’Afrique du Nord (Tunisie). La large tête de la tortue Caouanne n’est pas l’enveloppe d’un cerveau exceptionnel, mais plutôt celle de mâchoires très puissantes. Ces véritables broyeurs au bord tranchant sont nécessaires pour satisfaire son appétit vorace et carnivore. Son régime alimentaire diversifié comprend des crustacés et des poissons, mais elle est aussi friande de méduses et d’encornets.

Comme toutes les tortues marines, elle passe toute sa vie dans l’eau, excepté au moment de la reproduction. Pour pondre, elle se hisse péniblement sur les plages de sable à la tombée de la nuit et creuse le trou qui abritera ses oeufs jusqu’à l’éclosion. Après la ponte, la femelle retourne à la mer et n’aura plus aucun contact avec sa progéniture.

En Europe, seules quelques plages du sud de la Sicile accueillent ces tortues, dont celles de Lampedusa.

 

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Les îles Pelage
mai 122017

Les îles Pelage sont formées par trois îles très éloignees de la Sicile.

 

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Les îles Pelage

 

L’archipel représente le seul site italien de reproduction des tortues marines Caouanne.

La plus grande île de l’archipel est Lampedusa, avec une superficie de 20 km2. Elle est aussi la plus peuplée des trois, avec 5 000 habitants. Lampedusa est cèlèbre grace à Tomasi di Lampedusa, auteur du roman « Le Guépard« , (Il Gattopardo), et plus récemment en raison d’arrivées massives de migrants en provenance d’Afrique.

C’est sur cette ile que tous les 3 ans que les tortues déposent leurs oeufs.

La seconde île est Linosa, suivie par la plus petite et inhabitée Lampione.

La superficie totale de l’archipel est de 25,5 km2 et compte environ 5 500 habitants.  La végétation y est en tout point dénudée et les côtes y sont particulièrement hautes et dentelées. 

Pour y accéder, il y a des liaisons tous les jours de Lampedusa à Linosa. A Lampedusa il y a un aéroport, mais on peut prendre le ferry depuis Porto Empedocle, à coté d’Agrigente.

 

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L’Origan de Pantelleria est cultivé dans les terrains rocailleux ou sous les murs de pierres qui délimitent les parcelles de terres.

Extrêmement parfumé et riche de saveurs, ce produit typiquement méditerranéen rassemble toute l’essence de la terre, du soleil, de l’air et de la mer.

Récolté à la main et séché au soleil, l’origan est aussi égréné à la main.

D’une couleur vert clair puissant, il tire sur le noisette quand il vieilli. Il a un parfum intense propre à l’origan de Pantelleria, sans arrière gout « mentholé ».

 

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                                            Origan de Pantelleria

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A Pantelleria, on trouve une végétation composée d’environ 600 espèces différentes.
Parmi celles-ci, le Chêne vert, le Lentisque et le Pin maritime, les baies rouges de l’Arbousier et celles plus sombres du Myrte la Filaria, arbuste semper virens au parfum intense, la Rue, arbuste semper virens à peine plus haut qu’un mètre cinquante, le Ciste aux belles fleurs d’un rose soutenu, la tige tendue de la Bruyère arborescente et multiflore, l’Olivâtre et le parfumé Romarin.

 

Parmi les espèces endémiques du territoire, quelques variétés de Limonium méritent d’être citées – cosyrense, et parviflorum – l’Helicrysum errerae, buisson pérenne qui pousse aussi sur terrain aride et escarpé, la Medicago truncatula cosyrensis, appartenant à la famille des légumineuses.
La position particulière de Pantelleria, entre Afrique et Sicile, rend l’île idéale pour de nombreuses espèces d’oiseaux migrateurs qui suivent la route entre le continent africain et l’Europe.
Le premier d’entre eux est le rare Faucon de la Reine, très élégant avec son plumage rouge foncé et le Milan brun, rapace qui vole à haute altitude.
On trouve aussi les Buses aux amples ailes et au plumage varié, les Grives, passereaux de petite taille, les Bécasses, les Tourterelles, des exemplaires de Faucon crécerelle et de Faucon Pellerin.

 

Le Miroir de Vénus est très fréquenté par des oiseaux aquatiques comme les Canards, Limicoles, Hérons de différentes espèces, Flamands roses.
Il arrive qu’on puisse aussi observer des Grèbes huppés, des Grues, des Cigognes et les Spatules, reconnaissables pour leur bec très particulier.

 

Endémique à l’île est la Mésange algérienne, que l’on peut observer dans les environs de la Montagne Grande.

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L’âne de Pantelleria (asino di Pantelleria ou asino pantesco en italien) est une race d’âne italienne originaire de l’île de Pantelleria.

 

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                                     L’âne de Pantelleria

 

Ses origines sont anciennes, sa présence étant constatée dès le 1er siècle. Pendant de nombreux siècles, il a partagé le quotidien des habitants de l’île.

 

Très rustique, capable de supporter des conditions de vie très difficiles, y compris le manque d’eau potable, il possède la capacité de marcher naturellement à l’amble. Utilisé pour le transport sur les petits sentiers escarpés de l’île, il est également recherché pour sa production mulassière. C’est aujourd’hui une espèce en voie d’extinction.

 

Plus grand que l’âne gris de Sicile, sa taille se situe entre 1,25 m et 1,40 m au garrot. Sa robe est fougère ou bai foncé avec un poil court, lisse et luisant. Sa tête est petite, sèche avec de grandes orbites. Son front est large et ses oreilles sont mobiles et portées haut. Le bout du nez est presque blanc. L’encolure est longue et musculeuse, et l’épaule est fortement oblique. Son ventre est blanc tout comme la face interne de ses cuisses. La croupe est plutôt large. Ses membres, très robustes et musclés, présentent des articulations sèches et larges.

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Canal de Sicile
mai 122017

Le canal ou détroit de Sicile est le détroit entre la Sicile et la Tunisie. Il divise la mer Tyrrhénienne et la Méditerranée occidentale de la Méditerranée orientale.

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                                                       Canal de Sicile

L’île de Pantelleria se situe au milieu du détroit.

Au point le plus étroit du détroit, entre le Cap Feto, près de Mazara del Vallo, le Cap Bon et à près d’El Haouaria, le largeur est d’environ 145 kilomètres. Sa profondeur maximale est de 316 mètres.

Ses courants profonds se déplacent d’Est en Ouest alors que ses courants de surface se déplacent dans la direction oppposée. Cette circulation d’eau inhabituelle représente un intérêt pour les océanographes.

Le détroit est également le portail européen vers le Maghreb et l’Afrique du Nord et dispose d’un des plus important patrimoine sous-marin au monde.

 

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 On produit sur l’île de Pantelleria des câpres, qui bénéficient d’une Indication Géographique Protégée.

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        Plantation de câpres à Pantelleria

 

A Pantelleria, la câpre (le bouton du câprier) et le cucunci (la fleur du câprier) se cueillent à la main, et ce, de génération en génération. Plus la câpre est petite, plus sa saveur est délicate et son arôme prononcé. La cueillette a lieu entre mai et août et la conservation se fait traditionnellement au sel marin des salines de Trapani.

 

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       Câpres de Pantelleria

 

C’est un ingrédient très utilisé dans la cuisine sicilienne et maltaise.  Avant utilisation, il faut les rincer à l’eau claire et les laisser tremper quelques minutes dans un grand bol d’eau. Il faut ensuite les presser pour les égoutter, avant de les utiliser.

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La pratique traditionnelle de la culture de la vigne taillée en gobelet (vite ad alberello) se transmet depuis des générations dans les familles de viticulteurs et de fermiers de l’île méditerranéenne de Pantelleria.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La pratique agricole traditionnelle de la culture de la « vite ad alberello » (taille de la vigne en gobelet) de la communauté de Pantelleria

Environ 5 000 habitants ont un lopin de terre qu’ils cultivent selon des méthodes durables. La technique comporte plusieurs étapes. La terre est préparée en nivelant le sol et en creusant un trou où sera plantée la vigne. Le sarment principal de la vigne est ensuite soigneusement taillé de façon à produire six branches et à former un buisson organisé de manière radiale. Le trou est constamment entretenu pour s’assurer que la plante pousse dans un microclimat adéquat. Les raisins sont ensuite cueillis à la main au cours d’une manifestation traditionnelle qui commence fin juillet.

Les viticulteurs et les fermiers de Pantelleria, hommes et femmes, pratiquent la vite ad alberello dans des conditions climatiques difficiles. Les connaissances et les compétences des détenteurs et des praticiens sont transmises au sein des familles, oralement dans le dialecte local et par la pratique. Les rituels et les fêtes organisés entre juillet et septembre permettent également à la communauté locale de partager cette pratique sociale. Les habitants de Pantelleria continuent de s’identifier à la viticulture et se battent pour préserver cette pratique.

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Le Sangue d’Oro de Carole Bouquet fait l’unanimité. Ce vin liquoreux particulièrement apprécié en Italie est produit sur l’île de Pantelleria en Sicile, où l’actrice possède une belle maison.

 

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« Le Sangue d’Oro me fait rêver. Quand je mets le nez dans mon verre, je suis à Pantelleria. J’y retrouve toutes les odeurs de l’île en été » dit Carole Bouquet de son vin italien. Car ce sont bien les senteurs fruitées, de la fleur d’oranger aux fruits secs agrémentés de cannelle qui rappellent la belle île de Pantelleria au large de la Sicile.

 

Quand elle vient à Pantelleria, c’est d’abord pour les vacances. Puis, Carole Bouquet se laisse convaincre par ses amis : elle achète une maison sur cet îlot, tout proche de la Tunisie, en même temps que sa première parcelle. Le vendeur  Nunzio Gorgone devient son vigneron. Les débuts sont difficiles, tout est à refaire, en particulier l’électricité ! C’est comme ça qu’est né le Sangue d’Oro. La James Bond girl tient à s’impliquer vraiment dans la production : elle a découvert le travail à la chaîne en mettant en bouteille la première récolte !

 

Le Sangue d’Oro, tout le monde s’accorde là-dessus, est un des rares vins people d’excellente qualité. C’est un Passito di Pantelleria, ces vins jaunes et liquoreux qu’on apprécie tant en Italie et qui sont produits au large de la Sicile. Seulement 10 000 bouteilles de Sangue d’Oro sont produites chaque année, ce explique le coût élevé : il faut compter une quarantaine d’euros pour 50cl de ce doux breuvage, qui s’allie parfaitement avec les plats aigre-doux selon l’actrice.

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Pantelleria
mai 122017

Au sud de la pointe la plus occidentale de la Sicile et bien plus proche de l’Afrique que de l’Europe, réside la « perle noire de la Méditerranée », l’île volcanique de Pantelleria, d’une superficie de 86 km carrés, située à 70 km de la côte tunisienne et à 85 km de la Sicile.

 

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Pantelleria

 

 

La plus grande de toutes les îles siciliennes a été le premier point d’entrée de l’invasion arabe de la Sicile, au huitième siècle après J.-C. et son nom provient de l’arabe « al-Bint Rion » qui signifie Fille du vent. 

Pantelleria est l’une des petites îles les plus caractéristiques de la Sicile et ne fait pas partie d’un archipel comme les Égades ou les Éoliennes. Sa côte rocheuse, parfois spectaculaire, parfois douce, s’étend sur un peu plus de 50 kilomètres, mais renferme de nombreuses choses.

Historiquement parlant, comme la plupart des îles situées en plein milieu de la Méditerranée, les civilisations dominantes (notamment les Phéniciens, les Romains, les Arabes et les Espagnols) sont venues et reparties, laissant tous leur empreinte dans un mélange de cultures entrelacées. Cependant, avec seulement 48 kilomètres de haute mer séparant Pantelleria de la Tunisie, les influences arabes sont ici les plus manifestes. Les maisons traditionnelles, ou « dammusi », ont été construites pour la première fois au Xe siècle, pendant la domination du Maghreb, et les deux vins locaux les plus célèbres, le Moscato et le Passito, sont fabriqués à partir de raisins Zibibbo, importés par les Arabes, et de nombreux noms de lieux arabes demeurent.
Comme l’origine du nom pourrait le laisser penser, le climat est dominé par les douces brises qui soufflent presque continuellement, ce qui maintient la température en dessous d’un point critique durant les mois d’été et repousse au loin les nuages de pluie en hiver (les précipitations annuelles moyennes sont seulement de 350 mm).

L’intérieur de l’île est caractérisé par des murs en pierre de lave, plusieurs sommets volcaniques et des dammusi dispersés. Ces maisons, construites en pierre de lave locale, sont recouvertes de toits en forme de dôme qui, grâce à leur forme, servent également à collecter l’eau de pluie. Les murs épais gardent la fraîcheur à l’intérieur en été et apportent une isolation en hiver. En règle générale, des écuries, une cour et un four à bois se situent autour des principaux quartiers d’habitation. Les dammusi ne comportent qu’un étage, et, grâce à leur couleur, se mélangent à la campagne environnante, en ne modifiant pratiquement pas la disposition générale de la terre.
Il est également intéressant de pousser vers les terres pour visiter la Montagna Grande, un parc national, et le plus haut sommet de l’île, qui, à 836 m offre une vue magnifique non seulement sur Pantelleria et la mer, mais aussi, par temps clair, sur la côte nord-africaine. Sur les contreforts du nord-est de la montagne, vous trouverez « Lo Specchio di Venere » (Miroir de Vénus), un lac volcanique alimenté par des sources thermales. Son nom provient de la légende selon laquelle Vénus se serait arrêtée ici pour s’admirer et pour comparer sa beauté à celle de Psyché, sa rivale en amour. Bien qu’étant le centre des sports nautiques et des thermes, cet endroit est aussi le refuge d’un grand nombre de types d’oiseaux qui prennent ici une pause, au cours de leurs marathons migratoires.

Mais c’est bien entendu la mer qui attire la plupart des visiteurs. 300 mètres de falaises, de criques, de cavernes et de grottes, longent la côte et rendent le tour de l’île vraiment intéressant à faire. Le symbole de l’île, ou du moins la particularité la plus photographiée, est « l’Éléphant », un éperon d’érosion qui est toujours relié au continent. La légende locale veut que lorsque l’île est à court d’eau, l’éléphant aspire l’eau de mer pour remplir les réservoirs !

Parmi les belles plages de Pantelleria on peut citer Martingala, Balata dei Turchi, Faraglione et Arco dell’Elefante, qui ont des accès faciles. De nombreuses plages sont situées dans des criques joignables en bateau. A visiter: les magnifiques grottes chantées par Homère, qui place dans l’une d’entre elles l’héroine Calypso, dont Ulysse tombe amoureux. 

L’eau de la mer environnante indique que la diversité des espèces marines est impressionnante et que plusieurs espèces, comme les phoques moines, qui ne sont plus visibles dans d’autres secteurs de la Méditerranée, peuplent les eaux. Des bancs de dauphins sont aussi des visiteurs fréquents et offrent l’occasion d’une excellente plongée.
Pantelleria a également beaucoup à proposer d’un point de vue gastronomique. Comme toute île qui se respecte, le poisson est roi, et d’excellente qualité. Parmi les autres spécialités locales qui sont à essayer, on trouve la ricotta et les raviolis à la menthe, le pesto pantesco (huile d’olive, tomates, ail, basilic et poivrons), les câpres (l’un des principaux produits agricoles de l’île), le couscous de poisson, et le Sciakisciuka, un ragoût méditerranéen épicé servi avec des courgettes. Tout cela pouvant être accompagné d’une bonne dose de Passito di Pantelleria, un vin de dessert vraiment excellent. 

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Levanzo
mai 122017

Levanzo est une toute petite île couverte de collines, et bordées de côtes rocheuses.

Les maisons toutes simples de ses 200 habitants s’accrochent au pied d’un amphithéâtre de pics gris, striés de taches de verdure qui se prolongent en vagues de garrigues.
Un sentier côtier face au soleil serpente jusqu’à la cala Minolla, une crique aux eaux émeraude.
Plus à l’ouest, la cala Tramontana fait miroiter sa piscine naturelle, avec des roches rougeoyantes.

 

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                                          Levanzo

Dans certaines grottes comme la Genovese, on trouve des graffitis de l’époque néolithique.

En 241 avant JC, les Romains conquirent ces îles et s’en rendirent maîtres après l’ultime bataille navale de la première guerre punique, au cours de laquelle la flotte de Carthage fût vaincue.

Après la chute de l’empire romain, les îles tombèrent aux mains des Vandales et des Goths puis des Sarrasins. En 1081, les îles furent occupées et fortifiées par les Normands. Par la suite, elles connurent le même destin que la Sicile jusqu’au 16ème siècle, quand elles devinrent la propriété des Pallavicini-Rusconi de Gênes, puis des Florio en 1874.

Les plats caractéristiques des Egades sont à base de couscous et de spécialités liées à la pêche, l’espadon grillé et le lattume (spécialité sicilienne et sarde) de thon frit. Le thon à l’huile d’olive, la Bottarga et le thon salé, sont mis en conserve.

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Marettimo
mai 122017

A 37 km de la côte trapanaise, Marettimo est la plus éloignée des îles Egades, et la plus montagneuse.

L’histoire de l’île est constituée, comme celle de toute la zone, de dominations de peuples différents qui s’alternent les uns les autres. Anciennement appelée Hiera, elle prend aujourd’hui le nom des deux éléments qui la composent: la mer et le thym, métaphore de la montagne.

Marettimo a son plus haut sommet au Monte Falcone, qui culmine à 686 mètres, au sommet duquel la vue est spectaculaire. Dans les jours de ciel clair, on peut voir la côte de l’Afrique, l’île de Pantelleria, Marsala et Palerme.

 

Les côtes de l’île de Marettimo sont plein de grottes accessibles seulement par voie maritime. Les plus importants sont la grotte du Chameau, la grotte de Tonnerre, et la grotte marine Perciata. La Grotte de la Nativité, toute en calcaire, a permis la formation de stalactites et stalagmites qui ont été érodées par la mer et du vent. Le nom de cette grotte est dû aux  formes des stalactites, qui ressemblent aux personnages d’une crèche de la nativité.

 

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Marettimo 

 

A Marettimo, il ne faut pas manquer de déguster une brioche accompagnée de Granita aux mûres, une spécialité locale.

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A la fin du XIXème siècle, la vie sur Marettimo était difficile. En vérité, il en avait toujours été ainsi, mais les habitants de l’île la plus éloignée et la plus isolée de l’archipel des Égades, étaient proches de la famine.

Personne ne semble se souvenir exactement comment cela s’est passé ni qui a été le premier, mais au début du XXème siècle, un petit groupe d’habitants de l’île décidèrent qu’ils n’avaient pas d’autre choix que de quitter Marettimo et de tenter leur chance ailleurs. Cependant, ils ne se rendirent pas seulement à Palerme, et ne choisirent pas non plus le nord de l’Italie… Au lieu de cela, ils parcoururent près de 9 000 km pour se rendre dans les déserts glacés d’Alaska.

Là-bas, de l’autre côté du monde, dans un environnement qui ne pouvait guère être plus différent de leur île méditerranéenne ensoleillée, les aventuriers de Marettimo allaient bientôt mettre leur expertise en matière de pêche à bon escient, dans les estuaires et les rivières riches en saumon de l’état le plus au nord des États-Unis.

Le village de Marettimo sut bientôt que bien que le travail fut dur et le climat inhospitalier, mais ils faisaient de l’argent en Alaska. Les pères envoyèrent leurs fils et les oncles leurs neveux et bientôt une grande partie de la population masculine de l’île avaient mis leurs hameçons en bandoulière pour les jeter dans les eaux lointaines. Les femmes et les enfants restèrent en grande partie sur Marettimo, et alimentèrent le feu de leur foyer grâce au bois acheté avec l’argent que leurs hommes éloignés renvoyaient chez eux.

Mais la saison de la pêche au saumon en Alaska était courte, dure et rémunératrice dans une certaine mesure seulement. Les Siciliens, frigorifiés, se dirigèrent vers le sud en vue de climats plus chauds, et se fixèrent (là encore, personne ne se souvient tout à fait comment ni pourquoi) à Monterey, en Californie. Au cours du XXème siècle, des familles entières arrivèrent de Marettimo à la recherche d’une vie meilleure. Ils pêchaient le bar, le thon et le calmar géant dans l’immensité du Pacifique, pendant la plus grande partie de l’année, mais ne manquèrent jamais leur rendez-vous de 2 mois avec le saumon d’Alaska.

Bientôt, la population de Marettimari en Californie éclipsa même celle de Marettimo. De plus en plus d’argent était renvoyé au pays, permettant à ceux qui étaient restés de construire de confortables maisons et de financer de petites entreprises. En effet, le village de Marettimo que nous voyons aujourd’hui, avec ses bateaux de pêche qui s’agitent au port, a été en grande partie construit et acheté avec de l’argent « américain ».

Le flux migratoire n’était pas à sens unique, cependant. Peter, 65 ans, dont les parents quittèrent Marettimo quand il avait dix ans, revint sur son île natale après plus de 50 ans de vie américaine. Son fils resta à Monterey, mais sa fille quant à elle, tomba amoureuse d’un jeune homme de Marettimare et revint, avec armes et bagages, vers la patrie de ses grands-parents. Malgré l’excellente qualité de vie, les avantages financiers et le confort californien de Monterey, l’histoire de Peter n’est pas rare et une partie importante de la population de l’île est aujourd’hui composée de ces « Américains ». Certains arrivent juste à temps pour mourir, d’autres passent toutes leurs années de retraite là-bas, profitant de la vie tranquille de leur maison spirituelle, de la pêche (parce qu’ils ne peuvent jamais renoncer à cela !) et rattrapent le temps perdu. 

Encore aujourd’hui, beaucoup de Marettimari, comme Franco « Il Pirata », propriétaire d’un des restaurants de l’île, font le déplacement vers l’Alaska depuis leur domicile méditerranéen lors de la saison de la pêche au saumon. Leur voyage n’est pas entièrement motivé par le gain financier cependant : en faisant un voyage en partie comme des pêcheurs et en partie comme des pèlerins, ils assurent la poursuite de la tradition et rendent hommage à leurs ancêtres qui ont tant sacrifié pour maintenir Marettimo en vie.

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Favignana
mai 122017

Favignana est l’île qui se trouve juste en face de Trapani. Elle fait partie de l’archipel Egadi, également appelé les îles Egades. L’île est la plus grande de l’archipel et celle qui compte le plus d’habitants (environ 4 000).

L’île tire son nom du vent chaud Favonio qui vient de l’ouest et rend le climat particulièrement doux. Autrefois elle était appelée Aegusa, en raison de sa forme de papillon. Elle ne mesure que 14 km ², mais offre de belles plages de sable fin (Lido Burrone, Cala Azzurra, Cala grande et Cala rotonda), de pittoresques petites criques aux eaux limpides le long de la côte rocheuse, et une belle montagne de 314 mètres d’altitude, le Monte Santa Caterina. Le tour de l’île ne fait que 33km, les routes sont plates et il est agréable de s’y promener en bicyclette.

La ville de Favignana s’articule autour du port, qui entretient les liens avec le continent et les autres îles de l’archipel. En ville, on trouve plusieurs restaurants et cafés. Pendant les mois chauds de l’été, l’île est très fréquentée par les Siciliens en vacances. Certains y ont leur résidence d’été, tandis que d’autres y viennent juste pour la journée lorsque le temps est beau pour profiter des belles plages.

L’île est habitée depuis l’époque phénicienne, moment de la fondation de la ville. Puis ce furent les Normands à conquérir et fortifier l’île au XIè siècle : le fort Forte San Giacomo abrite aujourd’hui une prison. Le Forte Santa Caterina se trouve au sommet du mont.

La Tonnara de Favignana, lieu de capture et de traitement du thon, est l’une des rares survivantes en Italie. Elle est encore active. Chaque année en mai, des touristes viennent assister au spectacle de la mattanza (abattage) du thon. Cet évènement est de moins en moins renouvelé par manque de thon.

 

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                                                       Favignana

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Filicudi
mai 122017

Filicudi est une île d’origine volcanique qui fait partie de l’archipel des Éoliennes, au nord de la Sicile. On y arrive en bateaux de Naples, de Palerme, ou de Milazzo, sur la côte sicilienne.

 

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                                                            Filicudi

 

Filicudi a une surface de 9,7 kilomètres carrés et elle est encore à l’abri du tourisme sauvage. Son mont le plus haut, Fossa Felci, atteint 774 mètres de hauteur. Les trois villages: Filicudi Porto, Pecorini et Valdichiesa, reliés par l’unique route goudronnée, comptent 250 habitants, mais pendant l’été leur nombre s’élève à 3000 environ.

On peut visiter les ruines d’un village du Néolithique près de Capo Graziano, où l’on travaillait l’obsidienne.  Parmi les beautés naturelles de Filicudi il faut signaler la grotte Bue Marino, et le rocher du Giafante. Les spécialités locales sont les figues et les capres de l’île.

L’île de Filicudi est protégée en tant que parc régional déclaré Patrimoine de l’Humanité par l’Unesco.

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Ulysse (Odusseus en grec) était le fils de Laërte et d’Anticlée, il est le plus célèbre des Héros de la mythologie grecque. 

 

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Le périple d’Ulysse

Roi d’Ithaque, il est marié à Pénelope et il est le père de Télémaque. Son intelligence supérieure le fait apprécier de tous, elle servira très bien pendant la guerre de Troie à laquelle il a participé. 
Ulysse, roi sage et fin orateur, est le favori d’Athéna. Il tient une place importante dans le conseil des rois. C’est lui qui eut l’idée de la ruse du Cheval de Troie. 

Lorsque la guerre de Troie fut finie, il tenta de retourner dans son royaume. Mais la colère de Poséidon compliqua son voyage et le fit errer sur la mer pendant de longues années où il rencontra bien des embûches et eut bien des aventures. 

Les sirènes tentèrent de le charmer par leurs chants et le précipiter sur les rochers. Sa lutte contre le Cyclope, la nymphe Calypso qui le garda prisonnier dans son île pendant 8 ans. Sa lutte contre la magicienne Circé qui changeait les hommes en animaux. 

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Il descend aux Enfers où il revoit des Héros qu’il connait bien, tel que Agamemnon, Achille, Ajax le Grand et d’autres. Éole, le dieu des vents, lui donna une outre contenant un vent pour l’aider dans son voyage de retour. Mais l’équipage ouvrit l’outre pendant le sommeil d’Ulysse, ce qui les ramena en Éolie. 

Il lui fallut 20 ans pour retrouver son royaume, sa femme Pénelope et son fils Télémaque. On appelle l’Odyssée d’Ulysse, l’histoire et le récit de ses aventures. 

Plus tard il entreprit un autre voyage, oublia Pénelope. Il se remaria. De retour à Ithaque Télégonos, un fils qu’il avait eu avec Circé le tua. Télégonos épousa Pénelope, et son fils Télémaque épousa Circé. 

La mort d´Ulysse marqua la fin de l’âge des Héros. 

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Tout au long du périple d’Ulysse que nous narre Homère dans « L’Odyssée », le roi d’Ithaque visite la Sicile au gré des caprices des dieux.

 

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                                                    Le voyage d’Ulysse en Sicile

 

Ulysse, s’attardant avec ses compagnons au pays des Lotophages (sans doute une escale dans l’île de Djerba, en Tunisie), embarque pourtant et quitte les côtes tunisiennes. Le vent du sud, le Notos, pousse alors l’expédition jusqu’aux pieds de l’Etna… Ulysse y découvre un pays habité par des créatures sauvages à un oeil, les cyclopes.

Ces géants avaient pour maître Polyphème, le fils d’Hephaïstos qui dévora une poignée des compagnons d’Ulysse avant que celui dont le nom est Personne ne se joue de lui et ne l’aveugle d’un pic affûté, provoquant une colère mémorable de Polyphème qui jeta des rochers immenses pour tenter de couler le navire d’Ulysse, fuyant au large de Catane.

Ulysse, au gré de ses pérégrinations, parvient sur une île « encerclée de bronze » : c’est là que vit Eole, dieu des vents, ce dieu à qui l’archipel des îles Eoliennes doit son nom. Ulysse y reçoit bon accueil. Eole lui fait même don d’une outre qui contient tous les vents dont il a besoin pour regagner Ithaque au plus tôt…

Mais alors que les côtes de la patrie d’Ulysse, où l’attend Pénélope, sont déjà en vue, voilà que la curiosité pousse les compagnons d’Ulysse, endormi, à ouvrir l’outre, déchaînant les vents qui ramènent le navire jusqu’au Stromboli…

Eole, en colère, refusera d’aider de nouveau Ulysse.

Résistant au chant des sirènes (au large de la ville de Sorrente), Ulysse et ses compagnons doivent traverser l’un des points les plus dangereux de la Méditerranée, le détroit de Messine (nommée le « port creux »).

Le détroit est gardé, selon la mythologie, par deux créatures redoutables demeurant de part et d’autre du rivage : Charybde, fille de Poséidon et de Gaia, et Scylla, une nymphe que la magicienne Circé avait transformée en monstre, gardant les portes de la Calabre.

 

Lire aussi : 

Le mythe d’Ulysse et l’Odyssée

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Le Stromboli, dans les îles Eoliennes, ou îles Lipari, au nord-ouest de la Sicile, présente, depuis plus de 3 000 ans, des explosions et parfois, des coulées de lave qui dévalent ses pentes.

Le Stromboli est ainsi dénommé le phare de la Méditerranée.

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En effet, par cette activité, le Stromboli, ainsi que le volcan Vulcano (également dans les îles Eoliennes, avec Salina, Panarea, Filicudi et Alicudi) quand il était en éruption, constituaient des repères bien visibles pour les navigateurs grecs et étrusques : ces derniers se savaient proches de la Sicile.

Ulysse

Ainsi, Ulysse au cours de son errance, débarque après s’être échappé du Cyclope, sur l’île du roi Éole. Homère décrit (chant X) ce royaume comme une  » île qui flotte : une côte de bronze, infrangible muraille, l’encercle tout entière, une roche polie en pointe vers le ciel « .

Homère situe sur l’île du roi Eole l’ouverture par où s’échappent les vents… et pour certains philosophes Grecs comme Aristote aussi. Cette idée perdura jusqu’au 18e siècle, les vents étant sensés provenir des cratères des volcans.

 

De nos jours

Aujourd’hui, le principal village habité, Stromboli, au nord-est de l’île, est formé par les quartiers de San Vincenzo (anciennement bourg des agriculteurs), Scari, San Bartolo, Ficogrande (anciennement bourg des armateurs) et Piscità près de la plage.

Au sud-ouest, il y a le village Ginostra seulement rejoignable par un difficile sentier depuis le sommet, ou par la mer. En hiver il n’y réside qu’une dizaine d’habitants. Ginostra s’enorgueillit du titre de Porto piu piccolo d’Italia (plus petit port d’Italie). Les bateaux de ligne réalisent à chaque voyage un exploit pour y accoster, et les marchandises étaient encore récemment transportées à terre à dos d’âne.

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Alicudi
mai 122017

Alicudi, l’antique Ericusa, doit son nom aux touffes de bruyère dont est recouverte une bonne partie de l’île. La superficie de l’île est de 5,2 km², pour 105 habitants.

 

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                                                 Alicudi

 

C’est une petite île volcanique de forme conique. Elle est l’île la plus occidentale de l’archipel des îles Éoliennes. Son point culminant est le stratovolcan Monte Fillo dell’Arpa qui culmine à 675 mètres d’altitude.

La pente occidentale de l’île est raide et déserte. Le côté oriental est formé de différents plans, et parsemé de maisons parmi lesquelles se dresse, dans une position pittoresque, l’église de Saint-Barthélemy. Parmi les lieux caractéristiques, on notera le Serro della Farcona, entouré de hauts précipices, et le Timpone delle Femmine, situé lui aussi dans un lieu inaccessible. C’est là que se réfugiaient les femmes pendant les incursions sarrasines.

En faisant le tour de l’île, on avance dans une variété de panoramas: des pentes en terrasses couvertes de buissons et de figuiers de Barbarie, de hautes côtes à stratifications de roches noires et de congloméré rougeâtre, d’étroits ravins, des vallons, et une succession de hauts précipices.
Des fragments de céramique d’âge romain ont été trouvés épars sur la côte orientale de l’île.

La terre, d’origine volcanique est particulièrement fertile. Les produits principaux d’Alicudi sont l’olivier, la vigne, et la pêche.

Pour les déplacements sur Alicudi, seuls les mulets sont utilisés. Il n’y a pas de voitures.

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Salina
mai 122017

L’île de Salina est une des plus méconnues des îles Eoliennes. Peuplée depuis l’Antiquité, son nom provient de l’exploitation du sel à la mine de Lingua.

La superficie de l’île est de moins de 27km2. Deux volcans inactifs sont situés aux extrémités de l’île, Le Fossa delle Felci (962 mètres), et le Monte dei Porri.

On ne peut évoquer le nom de Salina sans oublier que le personnage principal du film Le Guépard (roman de Tomaso di Lampedusa) porte le nom de Prince de Salina. Jamais l’île ne fût une principauté, à la différence de Lampedusa, dont le propre grand-père de l’écrivain fût le dernier Prince.

Les communications sont faciles, car toute l’île est parsemée de chemins et de routes. On peut louer une petite moto (motorino) à Santa Marina, pour visiter l’île, et les sites non desservis par le bus, comme Punta Perciato.

Depuis Santa Marina, port d’arrivé du ferry, on peut traverser l’île jusqu’à Malfi, et atteindre Pollara, avec son incroyable falaise.

Au retour, on prendra le détour vers la plaine de Valldechiesa où se trouve le sanctuaire de Madonna de Terzito, du 16ème siècle.

Des faucons, introduits à l’origine du Madagascar, nichent sur les pentes del Pizzo del Corvo. En descendant vers la mer, on arrive à Rinella, une village de pécheurs typique, très apprécié des plongeurs. Les fonds marins y sont riches et préservés.

 

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                                                            Rinella

 

On goutera aussi aux câpres, qui sont une spécialité de l’île, et au vin local, le Malvasia delle Lipari.

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Lipari
mai 122017

L’île de Lipari est la plus étendue et la plus peuplée des Iles Eoliennes, avec une superficie de 32 km².

 

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                                                          Lipari

 

Sa cime la plus élevée, la Chirica, se dresse à 602 m. Une colline entière est composée d’obsidiennes, une autre de pierres ponce. Des phénomènes assez fréquents trahissent l’activité souterraine : il y a des sources thermales et des exhalaisons de vapeurs chaudes.

La ville de Lipari est au pied du mont Sant’Angelo où l’on voit un vieux castel, et le palais épiscopal. On a trouvé près de là des ruines de bains antiques, et beaucoup de tombes grecques. Le temple d’Artémis, ou de Diane, était érigé sur ce lieu, et toute la plaine porte encore le nom de Diana.

 

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Cathédrale de Lipari

 

La ville de Lipari (Lipara, c’est à dire: la grasse) justifie l’origine de son nom. Son commerce de vin de Malvoisie, de raisins secs et d’huile, de pierre ponce, de soufre et d’alun, et la pêche très abondante ont de tout temps été des sources de richesses.
Mais l’eau manque, ce qui empêche la culture de l’oranger. Les habitants sont habitués à la consommation de l’e

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Vulcano
mai 122017

Dans les temps antiques, Vulcano était appelée Therasia, puis Hiera, sacrée pour le dieu Vulcain, d’où son nom actuel.
C’est une des plus surprenantes des îles de l’archipel éolien, avec Stromboli.

Situé à 20 km au nord de la Sicile, elle n’est séparée de Lipari que par un détroit d’environ 750 mètres de large.
L’île est un ancien volcan, formée de plusieurs cratères dont le plus important, désormais éteint, est la Fossa Vulcano. Les autres sont le Vulcanello (123 m) au nord, le Monte Aria (500 m) au sud.image.jpg

     Cratère de Vulcano

Bien que la dernière éruption date des années 1888-1890, le volcan n’a jamais cessé de donner des signes de son activité et même aujourd’hui, avec des phénomènes divers : fumerolles, jets de vapeur, phénomènes sous-marins, présence de boue sulfureuse, qui est appréciée pour ses propriétés thérapeutiques.
Les nombreuses fumerolles au nord continuent à émettre de l’acide borique, du chlorure d’ammonium, et du soufre.

Avant le développement touristique des années quatre-vingt, l’économie de l’île était principalement basée sur l’agriculture. Aujourd’hui, en dehors du tourisme qui est de loin la plus importante source de revenus, il reste la culture de la vigne.

La mythologie grecque désignait l’île comme le lieu de la forge d’Héphaïstos, dieu du feu et du fer, qui fut aidé par les Cyclopes.

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Panarea
mai 122017

C’est l’île la plus petite et la moins élevée des Îles Éoliennes, avec 421 mètres à son point culminant, (Timpone del Corvo), mais également la plus ancienne.

 

Panarea, avec les îlots de Basiluzzo, Spinazzola, Lisca Bianca, Dattilo, Bottaro, Lisca Nera (qui ne compte plus que quelques restes), les rochers des Panarelli et des Formiche (des Fourmis), forment un minuscule archipel.

 

L’île attire de nombreux touristes grâce à sa côte intacte, ses éruptions sous-marines, et sa vie nocturne. Le lieu d’accostage touristique est le quartier de San Pietro, avec ses typiques maisons, boutiques et magasins.

 

Panarea est une île toute petite, où l’on peut circuler à pied tant elle est à taille humaine, pour visiter les trois petits villages qui la composent : Ditella, San Pietro et Drauto.

 

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                                                        Panarea

 

L’une des particularités de l’île est le village de huttes datant de l’âge de bronze que l’on trouve en direction de la Punta Milazesse, dont les vestiges ont été mis au jour au milieu du 20ème siècle. Ces vestiges datent du 14ème siècle avant JC, et de nombreux objets issus des fouilles menées en ces lieux sont exposés au musée archéologique éolien de Lipari.

 

L’une des activités préférées des touristes, outre les plages de la Cala Junco ou de la Spiaggia Fumarola, est la plongée sous-marine. Une plongée autour de l’île permet de voir les épaves des nombreux bateaux qui se sont échoués autour de Panarea, et notamment une épave datant de l’époque romaine, ainsi qu´une épave d’un navire anglais échoué au large.

 

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L’archipel des Iles Eoliennes

 

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Les septs îles qui pointent à la surface de la mer et font face à la côte nord orientale de Sicile sont de nature volcanique, âpre et sauvage.

 

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Les iles Eoliennes, au nord-est de la Sicile

 

Le mythe suggère qu’elles furent les demeures du Dieu du Vent, Eole, et qu’Ulysse y aurait séjourné. Réfugié dans l’île entourée de murs de bronze (probablement Lipari), il y aurait rencontré le monstre Polyphème et ses compagnons légendaires, forgerons sous le commandement du Dieu du feu (dont l’île Vulcano se réclame).

Les éoliennes étaient des volcans sous-marins qui ont émergé des eaux il y a environ 700 000 ans dans l’ordre suivant : Panarea, Filicudi, Alicudi, Salina, Lipari, Vulcano et enfin Stromboli, qui a environ 40.000 ans. La toute dernière émersion fût celle Vulcanello (petite péninsule à côté de l’île de Vulcano), advenue en 183 avant JC. Les dernières coulées en provenance du mont Pelato (Lipari) sont advenues il y a environ 1500 ans.

Les éruptions volcaniques se sont succédé au fil des ans pendant des millénaires. Du fait de leurs différentes natures, elles ont engendré des phénomènes variés : La pierre ponce, tellement légère qu’elle peut flotter sur l’eau. Mais également la lave qui, une fois refroidie, formait un verre volcanique noir et tranchant. Ce verre : l’obsidienne était tellement tranchant qu’il fût utilisé pour la fabrication d’outils aiguisés.

L’exportation de l’obsidienne dans toute la méditerrannée a permis à Lipari, notamment, de bénéficier d’une grande richesse économique. Aux environs des 2500 ans avant JC, avec l’avènement de l’ère du métal, le marché de l’obsidienne a perdu beaucoup de son importance. Cependant, grâce à son excellente position géographique, Lipari n’en a pas trop souffert. Vers la fin de l’ère du bronze et le début de l’aire du fer, Lipari fût envahie par un peuple en exil qui avait été chassé de la péninsule italienne. Leurs productions artisanales nous laissent penser qu’ils appartenaient à la civilisation « villanoviana ». dans les siècles VII et VI avant JC, les éoliennes ont été pillées par les invasions étrusques. La colonisation grecque viendra ensuite changer le cours des choses.

En 580 avant JC des exilés et aventuriers en provenance des colonies spartes de Cnido en Asie mineure débarquent à Lipari. Ils s’allient à la population locale et chasseront les étrusques. En 264 avant JC, lorsque la première guerre punique explose, Lipari s’allie avec les Cartagénois, subissant alors des attaques à répétition de la part de la flotte romaine. En 252 avant JC, le consul de Rome Caio Aurelio parvient à soumettre les îles à Rome.
À la chute de l’empire romain, les îles traversent une période difficile. La domination bizantine accentue cette décadence qui se prolongera avec l’occupation arabe de 827 à 1061. Les normands permettront aux îles de prendre un nouveau départ. Le grand comte Ruggero fera en sorte qu’une communauté bénédictine puisse s’y installer. En 1131, l’évêché de Lipari est reconstitué. Les îles éoliennes profiteront d’une nouvelle période de prospérité grâce aux privilèges que leur concèderont ces différents gouverneurs.

En 1544, une flotte turque détruit Lipari après 11 jours d’assault et remporte avec elle 8000 habitants qui seront destinés à l’esclavage. Après une longue période de reconstruction, les habitants des îles parviendront à nouveau à atteindre le nombre de 10 000 en 1691. Au début du XIX siècle, Lipari redevient l’escale obligatoire de plusieurs lignes maritimes, ce qui contribue fortement au développement économique et démographique des îles éoliennes. En 1891, les habitants sont plus 20 000 mais une crise économique liée au phylloxera provoquera la destruction de nombreuses vignes et conduira à l’exil de quasiment 50% des habitants des îles.

Aujourd’hui, l’industrie extractive, l’agriculture, la pêche et le tourisme sont les composantes principales de l’économie éolienne. La pierre ponce alimente l’industrie extractive, l’agriculture éolienne concerne essentiellement la production de câpres mais aussi de raisins secs et par dessus tout du fameux vin malvasia, connu dans le monde entier pour sa qualité et ses caractéristiques uniques. Au cours des cinquante dernières années, le boom touristique a conduit à un bien être économique sans précédent. Les éoliens sont très attachés à la conservation de ce leadership touristique. En 2000, les îles éoliennes ont été déclarées Patrimoine Culturel de l’Humanité par l’UNESCO.

 

 

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Les îles Éoliennes (Isole Eolie en italien) ou îles Lipari du nom de l’île principale, sont un archipel volcanique au nord de la Sicile dans la mer Tyrrhénienne.
Depuis plus de deux siècles et encore actuellement, les îles représentent un site idéal pour l’étude de la volcanologie et la géologie. Elles sont inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l’humanité établie par l’Unesco en 2000. C’est une destination touristique appréciée qui attire plus de 200 000 visiteurs chaque année.

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L’archipel des îles Eoliennes

Géographie
Au total, cet archipel comporte dix-sept îles mais seulement sept sont habitées. Seules trois îles sont accessibles aux automobiles. Toutes les îles ont une origine volcanique mais seules Vulcano et Stromboli ont encore un volcan actif.
Les sept îles principales habitées de l’archipel sont :
• Lipari, 10 554 habitants, dont la ville de même nom (Lipari) est la capitale. On y trouve des carrières de pierre-ponce ;
• Salina, 2 300 habitants, est la seconde plus grande île de l’archipel (27 km2). Elle tire son nom des exploitations de sel qui s’y trouvaient ;
• Vulcano, 717 habitants, dont le volcan (391 mètres d’altitude) en sommeil depuis 1890, émet des fumerolles. Au bord de la mer, des bains de boue sulfureuse soulagent différentes affections ;
• Stromboli, 420 habitants, avec le célèbre volcan en activité importante, le seul d’Europe avec l’Etna, hormis les volcans d’Islande ;
• Panarea, 280 habitants, ne mesure que 3,4 km2 ;
• Filicudi, 250 habitants, comporte 6 volcans éteints ;
• Alicudi, 150 habitants, est l’île la plus occidentale de l’archipel.

Histoire
Une légende veut qu’Éole ait colonisé l’archipel pendant la guerre de Troie, une autre que ce soit le fait d’Italiens méridionaux. On sait de source sûre que des Grecs de Cnide débarquent en 580 av. J.-C., avec Pentathlon à leur tête.
Une bataille a lieu entre les flottes romaine et carthaginoise en -260. Rome perd la bataille.
Sous Mussolini, un camp de prisonniers politiques est établi de 1925 à 1940 sur ces îles.

Lire aussi :
Sicile : la plus grande île de la méditerranée
Histoire des Iles Eoliennes

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Etienne du Perche
mai 122017

Étienne du Perche est le fils illégitime de Rotrou II, comte du Perche. 

 

Etienne du Perche

En 1166, il est invité à Palerme par sa cousine, la reine Marguerite de Sicile, régente du royaume sicilo-normand lors de la minorité de son fils, le roi  Guillaume le Bon. Malgré son jeune âge (il a une vingtaine d’années), il est nommé chancelier du royaume la même année.

Quelques mois plus tard, il devient en 1167 archevêque de Palerme, capitale du royaume.

Étienne du Perche, par son manque d’expérience et ses maladresses, par son incompréhension de la société multi-culturelle normando-sicilienne, et par son favoritisme envers ses proches qui l’ont suivi en Sicile, est vite mal-aimé par les fonctionnaires locaux, ainsi que par la population musulmane, encore nombreuse à Palerme et en Sicile malgré les tensions qui ont débuté au début des années 1160 sous le règne de Guillaume le Mauvais.

Haï, menacé, il doit se retirer à Messine en décembre 1167 tandis que complots et rumeurs entraînent le massacre des Français, un avant-goût des célèbres « vêpres siciliennes », au grand regret du roi Guillaume et de sa mère Marguerite

Étienne est alors contraint de quitter l’île à la fin de l’été 1168. Non sans difficultés, il parvient avec un petit groupe d’hommes à fuir la Sicile à bord d’un navire et se rend en Terre Sainte, dans le royaume de Jerusalem où il meurt peu après, victime d’une grave maladie, en 1169.

Rotrou III

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Porto Empedocle
mai 122017

Porto Empedocle est une commune de moins de 20 000 habitants de la province d’Agrigente, sur la côte sud-ouest de la Sicile.

Porto Empedocle a longtemps servi de port pour Agrigento, la capitale de la province du même nom. Le centre-ville historique, avec ses rues étroites et tortueuses, offre aux visiteurs des sites valant d’être explorés, comme la cathédrale. En dehors de la ville, la principale attraction est la Vallée des temples et les musées adjacents.

La mairie de Porto Empedocle a demandé de changer son nom en Porto Empedocle Vigata pour célébrer son auteur fétiche, Andrea Camilleri et le personnage de Montalbano

 

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Porto Empedocle

 

Lire aussi :  

La vallée des Temples

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Salvo Montalbano est un personnage de fiction récurrent de l’œuvre d’Andrea Camilleri, un commissaire de police de la bourgade fictive de Vigata, en Sicile, mais qui est en fait Porto Empedocle.

 

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Salvo Montalbano

 

Il s’exprime dans un mélange d’italien et de sicilien, inimitable. Par exemple, il se présente en disant en italien « Montalbano sono« , litt. « Montalbano, je suis« , en mettant le verbe être à la fin de la phrase, comme en syntaxe sicilienne.

 

Ses colères, sa boulimie pour les plats typiques, en particulier les arancini, son amour contrarié avec la Génoise Livia, ses enquêtes sur la mafia et sur les faits sociaux siciliens autour de la drogue, les réfugiés, et les faits divers, ont conquis le public italien. 

 

Une première série télévisée, Il Commissario Montalbano, mettant principalement en scène les romans de Camilleri a été diffusée sur la RAI, et a été suivie d’une seconde série, Il giovane Montalbano,  au scénario de laquelle Camilleri a collaboré, et dont l’action se situe environ vingt a

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Marsala
mai 122017

Marsala doit son renom international au vin qui y est produit. Ses habitants, cependant, tout en étant extrêmement fiers de leur nectar ambré, sont tout aussi enthousiastes pour le long et illustre passé de leur ville. 

Le nom actuel, découlant de l’arabe « Marsa Allah », qui signifie « Port de Dieu », nous donne une idée de l’importance stratégique de la ville d’autrefois. Avant les Arabes, cependant, il y avait les Romains, et avant les Romains, les Carthaginois. Ce sont ces derniers, sous Himilcon, qui ont construit le grand port et la forteresse inattaquable en 396 avant JC, en remplacement de Mozia, qui avait été détruite l’année précédente.

La forteresse fut si bien construite et située que, quand Pyrrhus l’assiégea, il ne put même pas réussir à obtenir une victoire à la Pyrrhus. Quelques temps après, les Romains s’y essayèrent mais encore une fois sans succès. Enfin, elle fut remise à Rome en 241 avant JC, dans le cadre du traité de paix signé à la fin de la première guerre punique. Les Romains ne tardèrent pas à reconnaître le potentiel de la ville qui fut bientôt, une colonie romaine florissante, avec des droits municipaux et servit de point de départ pour le commerce et le développement de l’empire en Afrique. Cicéron, qui y passa un certain temps, l’a décrite comme une ville merveilleuse.

Les Vandales la traversèrent, détruisant presque tout ce qu’ils trouvaient sur leur passage. Les Arabes la transformèrent, une fois de plus, en un port et un lieu de commerce prospères.

Quelques centaines d’années plus tard, ce fut au tour des Anglais, qui ne réussirent cependant pas à la conquérir, mais s’en servir plutôt pour faire du vin. Le premier homme sur place fut John Woodhouse, qui découvrit le vin local en 1773. Il l’apprécia et pensa qu’il pourrait être très prisé dans son pays natal. Si le vin devait survivre à la traversée de l’océan, il devrait cependant être fortifié en y ajoutant de l’alcool, et c’est ainsi que naquit le vin de Marsala. Il s’est avéré aussi populaire en Angleterre que Woodhouse l’avait espéré et il s’installa définitivement à Marsala pour commencer sa production massive en 1796. Plusieurs autres anglais suivirent, notamment Ingham et Whitaker. 

Le vin n’était toutefois pas la seule chose reliant l’Angleterre au Marsala. La cathédrale, construite sur l’emplacement d’une ancienne église romane, est dédiée au plus célèbre des saints anglais, Thomas Becket.

L’autre date importante dans le cursus de Marsala se situe en 1860, année où Garibaldi et ses « mille » hommes débarquèrent dans la ville pour commencer leur unification de l’Italie. Les citadins l’accueillirent à bras ouverts et des centaines d’entre eux rejoignirent son armée alors qu’ils avançaient dans l’île.

 

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Marsala

 

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Mazara del Vallo
mai 122017

Mazara del Vallo a été fondée au IXème siècle avant JC par les Phéniciens, qui l’utilisèrent comme centre stratégique pour leurs intérêts commerciaux en méditerranée. Après s’être laissée emporter par le cours de l’histoire sicilienne, Mazara devint vite une partie de la Magna Graecia, et servit de port à sa ville voisine Selinonte, puis aux Romains, qui assistèrent, au cours de leur domination, à la naissance du fils le plus célèbre de la ville, San Vito, au IIIème siècle après J.C. Après une vie parsemée de miracles, dont la guérison du fils de Dioclétien de l’épilepsie, San Vito fut martyrisé à Rome en 303 après JC par ce même empereur, ingrat.

 

Il faudra attendre les Arabes, qui l’envahirent en 827, pour que le potentiel de Mazara soit pleinement réalisé. Sous leur domination, la ville prit plus d’importance sur l’île en devenant la deuxième ville après Palerme. Aujourd’hui encore des influences maghrébines sont visibles dans les rues de la ville, en particulier dans le quartier historique de la Casbah, où environ 3 000 personnes, principalement des Tunisiens, vivent, travaillent et étudient. Les Arabes développèrent les activités maritimes et commerciales traditionnelles de Mazara, mais en firent aussi un important centre administratif, culturel et juridique.

 

Après les Arabes, les Normands arrivèrent en 1027, avec à leur tête le roi Roger I. Une cathédrale fut construite sur le site d’une mosquée puis de nombreuses autres églises suivirent bientôt, notamment quelques-unes encore visibles de nos jours : la Chiesa di San Nicolo Regale, et la Chiesa della Madonna delle Giummare. Alors qu’il faisait des recherches pour son célèbre « Livre de Roger », commandé par le roi normand Roger II, le grand explorateur, voyageur, géographe et cartographe Ibn Idrisi visita Mazara et en conclut que c’était « une ville superbe et sublime ».

 

Après le règne de l’empereur Frederick II, Mazara del Vallo déclina petit à petit jusqu’à arriver dans un anonymat provincial. Après être passée au travers des tribulations et dominations successives des Aragonais, Bourbon et Habsbourg, elle fut finalement « libérée » par Garibaldi en 1860 pour rejoindre la nouvelle Italie unifiée.

 

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Mazara del Vallo

 

Le grand événement important qui s’ensuivit par la suite dans l’histoire de Mazara del Vallo, survint dans la nuit du 4 Mars 1998. Le capitaine Francesco Adragna et son équipage partirent en bateau pour effectuer leur déplacement nocturne habituel, se dirigeant vers leurs lieux de pêche préférés au large de la côte ouest de la Sicile. Tout se passait comme d’habitude et la prise avait été satisfaisante. Mais soudain, alors qu’ils remontaient l’un des filets, les pêcheurs eurent la surprise de leur vie : s’extirpant de la mer, tête la première, apparaissait une remarquable statue en bronze d’un satyre dansant de deux mètres. Chose encore plus incroyable, quelques mois plus tôt, le même capitaine Adragna avait pêché une jambe en bronze appartenant, comme cela allait être révélé plus tard, à la même statue.

 

Le Satyre dansant est une œuvre d’art, pleine de vigueur, d’enchantement et de mouvement. La tête est rejetée en arrière dans une allégresse toute bachique tandis que les oreilles délimitent une chevelure flottante et que les yeux, remarquablement intacts, sont perçants et un peu fous. Le torse parfait est penché en avant en plein élan, équilibré par une fesse ronde et une jambe aérienne traînant en arrière. On sait peu de choses sur la provenance ou la période de fabrication exactes de la statue, mais les experts estiment qu’elle remonterait à une époque comprise entre le IVème et le Ier siècle avant JC.

 

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Le Satyre

 

Après cinq années de restauration, le Satyre dansant fut exposé pendant quelques mois au Palazzo Montecitorio, siège du Parlement italien à Rome. Depuis lors, lorsqu’elle n’est pas exposée à l’étranger, la statue réside au Museo della Satira Danzante dans le centre de Mazara del Vallo.

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Sciacca
mai 122017

Sciacca se situe sur la côte sud de la Sicile, entre Agrigente et Sélinonte, deux endroits devenus très célèbres pour leur richesse archéologique.

Sciacca en revanche n’est pas connue pour ses découvertes archéologiques, mais plutôt pour ses thermes. Déjà appréciées par les Grecs et les Romains, ces thermes ont inspiré les Sarrasins qui, durant leur longue domination sur la ville, ont donné à la ville le nom de Syak, qui en arabe signifie baignade.

Avec le temps, Sciacca est également devenue célèbre pour sa fabrication de poterie, et en particulier de tuiles. Et ainsi la ville est ornée de tuiles, et même les escaliers du port sont décorés de carreaux de différents artistes.

La grande place du port est le cœur de Sciacca. Elle surplombe la mer et offre une vue fantastique, non seulement sur la mer mais aussi sur la colline et la ville colorée. Sciacca est le premier port de pêche d’Italie ; son port est donc l’endroit le plus animé et le plus dynamique de la ville. Le reste de la ville offre la découverte de divers monuments, dont la cathédrale normande. Ici les styles et les époques se mélangent sans suivre de logique précise.

 

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Port de Sciacca

 

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Il suffit parfois d’une simple découverte archéologique pour relancer une mythique légende.

Lors d’une expédition au large des côtes de la Sicile, une équipe d’archéologues italiens a découvert des lingots dispersés sur le fond marin. Les analyses menées sur ces vestiges témoignent d’une composition inédite qui pourrait bien correspondre à celle de l’orichalque. Décrit dans de nombreux textes antique, ce métal rare proviendrait, selon le philosophe grec Platon, de l’île légendaire d’Atlantide.

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L’épave du bateau

Au total, 39 lingots de forme rectangulaire ont été remontés à la surface. Ils ont été retrouvés aux abords d’une épave gisant dans les eaux peu profondes, à 300 mètres au large de la ville de Gela. L’embarcation aurait échoué il y a près de 2.600 ans. Selon les archéologues, le bateau était en provenance de la Grèce ou de l’Asie mineure et se rendait en Sicile. Elle transportait à bord le métal, destiné à être utilisé comme ornement lorsque, prise dans un violent orage, elle aurait sombré avec son précieux butin dans les profondeurs de la mer. 

 

Selon les historiens, l’orichalque est un alliage ressemblant au laiton, fabriqué à partir de zinc, de charbon et de cuivre. Les lingots nouvellement découverts ont été soumis à une analyse par fluorescence à rayons X afin de mettre en évidence leur composition.Les résultats de cette expérience indiquent une proportion de 75 à 80% de cuivre, de 15 à 20% de zinc et des traces de nickel, de plomb et de fer. Cette caractéristique a ainsi poussé les chercheurs à penser qu’ils se trouvaient face à de l’orichalque.

 

Cette découverte confirme qu’un siècle après sa fondation, Gela est devenue une ville riche avec des artisans spécialisés dans la production d’artéfacts précieux. Ainsi, les lingots étaient très certainement destinés à ces commerces et à la fabrication de nouveaux produits. 

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Licata
mai 122017

La ville de Licata est située au sud de la Sicile, à 60 miles de Malte, 110 miles de Lampedusa, 90 miles de Pantelleria, 140 miles de la Tunisie, et à 350 miles de Corfou.

 

Si Licata est aujourd’hui connue des plaisanciers pour abriter la Marina di Cala del Sole, Phintya, probable nom de la puissante Licata d’époque grecque (IVème siècle av. JC), conserve les traces de son passé.

 

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Licata

<cliquer pour agrandir la carte> 

 

Près de l’hôpital “San Giacomo”, se trouve la grotte rupestre « Ipogeo Stagnone Pontillo » caractérisée par trois grosses colonnes qui soutiennent la voûte. Il s’agissait d’un tombeau monumental ou d’un lieu de culte, de probable origine Néolithique (5.000 av. JC), qui présente des parois décorées avec des graffiti et gravures en différentes langues et de différentes époques témoignant le passage des phéniciens, des ibériques, et des arabes. On y a retrouvé un véritable trésor, le “Tesoretto della Signora”, constitué par des bijoux en or et par 400 pièces d’argent.

 

Un autre site est celui de la Grangela, dans le centre ville. C’est un ancien puits profond 17 mètres, il permettait l’approvisionnement hydrique de la ville.

 

Le phrourion (avant-poste militaire grecque) de Falaride, se trouve au sommet de la colline du mont « Sole » (171 m) sur la mer. Ici se trouvent des pierres mégalithiques disposées à former un mur construit, selon la légende, par Falaride, le tyran d’Agrigente au VI siècle av.JC, passé à l’histoire pour la cruauté d’une de ses inventions : le fameux taureau de bronze, un instrument de torture était chauffé au feu avec, à son intérieur, le coupable. La cruauté de la punition consistait dans le fait que le taureau avait la bouche ouverte, laissant sortir les cris de celui qui était dedans, de façon à ce qu’on aurait cru entendre les mugissements de l’animal, comme s’il était vivant.

 

Aujourd’hui, il y a plusieurs belles plages de baignade à Licata et dans les environs. La Mollarella est une magnifique plage près de Licata, où en 256 avant JC eu lieu la première grande bataille navale de l’histoire entre les Romains et les Puniques, et où le 10 juillet 1943, débarquèrent les fantassins de la marine des Etats-Unis.

 

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Les autres points d’intérêt sont un musée dans l’Hôtel de Ville, la Chiesa Madre, une église bâtie au 16ème siècle, ainsi que le Castello Sant Angelo.

 

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L’île du cap Passero, à l’extrémité sud-est de la Sicile, en mer Ionienne, est haute d’une vingtaine de mètres. Elle tire son nom du cap homonyme. Autrefois, elle constituait uniquement une péninsule reliée à la terre ferme par un isthme sableux.

 

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Isola di Capo Passero

Longue d’à peine 1 300 m et large de 500 m, elle s’étend sur 0,37 km2. Elle se trouve dans le territoire de la commune de Portopalo, dans la province de Syracuse. Le cap est dominé par un phare. Le lieu est connu en raison de la bataille navale qui s’y est déroulée en 1718, au cours de laquelle la flotte espagnole fut déconfite par la flotte anglaise commandée par l’Amiral Sir George Byrn, permettant ainsi à l’Angleterre de faire partie de la Quadruple Alliance, constituée de l’Autriche, la Grande Bretagne, la France et les Pays-Bas.

 

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Archimède
mai 122017

Archimède est né vers 287 av J-C à Syracuse, terre qui est alors objet des convoitises des armées de Rome et de Carthage.

 

On sait assez peu de choses sur sa vie, seuls quelques épisodes sont racontés par Plutarque, écrivain grec très postérieur au scientifique. Tout juste sait-on qu’il est le fils d’un astronome, Phydius, qu’il est ami du roi Hiéron, tyran de Syracuse. On pense aussi qu’il étudia quelques années en Egypte, à Alexandrie, auprès des successeurs d’Euclide.

 

Avant tout, Archimède excelle en géométrie, où il invente des méthodes d’avant-garde. Il calcule notamment la longueur du cercle en l’approchant par des polygones réguliers inscrits et exinscrits. En utilisant des polygones réguliers à 96 côtés, il montre notamment sa célèbre formule d’approximation de pi. Ceci préfigure, près de 2000 ans auparavant, le calcul intégral inventé par Newton et Leibniz. Archimède applique cette méthode d’exhaustion à divers calculs de volume, et prouve par exemple que le volume de la sphère vaut les 2/3 du volume du cylindre circonscrit. Il juge cette découverte si importante qu’il demande à ce qu’elle soit gravée sur sa tombe. Il étudie aussi le déplacement uniforme d’un point sur une droite elle-même en rotation uniforme autour d’un point. La courbe résultante, d’équation polaire r=at, s’appelle désormais spirale d’Archimède.

 

Mais Archimède est surtout connu pour ses travaux en statique et en hydrostatique. Il est l’auteur du célèbre principe : « Tout corps plongé dans un liquide subit, de la part de celui-ci, une poussée exercée du bas vers le haut et égale, en intensité, au poids du volume de liquide déplacé ». La légende raconte qu’il aurait fait cette découverte en réponse à une question du roi de Syracuse, qui se demandait si sa couronne était en or massif. Réfléchissant à ce problème dans son bain, Archimède aurait eu l’idée lumineuse de son principe. Très excité, il serait sorti nu dans la rue en criant « Eurêka! » (j’ai trouvé).

 

Une autre phrase célèbre d’Archimède est le fameux « Donnez-moi un point d’appui, et je soulèverai le monde ». Elle illustre le principe du levier, et ses travaux sur les moments de force. Par ailleurs, Archimède est l’auteur d’un traité sur les centres de gravité.

 

Brillant théoricien, Archimède est aussi un ingénieur qui invente la vis sans fin, ou des machines pour la défense de Syracuse comme la catapulte. Grâce aux créations d’Archimède, Syracuse résistera pendant 3 ans aux Romains lors de la Seconde Guerre Punique. Mais la ville finit par être prise, et Archimède décède lors de l’invasion.

 

La fin de sa vie est décrite ainsi par Plutarque : Comme le destin le voulait, Archimède était en train de résoudre un problème par un diagramme, et avait les yeux et l’esprit fixés sur l’objet de sa réflexion; il ne remarqua pas l’entrée des Romains, ni le fait que la ville ait été prise. Inopinément, un soldat survint et lui demanda de l’accompagner. Comme il refusait d’obtempérer tant que son problème n’était pas résolu, le soldat fou de rage brandit son sabre et le transperça…

 

 

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Mosaïque qui représente la scène précédant la mort d’Archimède, lors de la prise de Syracuse.

On voit Archimède en train de travailler au moment ou un soldat de Marcellus lui enjoint de le suivre.

 

Le général Marcellus qui dirigeait l’armée romaine, et qui avait en haute estime le savant, ne désirait pas la mort d’Archimède et fut navré d’apprendre son décès. Il fit organiser des funérailles grandioses, et sur le tombeau du savant, il fit graver… une sphère et son cylindre circonscrit.

 

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Syracuse
mai 122017

Des tribus Sicules s’étaient installées sur l’île d’Ortygie près de 1000 ans avant notre ère.
Les grecs de Corinthe fondèrent une colonie en 734 av-JC sur cette île, puis avec son essor elle s’étendit sur terre, Syracoussai pris son nom d’une rivière proche : le Syrako.

Le développement de la cité fut important et rapide, et elle mena rapidement ses propres affaires commerciales en méditerranée sans plus dépendre de Carthage.
Gélon, le tyran de la cité de Gela s’empara de la ville en -485, il y transféra une grande population grecque. Elle est devenue ainsi la plus importante cité de Sicile.
Cependant, les visées expansionniste de Gélon causèrent l’hostilité de Carthage.

Alliée avec le tyran Téron d’Agrigente, Syracuse vainquit Carthage à la bataille d’Himeria.
La cité de Gélon pris dès lors un rôle prépondérant, avec notamment une position dominante au sein du commerce méditerranéen. En -474, sous le tyran Hiéron, elle aida la cité grecque de Cumes en Campanie à se débarrasser de la menace étrusque.

La cité a connut un brève intermède démocratique, pendant lequel sa croissance concurrença Athènes. L’opposition se mua en une des guerres les plus sanglantes de l’antiquité.
En -415, les athéniens rassemblèrent une flotte de grande ampleur. Ce fut un fiasco total qui se solda par la perte de leurs vaisseaux et beaucoup de prisonniers.

Un nouveau tyran s’installe sur le trône de Syracuse : Denys l’Ancien, de -405 à – 367. Celui-ci bannit le terme de « tyran ». Il souhaite asseoir son gouvernement sur un consensus populaire qui s’apparente à du clientélisme. C’est sous son règne que la cité atteint l’apogée de sa splendeur et de sa domination sur la Sicile, avec environ 300 000 habitants.
La ville est très nettement agrandie, avec le nouveau quartier de la Neapolis.

Mais le souverain devint très suspicieux vis à vis de son entourage. Craignant sans cesse un complot, il s’enferma de lui-même dans le château d’Ortygie dont il fit une forteresse imprenable.
Son règne est mêlé à plusieurs légendes liées à sa paranoïa, dont celle de l ‘épée de Damoclès. Il aurait fait suspendre une épée au dessus de la tête de ce Damoclès pour lui montrer combien la situation de monarque était précaire et sous pression

A Denys l’Ancien succéda son fils Denys le Jeune en – 367, qui fut un piètre souverain. Agatocle lui succéda, il n’hésita pas à massacrer l’aristocratie pour s’assurer le pouvoir. Il tenta sans succès d’expulser les carthaginois de Sicile avec l’échec à Himeria en -310.

Syracuse était dominée par des tyrans impitoyables, mais souvent curieux pour les arts et les sciences. Ainsi ils se faisaient mécènes de savants et d’écrivains qu’ils invitaient à leur cour : comme Pindare et Eschyle sous Hieron Ier, qui se disait protecteur des poètes. Eschyle fut un père de la tragédie antique, joué dans le théâtre grec de la Neapolis.
Platon fut accueillit sous Denys le Jeune, mais ce dernier ne l’apprécia pas. Il revint à la cour sous Dionisio II qui finalement l’expulsa lui aussi.
Téocrite est probablement originaire de Syracuse. Il « inventa » la poésie bucolique dans laquelle par la suite brilla Virgile.
Archimède, né en -287 accompagna Hiéron II, qui fut le dernier des tyrans de Sicile malgré les l’ingéniosité du savant pour tenter de repousser les romains.

En effet, face à la progression romaine en Italie et à la menace qu’elle faisait peser, Hiéron II entreprit des alliances dont une avec Carthage. Lors de la première guerre punique, Rome débarqua en Sicile, et en -212 Syracuse fut conquise.

La cité demeura la capitale de la province romaine de Sicile, mais elle ne retrouva jamais sa splendeur passée. Elle fut quelques temps occupée par les byzantins. Puis en 878 elle fut pillée par les Sarrasins qui s’y installèrent, ils en furent plus tard délogés par les Normands.
Elle survécu au moyen-âge tant bien que mal .
En 1693, le Val de Noto fut secoué par un tremblement de terre dévastateur. La région connut alors une grande entreprise de reconstruction baroque qui s’exprima de belle façon à Syracuse.

 

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Ortygie, centre historique de Syracuse

 

 

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La Vallée des temples à Agrigente est un site sur lequel ont été érigés une dizaine de temples grecs de style dorique, entre le Ve et le VIe siècle avant Jésus-Christ.

Le site, organisé en une succession de terrasses, offre un merveilleux panorama sur la mer. Il a été classé comme patrimoine de l’humanité par l’Unesco.

Les temples ont été construits en tuf calcaire (une roche très poreuse qui s’effrite facilement) et revêtus de poussières de marbre. Depuis les alignements de colonnes actuels, il faut imaginer de grands lieux de culte dédiés aux Dieux de l’Antiquité : Héra (Junon), Lacinienne, Concorde, Héraclès (Hercule), Zeus (Jupiter), Olympien, Castor et Pollux (Dioscures) et Hephaïstos (Vulcain).

Les vestiges de ces temples témoignent de la richesse de l’ancienne colonie grecque.

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La vallée des Temples, Agrigente

 

 

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Recherchant des vivres sur l’île des Cyclopes, Ulysse et certains membres de son équipage entrèrent dans l’antre de Polyphème, fils de Poséidon et de la nymphe Thoosa et l’un de ces Cyclopes vivant sur cette île. Ulysse et ses douze compagnons s’installèrent dans la caverne, égorgèrent et firent rôtir quelques chevreaux trouvés derrière l’antre, et consommèrent joyeusement de la viande rôtie et du fromage que Polyphème gardait soigneusement dans son habitat.

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Île des Cyclopes (en face d’Aci Trezza)

Le géant Polyphème, à son retour, fit rentrer son troupeau de moutons dans la caverne et ferma l’accès par un énorme bloc de pierre. Une fois à l’intérieur, il constata la présence des treize Grecs, dont Ulysse. Ce dernier lui demanda le respect des lois divines en leur donnant l’hospitalité généreusement. Le Cyclope mangeur d’hommes, n’eut comme réponse que de prendre deux Grecs et les dévorer crus, chair et os, tout en promettant à Ulysse de faire la même chose avec le reste de ses compagnons en les dévorant à chaque fois, deux par deux.

Le lendemain matin, au réveil, le Cyclope, dévora encore deux Grecs, puis partit avec son troupeau tout en prenant soin de bien fermer l’entrée de sa caverne.
Ulysse conscient de la vraie menace de perdre tous ses marins compagnons et se voir être dévoré, par le Cyclope, il décida de recourir à la ruse, donc il tailla et aiguisa durant l’absence du géant une grosse branche d’olivier, puis il la dissimula sous un tas de fumier.

A son retour le soir, Polyphème dévora encore deux Grecs. Ulysse s’approcha de lui et lui proposa aimablement, pour son plaisir de boire du vin : il s’agissait du vin très fort d’Ismaros donné par Maron, que Ulysse avait apporté avec lui quand il avait quitté le navire pour explorer l’île. Trouvant la boisson très délicieuse, Polyphème qui n’avait jamais bu que du lait, demanda à Ulysse de lui servir de ce vin encore et encore, tout en lui promettant de le manger en dernier et pour cela, lui demanda son nom. Ulysse répondit : « Oudéis » ou « Outis », ce qui signifie : « personne ».

Le vin d’Ismaros, que les humains diluaient dans l’eau avant de le boire (vingt portions d’eau pour une portion de vin) fit tomber Polyphème dans un état d’ivresse avancée et dans un sommeil très profond. Profitant de l’occasion, Ulysse et ses compagnons chauffèrent la branche d’olivier qu’ils avaient préparée dans la journée, puis ils crevèrent l’œil unique du Cyclope endormi à l’aide de sa pointe brûlante, rougie au feu.

Polyphème se réveilla brusquement par une douleur atroce et hurla avec toute sa force de sorte que tous ses voisins proches et lointains vinrent à l’extérieur de sa caverne pour le secourir, mais quand ils lui demandèrent de désigner le responsable de sa souffrance, il répondait « Oudéis » (= « Personne »). Alors ses voisins conclurent qu’il s’agissait d’un délire ou d’une épreuve ou malheur divins, alors ils partirent en lui demandant de prier son père Poséidon et de cesser de les déranger par ses cris.

Polyphème désespéré, se dirigea en touchant les murs jusqu’à l’entrée de sa caverne et l’ouvra en déplaçant l’énorme bloc de pierre, puis il essaya de saisir les Grecs qui devaient fuir en cherchant par des mouvements désordonnés de ses mains, mais Ulysse décidant de sortir sain et sauf avec le reste de ses compagnons, les attacha, avec des branches d’osier, chacun sous le ventre d’un bélier tout en laissant un bélier libre devant et un derrière. Ulysse le dernier, s’agrippa à la toison du plus grand bélier, le chef du troupeau.

Le lendemain, à l’aube, Polyphème fit sortir les moutons de son troupeau pour les faire paître, mais au moment où les animaux sortirent de la caverne, il caressa leur dos pour être sûr que les Grecs ne se trouvaient pas parmi eux.

Ulysse sauvé, conduisit le troupeau de Polyphème à bord de son navire et donna l’ordre d’avancer vers le large, puis ironiquement il cria au revoir à Polyphème. Furieux, le Cyclope lança un énorme rocher qui tomba devant le navire, la vague provoquée par la chute de ce rocher le transporta vers le rivage de l’île des Cyclope. Ulysse toujours rassuré par le handicap du Cyclope aveugle, n’hésita pas à dévoiler sa vraie identité, en lui criant « Si quelqu’un te demande qui t’a crevé l’œil, réponds que ce n’était pas Oudéis, mais Odysseus d’Ithaque ».

Polyphème, devant la provocation d’Ulysse, lança un rocher encore plus énorme, il tomba dans l’eau un peu derrière le navire et créa une énorme vague qui transporta cette fois le bateau sur le rivage de l’île située en face de celle des Cyclopes, là où Ulysse rejoignit la majorité des membres de son équipage qui l’attendait impatiemment depuis qu’il était allé explorer l’île des Cyclopes bergers.

Polyphème pria son père Poséidon de se venger d’Ulysse et son équipage d’où les difficultés ultérieures qu’Ulysse rencontrera durant son voyage vers son royaume, Ithaque.

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Le sirocco, qui vient du Sahara, est un des caractéristiques du climat de la Sicile, bien qu’il ne souffle jamais plus de trois jours de suite.

A Palerme où il est particulièrement pénible, il sévit en moyenne douze fois par an, tous les mois, mais surtout en avril ou au moment d’un changement de saison. Il élève ainsi la température jusqu’à une moyenne de 37°C et rend l’atmosphère lourde et irrespirable.

Le Sirocco amène en même temps une grande quantité de poussière rougeâtre, qui recouvre le sol.

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Scoglitti est un petit village de pêcheurs de moins de 4000 habitants, qui fait partie de la commune de Vittoria, sur la côte sud de la Sicile.
En plus de son industrie de la pêche, le village tire une partie substantielle de ses revenus de tourisme.

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Le village accueille une vente aux enchères de la pêche quotidienne, et des événements annuels comme le Festival de Saint-François, et la procession de la Vierge de Portosalvo.

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Noto fait partie des villes incontournables du Baroque de Sicile, avec sept autres villes de la vallée de Noto : Caltagirone, Militello, Catane, Modica, Palazzolo, Raguse et Scicli.

Située au Sud-est de la Sicile, la Noto Antica a été totalement détruite par le tremblement de terre de 1693, qui abîma également d’autres villes du sud de Sicile comme Ragusa, Catane, ou Syracuse.

Au lieu de reconstruire la ville sur ses ruines, la nouvelle ville de Noto a été entièrement construite à 15 km de l’ancienne, selon le style Baroque.

La cathédrale de Noto est en tout point semblable à la Cathédrale St-Louis de Versailles.

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Cathédrale de Noto

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L’Etna est le plus grand volcan actif d’Europe avec un diamètre à la base de plus de 35 Km. Sa superficie correspond à celle de Paris et sa grande banlieue.
Ses premières phases d’édification ont eu lieu en milieu marin, il y a 500 000 ans, dans un golfe peu profond.
Il culmine désormais à plus de 3300 m au dessus de la Méditerranée mais son altitude varie constamment. Ses flancs sont constellés de près de 250 cônes de scories adventifs. Une vaste structure d’effondrement, la Valle del Bove, entaille son flanc est et se retrouve jusqu’en mer Ionienne. Elle s’est formée en plusieurs phases la dernière datant de 4000 ans environ.
Ses éruptions sont très fréquentes et même en phase plus calme il rejette d’énormes quantités de gaz depuis ses cratères sommitaux. Ces derniers sont au nombre de 4 : la Voragine (formée en 1947), la Bocca Nuova (née en 1968), le cratère nord-est (né en 1911) et le cratère sud-est (apparu en 1971). Depuis plusieurs années les éruptions se concentrent dans les cratères sommitaux mais aussi plus bas, le long d’une importante zone de fracture orientée grossièrement nord / sud.
Les éruptions de juillet 2001 et octobre 2002 en sont les témoins parmi les plus récents. Le risque majeur sur ce volcan demeure l’occurrence à moyen terme d’une éruption excentrique, c’est à dire sur les basses pentes du volcan, là où la densité de population est très élevée. La dernière de ce type s’est produite en 1669 et a entraîné la destruction partielle de la ville de Catane.

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L’Etna, depuis la port de Catane

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Le drapeau reproduit au centre l’emblème millénaire de la Sicile, la Trinacria, représentant une Triskèle couleur chair avec le visage de la Gorgone et les épis.

Les couleurs des armoiries siciliennes, diagonalement disposées, sont le jaune municipal de la ville de Palerme et le rouge écarlate municipal de la commune sicilienne de Corleone, qui fut la première à suivre l’exemple de Palerme dans la sanglante révolte anti-Français des Vêpres siciliennes, qui débuta à Palerme, le 30 Mars 1282, lorsqu’un sbire français offensa une jeune sicilienne aux Vêpres.

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Ce drapeau a été officiellement adopté par la Région Sicilienne en 2000. La Sicile était alors l’unique et dernière région d’Europe à ne pas en avoir.

Mais ce drapeau date en réalité de 1943. Il s’agissait du drapeau du Mouvement pour l’Indépendance de la Sicile. Aujourd’hui, c’est le drapeau de l’Autonomie Sicilienne, conquise en 1946, par les indépendantistes.

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L’histoire de Taormine est l’histoire de la Sicile se confondent : les Grecs, les Romains, les Byzantins, les Arabes, les Normands, les Souabes, les Français et les Espagnols sont tous venus, ont vu, ont conquis, et sont partis.
Tauromenium, construit sur le mont Tauro, a été fondé par Andromacus à la demande de Denys le Tyran de Syracuse en 392 avant J.-C. La première guerre punique a vu Taormine tomber aux mains des Romains en 212 avant J.C. puis la ville est devenue un lieu de vacances apprécié des patriciens et des sénateurs, commençant ainsi la longue histoire de Taormine en tant que destination touristique.
Après la chute de l’Empire romain, les Byzantins vinrent uniquement pour être repoussés par les Arabes en 962. Ils en changèrent le nom pour l’appeler Almoezia et entreprirent d’introduire de nouvelles pratiques agricoles (l’irrigation et l’agriculture d’agrumes) et d’autres passe-temps plus cérébraux tels que la philosophie, la médecine et les mathématiques. Taormine a continué à prospérer à la fois au niveau culturel et économique, avec l’arrivée des Normands en 1079, qui, sous le règne de Roger de Hauteville, boutèrent les Arabes hors de Sicile.
Après une courte période de domination souabe, sous Frédéric II, le pape nomma Charles d’Anjou roi de Sicile. Les habitants de Taormine refusèrent de reconnaître cet intrus comme leur roi et, tout comme un grand nombre d’autres villes siciliennes, ils rejoignirent la révolte contre la domination française au cours des Vêpres siciliennes de 1282.
Une centaine d’années d’incertitude suivirent avant que les Espagnols ne prennent le relais. De toute évidence marqués par Taormine, ils choisirent Palazzo Corvaja comme siège de leur parlement sicilien.
De nos jours, Taormine vit du tourisme. Les visiteurs viennent de chaque coin du monde pour voir son théâtre gréco-romain, flâner le long de ses ruelles médiévales parfaitement conservées, admirer ses vues spectaculaires sur l’Etna et se plonger dans l’atmosphère emblématique de la Méditerranée.

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Théatre de Taormina

La principale attraction est, sans conteste, le théâtre. Accueillant toutes sortes d’événements, notamment des pièces de théâtre, des défilés de mode, des concerts et des festivals de cinéma, le Teatro Greco, comme son nom l’indique, a vu le jour au 3ème siècle avant J.C., lorsqu’il présenta des interprétations d’œuvres d’Eschyle, Sophocle, Euripide et Aristophane. Initialement assez petit, il a été agrandi par les Romains pour accueillir les spectacles théâtraux grandioses qui leurs sont propres. Les points de vue depuis le théâtre sont spectaculaires, englobant l’Etna et son panache de fumée, ainsi que la baie de Naxos en contre-bas.

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En Italie du Sud et en Sicile, Roger II s’est fait roi avec l’appui du pape. Il a étendu son influence au-delà de la péninsule et de la grande île, jusque sur les côtes de l’Ifriqiya (Afrique). Mieux, le Normand a fondé un régime original, influencé tant par ses origines personnelles que par les cultures locales, grecque et musulmane.

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Le Royaume de Sicile, en 1154

 

Un héritage à assumer
Le roi normand s’éteint en 1154, à l’apogée de son pouvoir et ce malgré les premières difficultés en Orient et en Afrique. Lui succède son quatrième fils, Guillaume, qui a déjà près de trente ans. Il va jouir a posteriori d’une réputation peu flatteuse, et sera surnommé Guillaume « le Mauvais», entre autres à cause de son goût trop prononcé pour la gent féminine. Pourtant, il reprend le pouvoir de son père avec habileté, et sur les mêmes bases : contrôle des agités vassaux en s’appuyant sur des locaux, construction de nouveaux édifices qui deviennent des joyaux de l’art sicilo-normand telle la Ziza, commencée sous son règne, mode de vie à la cour très proche de celui d’un émir (harem,…). En revanche, il se fait moins ambitieux en politique extérieure en arrêtant l’expansion normande en Afrique et en stoppant un temps les offensives contre Byzance.
Cependant, ses choix s’avèrent risqués car il décide comme son père de s’appuyer sur Maion de Bari, « émir des émirs », ce qui rend encore plus jaloux les barons normands. Ces derniers reçoivent alors le soutien du basileus Manuel Comnène : Bari tombe sous le joug byzantin, et les vassaux italiens de Guillaume Ier se rebellent. Le roi normand a entretemps rompu avec le pape Hadrien IV, qui a couronné Frédéric Ier Barberousse et bénéficie de son soutien. Malgré sa position très isolée, Guillaume Ier parvient dès l’année 1156 à retourner la situation en sa faveur, montrant ainsi qu’il est bien un Hauteville : il écrase les rebelles en Sicile, puis rase Bari et fait le siège de Bénévent où il soumet le pape, comme l’avaient fait ses glorieux aïeuls, en l’obligeant à lui redonner sa légitimité sur l’Apulie et la Calabre, tout en retirant la principauté de Capoue à un autre Normand, Robert II.
Comble de malheur pour le pape, l’empereur Frédéric Ier l’attaque en Italie du Nord. Guillaume le Mauvais compte tout de même se venger des Byzantins : il attaque en 1157 et contraint Manuel Comnène à signer une paix de trente ans l’année suivante.
Le royaume normand entre alors dans une courte période de calme, grâce à des relations qui s’améliorent avec le pape suite à l’élection d’Alexandre III. Les Normands soutiennent d’ailleurs celui-ci contre Frédéric Barberousse : ils repoussent l’attaque de Christian de Mayence en Campanie en 1165, et rétablissent Alexandre III au détriment de l’antipape Pascal III.

Entretemps, Guillaume Ier a toutefois dû gérer une crise interne grave, suite à l’assassinat de Maion de Bari en 1160. La conspiration a mouillé plusieurs barons normands importants, et jusqu’à l’archevêque de Palerme en personne. Le roi lui-même échappe à la mort en 1161, et commence alors une campagne de punition sanglante dans toute l’Italie du Sud et la Sicile. Guillaume Ier rétablit son pouvoir, mais le royaume est cependant affaibli quand il meurt en 1166 et laisse le trône à son fils.

 

La fin de l’impérialisme normand en Méditerranée
C’est Marguerite de Sicile, mère du jeune roi de douze ans, qui assure la régence. Elle est aidée dans sa tâche par Etienne du Perche, fils de Rotrou II Comte du Perche, et proche des Plantagenêts. Etienne du Perche s’est fait connaître durant les troubles des années 1160, lorsque le roi a échappé à la mort : il est accusé d’avoir laissé éclater des « pogroms » anti-musulmans et est très mal vu par les locaux, jusque dans la plus haute administration. Nommé archevêque de Palerme en 1167, il doit fuir l’année suivante sous la menace d’une révolte.
Lorsque Guillaume II atteint sa majorité, le royaume normand est relativement apaisé, et il le gère au mieux, ce qui lui permettra, au contraire de son père, d’être surnommé « le Bon ». Le souverain décide alors de reprendre la politique impériale de son grand-père Roger II. En effet, sous le règne de Guillaume Ier, les Normands ont perdu leurs possessions en Afrique sous les coups des Almohades. Le nouveau roi décide de s’allier avec ces derniers, et signe un traité relativement avantageux : il semblerait qu’il ait obtenu, en 1180, qu’une présence normande soit maintenue à Mahdiya et Zawîla, mais surtout le paiement du tribut décidé sous le règne de Roger II, pour une protection contre les pirates et des avantages dans l’approvisionnement en céréales, ainsi qu’une paix avec les Almohades pour dix ans.
Le problème de l’Ifriqiya réglé, Guillaume II peut se tourner vers l’Orient. Après un échec lors d’une tentative sur Alexandrie en 1174, puis sur les Baléares au début des années 1180, il se rabat sur l’ennemi de toujours des Normands : l’Empire byzantin. Il est appelé par des opposants au basileus Adronic Comnène, et marche sur Durazzo en 1185. Ses troupes ravagent la Grèce un siècle après celles de son aïeul Robert Guiscard, et Thessalonique est une nouvelle fois pillée.
Mais, alors que sa flotte se dirige vers Constantinople, son armée est vaincue sur le Strymon le 7 novembre 1185. L’ambition impériale normande se brise définitivement, malgré l’envoi par Guillaume II d’une flotte au large de la Syrie pour réagir à la prise de Jérusalem par Saladin en 1187. 

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Le Christ couronnant Guillaume II
Mosaïque de la cathédrale de Montreale

 

L’agonie de la Sicile normande
Guillaume le Bon (« souverain estimé et aimé de ses sujets » selon Dante) décède prématurément en 1189, alors qu’il a prévu de participer à la croisade pour reconquérir la Ville sainte. Il s’est rapproché depuis plusieurs années de la famille Plantagenêt (héritière elle aussi des Normands, mais…de Normandie) en épousant Jeanne, fille d’Henri II et donc sœur de Richard Cœur de Lion, et s’oppose parallèlement aux ambitions de Frédéric Barberousse sur l’Italie. L’empereur germanique attaque la péninsule à plusieurs reprises, sans succès. Au congrès de Venise, en 1177, le roi normand joue un rôle important : la paix est signée entre Alexandre III et Frédéric Barberousse, mais aussi entre ce dernier et la Sicile normande de Guillaume II. Mais dans la lignée de cette trêve, les souverains arrangent le mariage de Constance, fille posthume de Roger II, avec Henri, fils de Frédéric Ier. Les conséquences sont catastrophiques pour l’héritage normand.
En effet, Guillaume II meurt à seulement trente-six ans et surtout sans successeur. Constance est donc l’héritière légitime, alors que l’année suivante son mari devient Henri VI et accède au trône du Saint Empire Germanique. Ainsi, la Sicile normande tombe sous la coupe de l’Empire. Les barons normands ne veulent évidemment pas devenir les vassaux d’un pays qu’ils ont toujours combattu, qu’ils aient été d’accord ou pas avec les rois normands qui les tenaient éloignés du pouvoir. Ils élisent donc l’un des leurs, Tancrède de Lecce, bâtard de Roger, l’un des fils de Roger II, mort prématurément. Le conflit éclate avec Constance, qui compte tout de même des partisans sur l’île, au moment même où Richard Cœur de Lion et Philippe Auguste font escale en Sicile sur leur route pour la Terre sainte. Celui qui peut être considéré comme le dernier roi normand est vaincu par les troupes d’Henri VI et meurt à Palerme en 1194. Le 25 décembre de la même année, l’empereur germanique se fait couronner roi de Sicile en la cathédrale de Palerme et met fin à la dynastie normande.

 

Frédéric II Hohenstaufen, un héritage normand
L’empereur est connu pour sa cruauté, et il n’en a pas fini avec les Normands. Il profite de la cérémonie et du prétexte d’un complot contre lui pour faire prisonnière toute l’aristocratie normande ainsi que la famille de Tancrède de Lecce, dont le jeune Guillaume III qui avait pourtant renoncé au trône. Ils sont déportés en Allemagne avec un immense butin, parmi lequel les insignes de la royauté normande et la célèbre cape de Roger II. Les derniers barons normands encore sur l’île se révoltent en 1197, mais ils sont écrasés : l’empereur ordonne alors de crever les yeux des prisonniers en Allemagne, dont Guillaume III, qui meurt en captivité.
L’empereur meurt néanmoins devant Palerme le 28 septembre 1197, de raisons obscures. C’est son fils Frédéric II Hohenstaufen qui lui succède : il est normand par sa mère, et va en partie prolonger cet héritage par sa façon de gouverner. En effet, après ses difficultés d’accession au trône, il va mettre en place un régime qui va rappeler à maints égards celui de Roger II et de ses successeurs : polyglotte, il s’intéressera beaucoup à la culture grecque et encore plus arabe et islamique. Il sera accusé par certains de tenir un harem, et de se comporter comme un souverain oriental. Les mêmes griefs reprochés aux défunts rois normands de Sicile…

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Au VIIIe siècle, les « Normands », littéralement « hommes du Nord », désignaient des pirates scandinaves dont les nombreux raids sur les côtes européennes semaient la terreur. En 878, ces Vikings envahissent l’Angleterre qui devient un royaume anglo-scandinave.
Après leur attaque repoussée sur Paris en 945, ils s’installent à l’embouchure de la Seine. Quelques années plus tard, le roi Charles le Chauve leur cède la future « Normandie ».

 

Des Normands en Italie
Au début du XIe siècle, quelques aventuriers venus de Normandie arrivent en Italie. D’abord mercenaires, ils imposent leur domination dans le Sud. Robert de Hauteville s’empare du duché de Naples en 1049 tandis que son frère Roger enlève la Sicile aux Arabes entre 1061 et 1091. Fait comte de Sicile, ce dernier administre un vaste empire maritime depuis Palerme. Son fils Roger II lui succède en 1101 et devient le premier roi de Sicile. Sous son règne, l’île connaît une période de grande prospérité économique et culturelle.
Située au cœur de la Méditerranée, la Sicile a été convoitée et colonisée depuis la plus lointaine Antiquité. Phéniciens, Grecs, Carthaginois, Romains, Byzantins et Arabes s’y sont succédé en y laissant de nombreux vestiges archéologiques. L’implantation des Normands au XIe siècle est extraordinairement rapide. À peine soixante années leur sont nécessaires pour se constituer un vaste empire qui s’étend du sud de l’Italie à la Tunisie, de la Dalmatie aux îles Ioniennes. Bons chefs militaires, les Normands savent tirer profit des divisions qui opposent alors les émirs de Sicile. Face à une population majoritairement musulmane mais qui compte aussi de nombreux juifs et chrétiens orthodoxes, les Normands jouent en quelque sorte le rôle d’arbitre et mettent en place un système politique original mêlant des apports divers.

 

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Lecture de la scène extraite de la tapisserie de Bayeux :

« MESSANAM. NORMANNI CLAVES RAMETTAE ACCIPIVNT. RAMETTA. SED NON VALENT CASTRVM IOHANNIS CAPERE SARACENORVM OB INGENTI NVMERO » =  « Les Normands se font remettre les clés de Rametta. Mais ils ne parviennent pas à prendre Castrogiovani, à cause du grand nombre de Sarrasins qui s’y trouvent. »

Cette scène illustre le début de la conquête de la Sicile qui sera longue et difficile face à la résistance des Sarrasins. En 1091, toutes les cités siciliennes sont soumises. En 1090, les Normands ont même pris Malte.  

 

 

Roger II, un roi éclairé
Pour asseoir son pouvoir, Roger II prône la tolérance religieuse, adopte les coutumes locales et se tourne progressivement vers Byzance. Le roi s’appuie sur toutes les populations, intègre les musulmans à la cour et concentre tous les organes du pouvoir, toute l’autorité à Palerme, interdisant ainsi la constitution de fiefs locaux dans son empire. Son pouvoir est centralisé et fort, mais le roi reste tolérant et ouvert sur toutes les cultures. Dans la période mouvementée des croisades, la Sicile fait figure d’exception. Chacun y pratique librement son culte, quelles que soient ses coutumes et ses mœurs. À la cour, on parle l’arabe autant que la langue d’oïl, mais encore le latin et le grec que le roi maîtrise parfaitement.

Le 25 décembre 1130, ayant acquis le suffrage de ses pairs, ROGER II est couronné à Palerme dans une cérémonie d’une magnificence inouïe.

Au royaume de Sicile, à cheval sur la Méditerranée et sur deux continents, l’arabe fournit un principe d’unité et de continuité avec le passé. Renouant avec les califes « abbassides », Roger II encourage l’épanouissement d’une culture arabe riche et variée. Palerme rayonne alors dans toute la Méditerranée et accueille d’excellents artistes et savants comme Al-Idrîsî.
Dirigé par le roi lui-même, son ouvrage de Géographie affirme pleinement, en arabe, la gloire d’un royaume riche et pacifié, et celle d’un prince sage, serviteur du savoir.

 

( lire la suite : La Sicile normande : (2) la fin du rêve)

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Sporades
mai 42017

Les Sporades se situent au nord des Cyclades.

En tout, ce sont 11 îles qui constituent les Sporades dont 4 seulement sont habitées : Skiathos, Skyros, Skopelos, et Skantzoura. Ces îles possèdent une riche végétation, un terrain montagneux et des plages comptant parmi les plus belles de la Grèce.

Skiathos, revêtue de verdure, offre un paysage idyllique avec ses 70 baies et criques, ses trois ports, et les neufs îlots qui l’entourent. C’est une île touristique, qui connaît une vive animation nocturne.

C’est dans les iles grecques de Skiathos et Skopelos qu’a été tourné le film Mamma Mia avec Meryl Streep. Phyllida Lloyd a en effet choisi les îles Grecques des Sporades pour tourner son film.

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Paxos et Antipaxos
mai 42017

Lîle de Paxos est située dans la mer Ionienne, non loin de Corfou. On y accède par bateau depuis Corfou ou depuis Parga, en Grèce continentale.

La légende raconte que Poseidon, qui souhaitait se créer un petit nid d’amour à partager avec Amfitriti,a frappé le sud de Corfou avec ton trident et que c’est ainsi que sont nées les petites îles de Paxos et Antipaxos.

 

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Les îles Ioniennes

 

Gaios est la capitale de Paxos et le port central de l’île. Lorsque le bateau entre dans le port de Gaios, on peut observer deux îles très vertes: l’île de Panagia et l’île de Saint-Nicolas. Saint-Nicolas abrite une forteresse vénitienne construite à partir des plans de Léonard de Vinci.  On peut se promener dans les ruelles étroites appelées “kantounia”, visiter le musée de Paxos ou encore la galerie municipale.

 

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Paxos et Antipaxos

 

Loggos est un petit village de pêcheurs typique, avec ses maisons blanches et ses fenêtres colorées. Dans le passé, il y avait une forte activité commerciale sur l’île. Sur l’un des côté du port, on peut apercevoir une ancienne usine de savon désaffectée. Aujourd’hui, le petit village pittoresque de Loggos est surtout célèbre pour ses restaurants, réputés.

 

Lakka est un petit village typique qui se situe au nord de Paxos. Les nombreux yachts que l’on peut voir dans le port lui donnent un air très cosmopolite. Il y a un club de voile tout proche. On peut aller voir le phare et l’Église de Ypapanti, à proximité.

 

En naviguant autour de l’île, on peut apercevoir de nombreuses grottes, et des plages à l’eau turquoise, seulement accessibles par bateau.

 

Sur l’île d’Antipaxos, on pourra emprunter plusieurs sentiers de randonnée qui traversent des oliveraies et passent par des vieux villages et des églises. Sur la côte ouest, on peut visiter Tripitos et son arche en pierre grandiose, voir aussi les falaises blanches abruptes de Erimitis, et le village abandonné.

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Spetses
mai 42017

L’ile de Spetses, fait partie des iles Saroniques. Spetses est situé à l’entrée de la baie d’Argos. Son ancien nom était « Pityoussa » à cause de son grand nombre de pins, qui encore aujourd’hui donne un cachet particulier à l’île.

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Spetses

 

Les premiers fondements de Spetses remontent à la première ère hellène (2500-2000 avant JC), dont on retrouve des fondations, statues et coupes en terre. Plus récemment, elle fut connue pour avoir été la première île à prendre part dans la guerre d’indépendance.  Dans le square Dapia, on y trouve même des canons qui furent utilisés à cette époque.

 

C’est une belle île, à la végétation importante et verdoyante. Elle possède plusieurs belles plages de sable et criques romantiques éloignées de tout. Les plages les plus populaires sont Agii Anargyri et Agia Paraskevi. La capitale de l’ile est une vraie beauté architecturale pleine de maisons néoclassiques à deux étages, aux balcons en bois et aux murs colorés, entourées par des ruelles sinueuses.

 

Les voitures sont très rares, on doit donc utiliser le vélo ou les calèches. Pour voyager dans toute l’île, le mieux est d’emprunter les taxis bateaux, louer une bicyclette, ou prendre un des bus qui dessert la plupart des plages. En prenant un Flying Dolphin, on peut rejoindre Nauplie, et de Spetsæ on peut facilement partir en excursion pour le Péloponnèse.
Le centre vital est situé autour du vieux port, et c’est là que la vie nocturne y est la plus intense. Les plus beaux sites à voir à Spetses sont la maison de l’héroïne révolutionnaire Bouboulina, la maison Hexis, et l’église St Triade.

Le manque de source d’eau sur l’île fait que les habitations sont autour du port, proche du ravitaillement en eau potable.

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Lefkas
mai 42017

L’île de Lefkada, appelée aussi Leucade est située dans la mer Ionienne. Elle fait partie du groupe des îles Ioniennes, avec Corfou, Zante, Céphalonie, Ithaque, Paxos et Kithyra. Lefkada est célèbre dans le monde entier pour ses plages immaculées de sable blanc et ses eaux turquoise.

 

Accès

L’île de Leucade est la seule du pays où il est possible d’accéder en voiture. En effet, un pont la relie au continent. On peut rendre à Lefkada en partant d’Athènes avec un bus. La distance entre les deux villes est de 378 km, et il faut compter environ 5 heures de trajet.

L’île possède son propre aéroport international, Aktion, situé à 18 km du centre-ville.

Il existe plusieurs liaisons de ferries entre Lefkada et les autres îles Ioniennes ainsi qu’avec le Péloponnèse (Ports de Patras et Kyllini).

 

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Nidri, Lefkas

Les chutes d’eau de Nidri

A la périphérie de Nidri, on peut visiter les cascades de Dimossari. Durant la période estivale, c’est l’endroit idéal pour se baigner dans les eaux cristallines du lac et voir le petit village du bord de mer de Nidri.

 

 

Les plages

  • La plage de Kathisma est une plage aménagée, avec des parasols, des transats, un bar de plage et des activités nautiques. Le paysage est superbe, avec des falaises blanches, du sable blanc et des eaux bleues.
  • La plage Egremni est considérée comme l’une des plus belles de tout le bassin méditerranéen. 350 marches doivent être descendues pour pouvoir accéder aux 2 km de long de sable blanc et d’eau turquoise. On peut également accéder à la plage Egremni par bateau, en partant de Nidri ou Vasiliki
  • Porto Katsiki : cette plage, qui est réputée pour son eau limpide et son sable blanc, est l’une des plus populaires du pays. On peut y accéder en descendant 100 marches ou par bateau depuis Nidri ou Vasiliki
  • Vasiliki : Elle est située juste en face du village Vasiliki village. C’est une plage de sable fin, sans trous d’eau ce qui en fait un lieu très apprécié des familles. La plage de Vasiliki est très célèbre pour la planche à voile. Elle fait d’ailleurs partie du classement des 10 meilleurs spots du monde pour la planche à voile et des trois premiers en Europe.

 

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Milos Beach

 

 

Croisière vers les îles d’Ithaque, Kefalonia et Skorpios

Il existe de nombreuses possibilités de croisières autour de l’île le Leucade et de ses environs. La plus recommandée est celle qui part de Nidri, fait une première escale à Porto Katsiki pour la baignade, puis une seconde escale sur la belle station balnéaire de Fiskardo, sur l’île de Céphalonie. Après Fiskardo, le bateau prend la direction d’Ithaque, sur laquelle se trouve la maison d’Ulysse, le célèbre héros d’Homère. L’escale suivante se fait à la caverne Papanicolis sur l’île de Mégasini, un endroit utilisé comme repaire durant la Seconde Guerre Mondiale. Après avoir visité les grottes, on pourra se rendre vers Skorpios, l’île sur laquelle le célèbre armateur Aristote Onassis avait l’habitude de venir se baigner. La dernière étape, avant d’entamer le retour vers Lefkada, se fait sur l’ile de Madouri, qui abrite la maison du poète grec Aristote Valaoritis.

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Poros
mai 42017

Séparée du continent par un étroit canal, l’île de Poros, est une petite île volcanique, douce, verdoyante et odorante d’une grande beauté.

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Poros

 

 

Elle abrite la ville de Poros, érigée sur la petite péninsule de Sferia. Station balnéaire populaire en Grèce, Poros est un charmant petit village parfumé par les pins, les citronniers et les oliviers qu’elle abrite, sillonné par de petites ruelles et composé de pittoresques maisons blanches aux volets colorés ainsi que d’édifices au style architectural néo-classique.

Selon la mythologie grecque, l’île de Poros qui appartenait à Apollon, le dieu du Soleil, a été échangée contre Delphes, afin de devenir la propriété de Poséidon. Durant toute sa période faste, au cours de l’Antiquité grecque, entre le VIe et le Ve siècle, Poros fut ainsi le principal lieu de culte du dieu Poséidon et était nommée Kalavria.

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Itaque
mai 42017

L’île d’Itaque, qui est est montagneuse et rocailleuse, est séparée de Céphalonie par un détroit. La végétation est essentiellement composée d’oliviers, vignes, pins et cyprès. Les grandes plages sont quasiment inexistantes et les côtes offrent plutôt des petites criques de galets.

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Iles Ioniennes

 

Le petit port de Vathi aligne de belles et vieilles demeures sur son front de mer. Quelques jolies ruelles aboutissent à la place centrale assez animée avec ses cafés, tavernes et boutiques. Des bateaux proposent des excursions vers Cephalonie, Leucade, Meganissi et il est également possible de se rendre sur la belle plage de Gidaki, inaccessible par la terre.

 

De nombreux sites sur Itaque évoquent l’Odyssée d’Homère. Une promenade conduit vers la grotte des nymphes. C’est dans la baie de Deka qu’Ulysse fut déposé endormi. La source d’Arethousa, au Sud, est accessible en 2 heures de marche environ. C’est là qu’Ulysse, déguisé en mendiant rencontra Eumée. On suppose que le palais d’Ulysse était situé dans les environs de Stavros.

 

Le village de Kioni, qui est le port le plus pittoresque de l’île. est situé au pied de collines verdoyantes. Entre Kioni et le charmant village d’Frikes, se trouvent un grand nombre de belles criques.

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Aegine
mai 42017

Toute proche de la capitale, Egine est une île très fréquentée.

Elle fut la première capitale de Grèce en 1828. Elle possédait une flotte puissante dans l’antiquité et on y frappa les premières monnaies Grecques.

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Aegine

 

Le port de l’île est un endroit très agréable. Une belle petite chapelle blanche est construite tout au bout du quai. La petite ville, très animée avec son marché et ses retours de pêche, conserve une forte personnalité.

 

En suivant la route côtière, on atteint le petit port de Souvala, également desservi depuis Le Pirée. On atteint ensuite le temple d’Aphaia.  Il formait l’un des 3 cotés du triangle sacré avec le temple du cap Sounion et le Parthénon. Il est un des mieux conservés de Grèce. Situé au milieu des pinèdes, il offre une belle vue sur la mer et les côtes d’Egine. Non loin vers l’intérieur de l’île, se trouve le monastère d’Agios Nektarios, qui mérite un détour.

 

La station balnéaire d’Agia Marina est très fréquentée, essentiellement par des touristes d’Europe du Nord. Au Sud-Ouest de l’île, la baie de Marathonas offre plusieurs jolies plages de sable. Le centre et l’Ouest d’Egine sont plantés de pistachiers dont la production est très réputée.

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Missolonghi
mai 42017

Missolonghi est une ville grecque située sur la rive nord du golfe de Patras. En plus de son importance historique,  la ville est capitale de l’Étolie-Acarnanie.

Elle se trouve sur la rive Est d’une lagune utilisée pour l’aquaculture et la pêche.

 

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Missolongui, sur la route qui longe la lagune

 

Elle doit surtout sa célébrité aux sièges qu’elle dut subir durant la guerre d’indépendance grecque, et à la personnalité du philhellène anglais Lord Byron qui y mourut.

 

La ville est encore entourée de ses remparts construits par les Vénitiens. La porte principale est la « Porte de la Sortie », par où les assiégés tentèrent de forcer, sans succès, le siège en 1826. Juste à côté de cette porte se trouve le « Jardin des héros », vaste parc dédié aux défenseurs grecs et aux philhellènes de divers pays étrangers tombés lors des sièges. Un tumulus central accueille les combattants anonymes. À sa droite, on peut voir la tombe de Markos Botzaris par le sculpteur français David d’Angers, puis le monument à Lord Byron qui contient le cœur du poète philhellène.

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Patras
mai 42017

Principal port à destination des îles ioniennes, et étape obligée vers Delphes, Olympie et d’autres sites touristiques du Péloponnèse, on ne fait souvent que passer à Patras.

Patras est la capitale et la ville la plus peuplée du Péloponnèse. Elle donne sur le golfe de Patras, au nord de la péninsule, et fait partie de la région Achaï où poussent des pieds de tomates par milliers et des vignes qui font d’excellents crus.

 

Occupée par les Vénitiens, incendiée par les Turcs, Patras a été rebâtie au XIXe siècle sur un plan en damier, à flanc de colline. Dans sa partie basse, on trouve le port et les commerces. La vieille ville, et le « kastro » construits par les Byzantins, surplombent la cité.

 

Patras possède aussi un odéon romain de 2.500 places parfaitement bien conservé. Plus récente, la basilique byzantine Agios Andreas, a été construite en 1979 à l’endroit même où l’apôtre fut martyrisé par crucifixion, ce qui en fait un haut-lieu de pèlerinage.

 

La capitale du Péloponnèse est surtout réputée pour son carnaval, le plus ancien « apokria » de Grèce qui mérite que l’on y aille pendant ses festivités.
Le carnaval de Patras se déroule en l’occurrence à partir du 17 janvier et jusqu’au dimanche précédant le « lundi pur ». Rythmé par des « bourboulias » ou bals quotidiens au cours desquels les femmes choisissent leur partenaire, ce carnaval connaît deux temps forts, la chasse au trésor à laquelle participe toute la ville lors de la deuxième semaine des festivités et la grande parade de char le dernier dimanche.

 

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Pont Rion-Antirion

 

Près de Patras a été érigé l’impressionnant pont suspendu à haubans Rion-Andrion, qui permet de relier la partie nord de la péninsule du Péloponnèse à la Grèce continentale sans passer par le canal de Corinthe. Il faut désormais cinq minutes pour passer d’une rive à l’autre contre 45 minutes en ferry.

 

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Hydra
mai 42017

Hydra est la perle des îles Saroniques. Elle est surtout connue des Grecs comme l’île sur laquelle les transports motorisés sont inexistants, car interdits. Aucune voiture ou de moto n’encombre le paysage.

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Pour se déplacer, le visiteur comme l’îlien a deux choix : à pied ou à dos d’ânes, uniques « taxis » autorisés sur l’île.

 

Si la mer qui l’entoure est d’un bleu fascinant, l’île est privée de longues plages de sable. Cet inconvénient lui a permis de garder intacte sa physionomie traditionnelle. Ceinte de côtes rocheuses – l’île est en fait un énorme massif rocheux de près de 20 km -, couronnée de pinèdes et d’une architecture combinant noblesse et sobriété, une balade dans l’île est un voyage dans le temps.

 

 

Habitants d’Hydra

Si l’île est peu habitée en hiver (moins de 2 000 habitants), en saison, elle est très prisée de la bourgeoisie athénienne. Dès le mois d’avril et jusqu’en octobre, cette dernière adore passer ses week-ends là-bas.

 

Voici comment l’île est décrite par celui qui fut pendant près de quarante ans son habitant le plus célèbre, Leonard Cohen, le chanteur, poète, auteur et compositeur canadien. « Du haut de ma colline, j’aperçois une montagne remplie de maisons blanches, dans lesquelles vécurent plusieurs générations de marins […] la vie ici est pareille depuis des centaines d’années, tout au long des journées les voix des vendeurs ambulants rythment la vie comme dans une comédie musicale. »

 

Histoire et culture hydriotes

Historiquement, Hydra n’est quasiment pas mentionnée dans les mythes ou les textes antiques, si ce n’est par Hérodote. Par contre, elle est d’une importance considérable pour l’histoire grecque contemporaine. Grâce à ses brillants armateurs, elle devient à partir du 17ème siècle une puissance économique importante. Pendant les guerres napoléoniennes, ses marins braveront même le blocus continental et deviendront éminemment riches. Quelques années plus tard, pendant la guerre grecque d’Indépendance contre l’Empire ottoman (1821-1828) elle jouera un rôle capital, ses armateurs fournissant une grande partie des navires de la flotte grecque.

Figure clé de l’époque, le fameux marchand et armateur Andreas Miaoulis sera même l’amiral de la flotte des révolutionnaires. Il est toujours célébré sur l’île vers la fin du mois de juin lors des Miaouleia, fête et festival culturel portant son nom au cours duquel on pourra y voir, outre les fameux feux d’artifice qui clôturent l’évènement, toute une série d’évènements culturels dont des chants et des danses traditionnelles.

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Le golfe Saronique, golfe de Salamaine ou golfe d’Egine est un golfe de Grèce situé en mer Egée, entre l’Attique au nord-est et le Péloponnèse au sud-ouest.

Le golfe est bordé par les côtes de l’Attique au nord et à l’est, de l’isthme de Corinthe au nord-ouest et de la péninsule d’Argolide. Le canal de Corinthe qui coupe à travers l’isthme y débouche.

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Les îles situés au centre du golfe sont Egine, Salamine et Poros, auxquelles s’ajoutent de plus petites îles tels que Patroklos.

Égine abrite un temple dorique spectaculaire et les ruines d’un village byzantin. Sa voisine plantée de pins, Angistri, est un lieu préservé de la cohue estivale. Plus au sud, Poros et ses forêts ne se trouvent qu’à quelques centaines de mètres du Péloponnèse.

 

Le port du Pirée se trouve sur le bord nord-est du golfe.

 

Des plages bordent une grande part de la côte, de Poros à Epidaure, de Galataki à Kineta, de Mégare à Eleusis et enfin du Pirée jusqu’à Anavyssos.

 

Certaines îles proches, comme Hydra, y sont parfois rattachées bien que non situées dans le golfe. Hydra, est une île sans voitures dont les maisons de pierre s’élèvent au-dessus d’un port chargé d’histoire.

 

Le golfe comprend les baies de Salamine, d’Eleusis et de Cenchrées.

 

Les volcans de la presqu’île de Methana se trouvent sur la côte nord de l’Argolide.

 

À l’extrême sud, une odeur de pin flotte sur Spetsès. Ses innombrables criques s’étendent à quelques minutes seulement du Péloponnèse.

 

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Golfe de Corinthe
mai 42017

Le golfe de Corinthe est situé en Grèce, creusé dans la côte de la mer Ionienne.

Il s’étire sur environ 150 km, à l’ouest de l’isthme de Corinthe, entre le Péloponnèse au sud et les régions de la Grèce continentale au nord : Attique, Béotie, Phocide, Étolie-Acarnanie.

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Golfe de Corinthe

 

Il occupe un grand fossé tectonique qui continue à s’élargir de 1,5 cm par an. Sa profondeur atteint par endroits 900 m. Le golfe de Corinthe débouche sur la mer Ionienne à l’ouest par le détroit de Rion, enjambé depuis 2004 par le pont de Rion-Antirion, grand pont à haubans long de 2 880 m.

 

Le golfe de Corinthe est relié au golfe Saronique par le Canal de Corinthe.

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Delphes
mai 42017

Un magnifique et riche temple dédié au culte d’Apollon a été bâti à Delphes.

Le dieu Apollon donnait ses oracles ambigus par l’intermédiaire d’une prêtresse (prophétesse) connue sous le nom de Pythie (Pythonisse) assise sur un trépied recouvert par la peau du serpent Python.

La Pythie, après avoir accompli des rites destinés à la mettre dans une disposition favorable pour recevoir le dieu, rend des oracles en vers ou en prose, et le dieu dit « je » par sa bouche .
Les consultants des oracles ou les arrêts d’Apollon venaient de toute la Grèce, de l’Europe et de l’Asie.

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Delphes

 

Pour célébrer la victoire d’Apollon sur le monstrueux serpent Python, des jeux sportifs connus sous le nom des jeux Pythiques avaient lieu à Delphes tous les quatre ans. Tous les athlètes de la Grèce antique participaient à ces jeux. Pour le déroulement des jeux il a fallu construire au IVe siècle av. J.­C. un stade et ce théâtre, d’une capacité de 5 000 places, il a été érigé dans la partie nord-ouest du temple d’Apollon.
Dans ce théâtre, les spectateurs assistaient aussi à des manifestations musicales et les représentations de pièces tragiques ou comiques.

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Céphalonie
mai 42017

Céphalonie est mentionnée dans l’Iliade et dans l’Odyssée, d’Homère, où elle est nommée Deuchalion. Il déclare qu’elle appartenait alors au royaume d’Ulysse, et qu’elle envoyait des guerriers combattre à Troie.

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Fiskardo, Céphalonie

 

Nous ne savons pas avec certitude la raison pour laquelle l’île porte ce nom. Soit parce qu’elle est la plus grande île de l’archipel ionien, Cephali signifiant «tête» en grec, soit parce qu’elle a obtenu son nom d’après le premier roi, qui selon la mythologie s’appelait Céphale.
Des pièces archéologiques datant du paléolithique (-50 000 ans), ont été découvertes sur l’île. A cette époque, Céphalonie était unie à Ithaque au continent, et on peut encore le voir, en observant la forme des deux îles aux endroits qui les réunissaient.
Pendant l’époque mycénienne, l’île de Céphalonie semble avoir été très riche. Plus tard, les hommes de l’île sont mentionnés dans des guerres contre les Perses ( 5ème siècle avant JC). L’île était alliée avec plusieurs villes-Etat comme Athènes, Corinthe et Sparte. En 188 avant J-C les Romains ont conquis Céphalonie et ont vendu ses habitants comme des esclaves, et pillé l’île. L’île a également subi des attaques de pirates à plusieurs reprises.
À la fin du 12ème siècle, les Francs ont conquis les îles Ioniennes et sont restés jusqu’à leur défaite contre les Turcs au 15ème siècle. Puis, la domination vénitienne a suivi, de 1500 à 1797. Céphalonie a souffert de plusieurs attaques turques, et l’armée de Napoléon a ensuite envahi l’île en 1797. Un an plus tard, les Britanniques ont aidé les armées Russes et Turques à prendre le relais. En 1807, les Français sont revenus s’installer à Céphalonie, et deux ans plus tard, le pouvoir britannique était mis en place.

En 1864, l’île a finalement été libérée, mais a été occupée par des militaires italiens et allemands pendant la Seconde Guerre mondiale.
En 1953, un terrible tremblement de terre a détruit la plupart des bâtiments de l’île, et tué un grand nombre d’habitants. Seul le village du nord de Céphalonie, Fiscardo, a été sauvé et est aujourd’hui le seul village de l’île ayant une architecture ancienne.

 

De nombreux sites méritent une visite :

  • la grotte Drogarati, le lac souterrain Melissani, le monastère de Agios Gerasimos, le Fiscardo pittoresque et une vue sur la superbe baie de Myrtos,
  • le château vénitien de Céphalonie, le couvent d’Agios Andreas, les usines de vin de Calliga et Robola, la plaque de Lord Byron et sa vue magnifique, ainsi que le Kourkomelata, à l’architecture parfaite,
  • À Argostoli, il y a un musée archéologique, ainsi qu’un musée du folklore.
  • Katavothres se trouve près d’Argostoli, et c’est un endroit où l’eau disparaît sous l’île, pour ne ressortir que de l’autre côté,
  • Le tombeau d’Ulysse est toujours mérite bien sûr une visite. Il est situé près de Poros. Beaucoup d’habitants croient fermement que cette tombe mycénienne a appartenu à Ulysse, et qu’il est impossible que ce grand roi n’est régné que sur Ithaque.
  • Dans le magnifique petit village d’Assos on peutvisiter la citadelle vénitienne, et profiter d’un repas agréable dans le petit port. Assos est aussi appelé le village « Lune de miel », depuis que Charles et Diana y ont fait un arrêt ici avec leur yacht quand ils se sont mariés.
  • A Skala, les restes d’une villa romaine avec un sol magnifique en mosaïque.
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Canal de Corinthe
mai 42017

Le canal de Corinthe est une voie d’eau artificielle qui a été construite entre 1882 et 1893. Il permet de relier le golfe de Corinthe dans la mer Ionienne à l’ouest au golfe Saronique dans la mer Egée à l’Est. Ce canal fait du Péloponnèse une presqu’île de 300 km de long et 200 km de large en coupant par une voie de mer de 6 km cette péninsule du reste de la Grèce.

Canal de Corinthe.JPGCanal de Corinthe

Histoire

L’idée du canal remonte au VII siècle avant J.C. A cette époque, les deux golfes étaient reliés par un chemin de bois sur lequel on faisait rouler les bateaux posés sur des bers. Par la suite, des tentatives de constructions furent lancées mais vites arrêtées vue l’ampleur des travaux. Le premier projet sérieux fut envisagé en 1829 par Pierre Théodore Virlet d’Aoste, mais jugé trop onéreux. En 1869, le gouvernement grec vote une loi sur son ouverture et nomme deux entrepreneurs français pour en faire la réalisation qui restera toutefois au stade de projet. Il fallut attendre 1880 pour que le gouverneur de la banque nationale de Grèce étudie la possibilité de réaliser le canal. En 1882, une compagnie française fonde la société internationale du canal de Corinthe. Les travaux sont lancés et dureront jusqu’en 1893. Au départ, les travaux devaient durer quatre ans mais de nombreux déboires (faillite de la société, coûts plus élevés que prévu, etc.) ont retardé sa construction. Le premier navire à l’emprunter en janvier 1894 fut un bateau français, le Notre Dame du Salut, d’une longueur de 110 m pour 13 m de large.
Intérêt d’emprunter le canal de Corinthe

Pour les navires de moins de 8 m de tirant d’eau, le canal d’une longueur de 6343 m et d’une largeur de 24.60 m leur permet d’éviter de contourner la péninsule du Péloponnèse longue de plus de 200 milles. Environ, 11.000 navires l’empruntent chaque année. Pour la circulation routière, deux ponts submersibles l’un à l’ouest (pont Poseidonia) et l’autre à l’Est (pont d’Isthmia) ont été mis en service en 1988. En plus de ces ouvrages, le trafic routier se fait par des ponts conventionnels y compris une autoroute et deux voies de chemin de fer. Mais, ce passage n’est pas gratuit et demande une certaine discipline.

Le passage du canal

Il faut savoir que sur ce canal, les bateaux ne peuvent pas se croiser. La remontée se fait alternativement et est soumise à une autorisation de passage. En arrivant de l’Ouest, suivant l’heure, on peut soit faire des ronds dans l’eau soit aller dans le port de Corinthe s’il est tard. Mais, attention, ce port est petit et souvent plein l’été. Le port de commerce, n’est pas ouvert à la plaisance. Ensuite, de préférence le matin, il faut prendre contact avec les autorités du canal (VHF canal 11). Ils vous demanderont les caractéristiques de votre bateau (nom, longueur, tirant d’eau, etc.) et vous donneront une heure approximative de passage. A partir de là, vous devez vous positionner devant l’entrée du canal en faisant des ronds devant le pont submersible de Poseidonia sans gêner les autres navires qui sont en attente. Lorsque l’on vous indique que vous pouvez entrer dans le canal, il est impératif de suivre le bateau qui est devant vous et de régler votre vitesse sur la sienne (en principe 6 nœuds). A la sortie du canal côté mer Egée, un long quai à tribord vous permet d’accoster et d’aller payer le passage. En effet, le paiement ne se fait que de ce côté. Il faut compter environ 180 euros pour un bateau de 12 m. C’est un ordre de grandeur, les prix peuvent changer d’une année sur l’autre voire d’un jour à l’autre, par exemple, c’est plus cher le dimanche qu’en semaine. A partir de là, on peut faire une route directe sur Athènes. Dans l’autre sens (Est/Ouest), la procédure est la même mais, il faut accoster au quai pour payer le passage.

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Milos
mai 42017

Milos est célèbre pour sa fameuse « Venus », exposée au musée du Louvre à Paris. Ses rivages sont particulièrement réputés pour leur beauté sauvage. De grandes falaises calcaires plongent dans des eaux vert émeraude et dissimulent des criques d’une grande beauté.

Adamas est le port d’arrivée de Milos, qui est aujourd’hui une station balnéaire équipée.

Le village de Plaka, perché sur les hauteurs, est un remarquable exemple d’architecture Cycladique avec ses ruelles étroites et toutes blanches et ses balcons fleuris. Au sommet de la colline se situe le Castro, avec une vue magnifique sur la mer et les îles avoisinantes. L’église de Korfiatissa domine la baie d’Adamas, et se retrouve sur nombre de cartes postales de l’île. Les villages de pêcheurs de Mantrakia, Firopotamos, Areti et Fourkovouni, construits sur le bord de la mer Egée dans les petites criques protégées, sont tous pittoresques.

 

Pollonia est une agréable station balnéaire qui s’est développée autour d’un petit port de pêche et d’une belle plage de sable. Il y a autour un grand nombre de petites criques aux eaux limpides. De Pollonia, on peut embarquer pour l’île de Kimolos. La traversée ne dure qu’une quinzaine de minutes.

Klima est un petit port de pêche composé de maisons de toutes les couleurs dont le rez de chaussée est constitué de garages à bateaux. Même décor paradisiaque au port de Fourkovouni. Près de Klima se trouvent les catacombes de Milos. Avec près de 200 mètres de longueur, ce sont les plus importantes après celles de Rome.

 

Milos dispose de nombreuses plages :

  • Celles de la baie du port comme Lagada, Papikinou, Ahivadolimni, sont facilement accessibles,
  • Plathiena, non loin de Plaka, est une des plus agréables,
  • Les criques de Sarakiniko sont spectaculaires. Des roches blanches lèchent une mer d’un bleu profond,
  • Au sud, on a les plages de Provatas et Kiriaki,
  • Au nord, on pourra aller à Alogomandra et voir les calanques de Papafrangas.
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Les îles Egade
avril 272015

Allongées à quelques kilomètres au large des côtes de Trapani (ouest de la Sicile), telles des baleines géantes partiellement immergées, les trois îles Égades ont beaucoup de charme et de diversité à apporter.

Avec une population permanente d’environ 5 000 personnes réparties sur les trois îles, les Égades sont fières de leur long passé et n’ont pratiquement pas changé au fil des ans. Il est encore possible de trouver des baies et des criques isolées, des sentiers de montagne déserts et un rythme de vie extrêmement relaxant.

Les îles ont été un haut-lieu historique, notamment en 241 avant JC, lorsque la première guerre punique prit fin ici. Catulus vainquit la flotte carthaginoise à cet endroit, et un traité par lequel la Sicile était remise à l’Empire romain fut signé.

Cependant, l’histoire remonte encore bien plus loin en arrière. Sur Favignana (la plus grande et la plus peuplée des îles) comme sur Levanzo (la plus petite), on peut voir des peintures rupestres paléolithiques et néolithiques. La plus célèbre d’entre elles, est la « Grotta del Genovese » sur Levanzo. Découverts seulement en 1949, ces incisions et graffiti faits de charbon de bois et de graisses animales, montrent des scènes de la vie quotidienne, relatant notamment la pêche au thon, l’élevage et même la danse.

En 1874, les îles ont été achetées par la puissante famille Florio dont les intérêts commerciaux comprenaient l’extraction de soufre, la pêche au thon et bien sûr le vin de Marsala. Encore aujourd’hui, les Égades abritent la plus grande pêcherie de thon de toute la Sicile et des milliers de gens se pressent ici chaque année pour regarder l’abattage traditionnel du thon, La Mattanza.

 

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Les îles Egade

 

Favignana, ou La Farfalla, comme elle est souvent appelée ici en raison de sa forme de papillon, est la plus grande et la plus importante des îles. Elle se trouve à environ 16 kilomètes de la côte de Trapani et constitue une destination touristique populaire durant les mois d’été, en grande partie grâce à ses eaux cristallines bleu azur dans des baies telles que Cala Rossa. 

La ville principale, également connue sous le nom de Favignana, comporte un petit port et est dominée par le Fort de Santa Caterina ; celui-ci fut construit à l’origine par les Arabes comme tour de guet, fut ensuite agrandi par les Normands, et enfin utilisé comme prison par les rois Bourbons. Avec ses deux piazzas principales et ses maisons basses méditerranéennes, la ville est assez jolie. Elle abrite également deux bâtiments qui témoignent de l’influence de la famille Florio : le Palazzo Florio, construit en 1876 aux abords du port, et la grande charpente abandonnée de la pêche au thon de Florio. 

Mais ce que la plupart des gens viennent chercher ici, ce sont ses eaux cristallines qui offrent d’excellentes possibilités de baignade et de plongée sous-marine, en particulier dans les grottes sous-marines de Grotta Azzurra, Grotta dei Sospiri (sospiri signifiant « soupirs », il est dit que la grotte gémit pendant l’hiver), et dans la Grotta degli Innamorati (la Grotte des amoureux).

Levanzo est la plus petite des Égades, mais n’en est pas moins accueillante pour autant. Elle est très vallonnée, même si son point culminant, le « Pizzo dei Monaco », ne s’élève qu’à 278 m. Une grande partie de la côte est constituée de falaises rocheuses spectaculaires, mais elle comporte aussi quelques plages magnifiques. Tout est réduit au minimum : 1 village (Cala Dogana), 1 route, 2 magasins, 2 hôtels et 2 restaurants. Le calme et la tranquillité sont assurés. 

Marettimo est la plus isolée des îles Égades, située à 24 kilomètres de la côte de Trapani. À ce titre, elle est particulièrement bien préservée, à la fois au niveau de sa vie marine et de son arrière-pays montagneux et accidenté. De spectaculaires falaises de calcaire plongent dans la mer bleu cobalt, des panoramas sans fin abondent, et les chemins de montagne se prêtent à la marche. 

Le petit village de Marettimo abrite quelques restaurants servant un poisson frais. Certains pêcheurs locaux se font un plaisir d´accompagner les visiteurs dans une excursion en bateau autour de l’île, pour voir ses nombreuses grottes dont l’une, la Grotta del Cammello, accueille une plage de galets et les vestiges d’une colonie romaine.

Il est très facile de se rendre dans les îles Égades. Il suffit d´emprunter l’un des fréquents hydroglisseurs depuis Trapani ou Marsala.

 

Lire aussi : 

Pantelleria

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Santorin
février 212016

Santorin est l’une des îles les plus magiques de la Grèce. C’est une île stérile et rocheuse faisant face à un volcan, avec ses plages noires et rouges et ses villes situées en haut de falaises offrant un paysage à couper le souffle et de sublimes couchers de soleil. Santorin offre une beauté dramatique, bien loin des îles à la verdure luxuriante.

 

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Santorin

 

Le volcan toujours actif s’est réveillé la dernière fois dans les années 50, causant un tremblement de terre qui détruisit de nombreux villages. 

Le nom officiel de cette île merveilleuse est « Thira », et la capitale, Fira, est également la capitale des îles Cyclades. C’est une île très cosmopolite, et pour cette raison plutôt onéreuse.

La population locale vit surtout de l’agriculture et du tourisme. L’exportation principale de l’île est le sable: 2.000.000 de tonnes en sont exportées chaque année dans le monde entier, principalement pour l’élaboration du béton. Le canal de Suez par exemple fut bâti avec ce béton.

La plupart des vacanciers de Santorin demeurent près des plages, vers Kamari et Perissa, mais ces endroits ne présentent pas d’intérêt particulier.
Il est intéressant de séjourner à Fira, Imerovigli ou Oia, villes situées au haut des falaises, qui sont magnifiques et regorgent de petits cafés, de boutiques et de curiosités. Des bus relient chaque jour les différentes plages, et il est agréable de passer les soirées en ville. Si on demeure à Monolithos, on a davantage de calme.

 

 

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Santorin

 

Histoire

Santorin était autrefois une île toute ronde, mais à la suite d’un énorme tremblement de terre et d’une éruption volcanique terrible survenus au XVème siècle avant J.C., le cœur de l’île fut englouti, façonnant la forme qu’elle a aujourd’hui. Pour cette raison, nombreux sont ceux à croire que l’Atlantide y était située. La civilisation minoenne disparut de l’île à la suite de ces évènements, mais il semble que la plupart des habitants aient survécu.

Le nom de l’île a changé plusieurs fois de nom au cours de l’histoire. D’abord appelée Stroggyli (« ronde ») à cause de sa forme, elle fut ensuite nommée Kallisti (la très belle) par les Phéniciens, et enfin Thira en l’honneur de Théra, fils du héros thébain Antesionas, et petit-fils de Kadmos. Il fut vice-roi de Spartes et tuteur de ses neveux, les jumeaux Procle et Eurysthene. Quand ils furent en âge de s’élever seuls, Théra quitta Spartes et s’établit à Santorin.

Au départ, les Romains utilisèrent l’île comme lieu d’exil, mais ils participèrent ensuite à son développement. La christianisation de l’île date du 2ème au 5ème siècle. L’île subit de nombreux ravages et fut même détruite par des pirates, et elle fut finalement conquise en 1204 par les Vénitiens. C’est vers cette époque que l’île prit son nom actuel: le saint patron de l’île était Agia Irini, que les marins étrangers appelaient « St Irini », qui évolua en Santorini.

L’île fut détruite par les Vénitiens en 1354, puis de nouveau en 1397 par les Turcs. Santorin rejoignit les rangs de la révolution grecque en 1821 et se libéra ainsi de la domination turque. 
En 1956, l’île fut dévastée par un terrible tremblement de terre, et les habitants actuels de Kamari viennent presque tous des survivants des villages qui furent totalement détruits à l’époque.

 

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Porto Heli

Porto Heli

Porto Heli

février 212016

A l’extrémité ouest de la base du triangle des Argolides, Porto Heli est une petite station balnéaire assez cotée dont la baie remarquable, quasiment une mer intérieure, fait face à l’île de Spetses.

PORTO HELI2.jpgPorto Heli, indiqué par la flèche 

Des fouilles archéologiques menées près du village ont montré que l’endroit fut habité dès l’aube de l’humanité : à proximité de l’actuelle cité de Porto Heli se trouve le site de la cité antique d’Haliées (ou Halieis), fondée vers – 700 et abandonnée vers 300. Il en subsiste des restes de murailles qui se trouvent en partie sous la mer, dont le niveau était plus bas durant l’Antiquité.

On y a également dégagé les fondations d’un sanctuaire probablement dédié à Héra. D’autres fouilles ont mis au jour des ateliers et autres bâtiments administratifs d’importance.

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Porto Heli

Porto Heli possède un port de plaisance et des installations touristiques et bénéficie de la proximité du site touristique d’Epidaure et des îles Argo-Saroniques. 

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Porto Heli

Depuis Porto Heli, on a la possibilité de se rendre sur l’île de Spetses, toute proche. Pour cela, il faut prendre une vedette à Kosta, pour une traversée d’une durée d’environ 10 minutes.

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Vue sur l’église, depuis le mouillage

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L’église

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Corfou
mai 42017

Corfou est l’une des iles grecques les plus visitées.

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Les îles Ioniennes

 

La plupart des habitants vivent du tourisme, mais l’agriculture est également une importante source de revenu. Le sol est riche et le climat humide, permettant la production d’olives, de fruits, de vin et d’épices. De nombreux locaux pratiquent aussi la pêche ou travaillent sur des bateaux en hiver.

 

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Corfou

 

L’ile fut très chanceuse lors du grand séisme qui atteint les iles ioniennes en 1953 : alors que la plupart des autres iles subirent de grandes pertes, aussi bien au niveau des bâtiments que des vies humaines, Corfou resta totalement intacte.
L’ile est aussi un lieu de villégiature pour les stars et les têtes couronnées : la famille royale de Grèce avait l’habitude d’y prendre ses congés et l’impératrice Elizabeth d’Autriche (Sissi) y avait un palais, l’Achilleo, qui fut racheté plus tard par l’empereur Wilhelm II. Le palais est devenu aujourd’hui un Casino et un hôtel, mais l’ex-roi Constantine essaye de le récupérer, ce qui est bien sur sujet à controverse en Grèce.
De nombreuses stars et célébrités internationales passent aussi leurs vacances ici.
Le saint de l’ile, Spyridon, est gardé dans une cassette en argent située dans une église du XVIème siècle. C’était un évêque du IIIème siècle, toujours reconnu pour avoir fait des miracles. Des traces d’algues retrouvées le matin sur les pieds du Saint incitent les gens à croire qu’il se promène la nuit, peut-être pour rendre visite à son compagnon Saint Gerasimos à Céphalonie.
La fête de Pâques est différente du reste de la Grèce ici, puisque la tradition veut que les gens cassent des pots en céramique en les jetant par les fenêtres le vendredi saint. Faire attention si l’on passe sous les balcons ce jour-là. !

 

Histoire

L’ile de Corfou est déjà mentionnée par Homère : elle fut la dernière étape d’Ulysse (ile de Faiacs) où il échoua lorsque son bateau sombra.
Au VIIIème siècle av JC, l’ile fut colonisée par les Corinthiens. Elle fut ensuite gouvernée par les Vénitiens, de 1386 à 1797, puis tomba aux mains des Français, et fut ensuite occupée pendant quelques années par les forces russes et turques.
En 1815, les Anglais prirent le contrôle de l’ile pour une cinquantaine d’années, puis elle fut occupée par les italiens de 1923 à 1941.
Corfou fut bombardée par les allemands et les alliés durant la seconde Guerre Mondiale, mais elle ne tomba jamais aux mains des Turcs.
L’ile est grecque depuis 1864, mais la longue domination étrangère, vénitienne surtout, mais aussi française, russe et anglaise, a influencé la culture, l’architecture, le langage et les habitudes de l’ile.

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Palais-Royal

A voir

La citadelle qui domine le port fut construite par les Vénitiens, le palais de Régence dans le centre érigé par les Anglais, et les Français ont bâti le long de la promenade une réplique de la très parisienne rue de Rivoli.
Pour réellement savourer la beauté de l’ile, il faut louer une voiture et se rendre dans les petits villages et les plages désertes. Par exemple, visiter Sidari, Aharavi, Dasia, Ypsos, le « canal d’amour » et les villages de pêcheurs de Benitses et Moraitika. Si le temps est clair, on peut apercevoir les côtes de l’Albanie depuis Kassiopi.
Pour découvrir l’aspect cosmopolite de l’ile, on peut boire un verre ou un café sur la place Spianada du centre ville, ou visiter le splendide palais Achilleon de l’impératrice Sissi.
L’ancien et le nouveau « Castro » valent également un détour, de même que l’église St Spyridon qui possède la plus haute tour à cloche de l’ile. On pourra aussi jeter un œil au palais de St Michel et St Georges, à l’église de Vlahernas, et aussi visiter le musée archéologique.
Juste à la sortie de la ville, Pontikonisi est un endroit superbe, avec une église du XIIIème siècle dédiée à la Vierge Marie. C’est sans doute le point de vue le plus photographié de l’ile.
Sur une falaise située juste à côté de la plage la plus populaire de l’ile, Paleocastritsa, un monastère du XIIIème siècle renferme les os énormes d’une baleine. A Kalami est située la maison de Lawrence Durell.

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Mer Egée
mai 42017

La Mer Egée est une mer intérieure du bassin méditerranéen, située entre l’Europe et l’Asie. Elle s’étend de la Crète au sud jusqu’au détroit des Dardanelles au nord, et entre la Grèce à l’ouest et la Turquie à l’est.

 

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Mer Egée

 

Elle est limitée sur trois côtés par le continent ou des péninsules :

  • au sud, un chapelet d’îles la sépare du bassin oriental de la Méditerranée : Cythère, la Crète, Karpathos et Rhodes.
  • d’est en ouest, elle est large de 300 à 400 km.
  • du nord au sud, elle fait 600 km.

 

Ses fonds les plus profonds se trouvent au nord de la Crète, et atteignent 2 100 mètres. Le plateau continental, dune profondeur inférieure à 200 m, est très limité.

 

Elle baigne une très grande quantité d’îles dont la principale est la Crète. Chacune des zones comprend des îles importantes :

  • zone septentrionale, cinq îles principales appartiennent à la Grèce : Thasos, Samothrace, Lemnos, Lesbos, Chios et Samos, la capitale locale est Mytilène. Deux autres îles appartiennent à la Turquie : Imbros et Ténédos.
  • À l’ouest, près de la Grèce continentale, les Sporades. Elles sont peuplées d’environ 200 000 habitants sur 3 836 km2.
  • zone méridionale : les Cyclades et le Dodécanèse (Rhodes) appartiennent à la Grèce. Capitale : Hermoupolis. Environ 260 000 habitants sur 5 286 km2.
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Cyclades
mai 42017

Les Cyclades sont un archipel de Grèce situées dans le Sud de la mer Egée, dans la périphérie de l’Egée-Méridionale.

L’archipel comprend environ 250 îles, îlots et îlots-rochers. Seules 24 îles sont habitées. On les appelle Cyclades car elles forment un cercle autour de l’île sacrée de Délos.

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Les Cyclades doivent la diversité de leurs paysages aux différentes roches qui les composent. Roches calcaires, schistes cristallins,gneiss et marbres prédominent largement dans les Cyclades du Nord tandis que les roches volcaniques sont surtout localisées dans les Cyclades du Sud.

Les paysages sont en général secs et rocailleux avec une végétation basse prédominante. Ce sont des îles venteuses où le «meltem» , souvent très violent, souffle surtout en plein été.

Imprévisible, il peut durer une journée comme une semaine, certaines îles étant plus exposées que d’autres.

L’architecture des Cyclades a beaucoup contribué à leur beauté. Villages étagés sur les pentes des collines et mis en valeur par les lignes sobres et pures des maisons toutes blanches en forme de cubes, juxtaposés ou empilés les uns sur les autres et qui contrastent avec les coupoles bleues des innombrables chapelles.

Dans les Cyclades, les murs chaulés et rechaulés au fil des saisons sont tamisés d’ombres douces,  des fleurs lumineuses s’agrippent aux balcons, des vignes enjambent les ruelles, tandis que des escaliers dégringolent à la volée sous des passages couverts.

Dans tout l’archipel, on retrouve des caractéristiques communes. Tout d’abord ce sont les ânes et les chats qui à part entière, font partie du paysage.

Et puis d’une façon générale, les ports, à la fois port de pêche et de voyageurs, construits à l’abri d’une crique que domine une « chora » qui veut dire chef-lieu en grec, flanquée de quelques moulins à vent et surmontée par une forteresse bâtie par l’occupant Vénitien ou Génois, appelée « kastro ».

Pour retenir l’eau, les pentes des collines et des montagnes ont été «sculptées » en terrasses afin d’assurer les cultures de base. On retrouve un peu partout des plantations d’oliviers ainsi que des vignobles.

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Ios

Ios

mai 42017

Ios  est chaque été le lieu de rendez-vous d’une clientèle jeune, en majorité d’Europe du Nord, venue bronzer sur ses plages le jour, et faire la fête dans une atmosphère déchaînée la nuit.

Mais I’île d’Ios recèle également nombre de plages isolées et solitaires. Ses nombreux sentiers conduisent à des sites sauvages et préservés, à la rencontre de bergers, et d’une Grèce pastorale.

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Ios

Le port

Une jolie chapelle blanche est dans le port très abrité de Gialos. Si l’on veut éviter la foule et le bruit de Chora, en saison, il est judicieux de loger au port, d’autant plus que celui-ci est relié avec la capitale par de fréquentes liaisons en bus et qu’un joli chemin pavé permet d’y accéder en une vingtaine de minutes. De nombreux voiliers viennent s’amarrer sur les quais de Gialos, car l’endroit est sûr par fort Meltem. Quelques criques sont accessibles autour du port comme celles de Koumbara ou Kolitzani.

Chora

Splendide exemple d’architecture Cycladique, le village est étincelant de blancheur avec ses ruelles étroites et innombrables, sur un éperon rocheux qui domine le port. La montée jusqu’à la chapelle permet d’observer le soleil couchant sur l’île de Sikinos, voisine. Le soir, le village change de visage, pour devenir un lieu d’extrême animation dans lequel les bars font la course aux décibels et l’on a du mal à croire qu’il s’agit du même lieu…

Mylopotas

Cette immense plage de sable fin a fait la réputation de l’île. C’est une des plus grandes plages de l’archipel et une des plus belles. Par contre, ce n’est pas la plus calme ni la moins fréquentée, avec nombre d’activités nautiques.

Le sud de l’île

La route menant vers le Sud offre de sublimes panoramas sur les côtes sauvages et préservées de l’île. Elle permet d’atteindre la baie de Manganari, aux eaux limpides, et aux belles anses de sable clair. L’endroit est encore très peu urbanisé et sa beauté lui a valu d’être le lieu de tournage de certaines scènes du film « Le grand bleu ». Dans les environs, se cachent de magnifiques criques plus isolées, aux eaux turquoises. La très grande plage de Kalamos, très peu fréquentée, est accessible par une piste au départ du monastère éponyme.

Le nord de l’île

Une route goudronnée serpente entre les ruches et permet d’atteindre le lieu supposé de la tombe d’Homère, qui serait mort sur l’île. Plus que la stèle funéraire, c’est le caractère sauvage du lieu, offrant des vues sur les côtes rocheuses, qui incite à la méditation. Les plages de Psathi et d’Agios Theodothi sont également des sites extrêmement préservés, sur lesquels des tortues de mer Carette, espèce protégée, viennent pondre leurs oeufs.

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La Sicile est la plus grande île de la méditerranée.

Séparée du continent par le détroit de Messine, elle est baignée par la mer Ionienne, la mer Tyrrhénienne et la mer de Sicile.  

 

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Sicile : la plus grande île de la méditerranée

 

La région se répartit en plusieurs provinces: Palerme (chef-lieu), Agrigente, Catane, Caltanissetta, Enna, Messine, Raguse, Syracuse et Trapani.

La Sicile est aussi entourée de nombreuses îles : les îles Éoliennes, les îles Égadesles îles Pélages, l’île de Pantelleria et l’île d’Ustica.

 

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La sicile et ses îles

 

 

On ne manquera pas de citer les imposants volcans, parmi lesquels l’Etna et le Stromboli, encore actifs. 

On y trouve de nombreux sites archéologiques, qui témoignent des origines lointaines du peuple de la Trinacria, ancien nom de la Sicile.

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Mer de Sicile
mai 112017

La mer de Sicile est une subdivision de la mer Méditerranée.

Elle est située dans un triangle entre la Sicile au nord, Malte à l’est, la Tunisie au sud-ouest.

Elle est délimitée par le Canal de Sicile, le Canal de Malte et le canal de Pantelleria.

 

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Mer de Sicile

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Mer Ionienne
mai 112017

La Mer Ionienne est une partie de la mer Méditerranée comprise entre l’Albanie méridionale et la Grèce à l’est, la Calabre et la Sicile à l’Ouest s’ouvrant au Nord sur la mer Adriatique.

 

Son nom remonte probablement à l’époque où les Ioniens étaient encore maîtres des rives méridionales du golfe de Corinthe, la future Achaïe, on bien, peut-être, à l’époque de la colonisation, lorsque les navigateurs et colons ioniens commencèrent d’essaimer sur les rivages septentrionaux et occidentaux de cette mer. Les anciens, pratiquant volontiers l’étymologie par calembour, indiquaient comme origine du nom les voyages supposés d’Io ou ceux d’Ion dans ces parages.

 

Le nom de mer Ionienne fut appliqué d’abord au détroit compris entre l’île de Corfou et le talon de la botte italienne, c’est à dire à l’entrée de l’Adriatique, et, par extension, à l’Adriatique entière ou à sa partie méridionale. C’est dans cette acception que l’emploient Hérodote et Thucydide. Il faut arriver à Polybe pour qu’on appelle mer Ionienne l’espace compris entre la Sicile et la Grèce.

 

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Mer Ionienne

 

Lire aussi :

Le Canal de Sicile

Le Canal de Malte

 

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La pointe sud-ouest de la Sicile est surnommée la « Sicile africaine », pour plusieurs raisons : sa proximité avec la Tunisie, son climat, ses villages aux maisons blanches et aux toits en terrasses… On y mange même du couscous au poisson. C’est aussi la terre des oliviers et des vignobles, de l’intérieur aride et du littoral au bleu profond.
Les lieux incontournables en Sicile africaine sont les suivants: Agrigente, Alcamo, Borgo Bonsignore, Buseto Palizzolo, Caltabellotta, Cammarata, Castellammare del Golfo, Castelvetrano, Cattolica Eraclea, Custonaci, Erice, Falconara, Gela, Île de Mozia, l’île de Pantelleria, les îles Egade, Lampedusa, Licata, Marinella di Selinunte, Marsala, Mazara del Vallo, Menfi, Naro, Nubia, Paceco, Palma di Montechiaro, Petrosino, Pizzolungo, Porto Empedocle, Racalmuto, Realmonte, Réserve naturelle de Torre Salsa, Réserve naturelle du Zingaro, San Leone, San Vito lo Capo, Scala dei Turchi, Sciacca, Scopello, Ségeste, Selinunte, Siculiana, Trapani, Valderice.

 

 

Lire aussi :  

La vallée des Temples

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Méthana
mai 42017

Méthana est une presqu’île sur la côte nord-est du Péloponnèse, d’une superficie de 50 km2 et avec un peu plus de 1100 habitants.

La presqu’île est reliée à la terre ferme par un isthme très étroit. Méthana fait partie de la commune de Trizinía dont la ville principale est Galatás, située sur la côte du Péloponnèse en face de l’île de Póros.

 

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Methana

 

L’île était il y a très longtemps volcanique et on ne compte pas moins de 32 vieux cratères. On peut y voir d’anciennes coulées de lave, mais c’est le volcan situé dans le nord-ouest, pas loin du village de Kaïméni Chóra (« village brûlé »), qui est le témoin le plus spectaculaire de ce passé volcanique.

 

La dernière éruption date de l’ an 230 avant JC : une coulée volcanique de plus d’ un kilomètre de long a déplacé la côte sur une longueur de 500 mètres. Des écrivains comme Pausanias, Strabo et Ovide ont témoigné à ce sujet dans leurs écrits.
Le volcan de Méthana est situé sur l’arc volcanique qui traverse la mer Egée et sur lequel se trouvent aussi les îles de Mílos, Santorin et Nísyros.

Il y a des sources chaudes à plusieurs endroits et la ville de Méthana possède encore maintenant des bains sulfureux à qui on attribue des qualités bénéfiques contre des affections rhumatismales ou cutanées.

 

La presqu’île est très montagneuse, avec comme sommet le plus haut le Chelóna, qui mesure 740 mètres. Une chaîne montagneuse de 3 kilomètres de long se situe dans la partie nord-ouest de la région.

 

L’ histoire de Méthana a connu les mêmes péripéties que le reste du Péloponnèse: la région a connu un âge d’ or dans la période mycénienne. Le Paleókastro, une acropole situé non loin du petit village de Vathy, en témoigne encore.

 

Les Athéniens ont bâti un long mur pour couper la presqu’île de la terre ferme pendant la Guerre du Péloponnèse, un tour de force dont parle l’ historien Thycidide.

Pendant la période hellénistique, après le règne d’Alexandre le Grand, Méthana est tombé sous le pouvoir des Ptolémées, les rois d’ Egypte : la presqu’île a alors reçu le nom d Arsínoë, qui était aussi le nom de la fille et la sœur de différents rois de la dynastie des Ptolémées.

 

La petite capitale de la presqu’ île porte le même nom de Méthana: il y a un petit port, une promenade très agréable et des bains médicinaux assez connus, situés dans un grand bâtiment néo-classique.

 

Le village de Vathý possède lui aussi un petit port de plaisance, un mouillage favori de beaucoup de voiliers.

 

Il y a 13 autres villages dont Megalochóri,  Mégalopotámi, Kaïméni Chóra et Makrýlongos.

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